17 mars 2023

L'ex kagibiste continue de cracher son venin

Il faudrait virer Poutine dans le cosmos, attaché à l'un de ses engins nucléaires de longue portée…

Bonne nouvelle : il est désormais persona non grata. Le 17 mars 2023, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt contre le président Vladimir Poutine et la commissaire présidentielle aux droits de l'enfant Maria Lvova-Belova. Ils sont accusés de crime de guerre; soit de la déportation illégale de population d'enfants et de transfert illégal de population d'enfants des zones occupées d'Ukraine vers la Russie. ~ CPI

Une décision insignifiante et "dénuée de sens", selon Moscou.

Bien sûr il n'y a pas de policiers qui vont aller l'arrêter au Kremlin, mais la valeur symbolique est très importante.

Le carnage se poursuivra donc sans que le tueur ne soit inquiété. Les Ukrainiens savent que leur pays ne sera libre qu'avec la chute totale du régime de Poutine. Son armée de bouchers, de brutes, de tortionnaires sans âme ni tête ni cœur, dont les pires sont les mercenaires du groupe Wagner, ne cesseront pas de pourchasser les forces armées et la population civile.

«Un psychopathe ne s’adapte pas. Il persiste. Jusqu’à la fin.» ~ Sébastien Bohler (Human Psycho)

Le système poutinien a «déplacé» des milliers d’enfants ukrainiens vers la Russie – il s'agit littéralement de kidnappings dans des orphelinats et diverses institutions. Le psychopathe ose qualifier cela d'opération humanitaire pour protéger les enfants contre la guerre – en fait de SA propre guerre! décidément, ce sale type n'a pas les yeux en face des trous. Donc, appelons les choses par leur nom, il s'agit de vols d'enfants qu'on fait transiter de force vers la Russie par bus, trains et avions. Quel est le véritable but de Poutine? Trafic humain, trafic d'organes, esclavage, travail forcé? Toutes ces réponses?

L'émission du 14 mars de C dans l'air portait sur ce thème : Enfants déportés, kidnappés, la guerre selon Poutine. Résumé : Lors des conflits armés, les mineurs sont les plus vulnérables. La guerre en Ukraine semble en train de faire de milliers d'entre eux un «butin de guerre». C'est ce qu'a évoqué le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, la semaine dernière. C'est le risque pointé par de nombreux enquêteurs, des juristes et des ONG dont Human Rights Watch qui a publié hier un rapport sur les conséquences de l'invasion russe pour les dizaines de milliers d'enfants vivant dans des institutions ukrainiennes. «Nous devons accorder une attention particulière aux crimes qui ont été et sont commis par la Russie à l'encontre de nos enfants ukrainiens. Il s'agit de la déportation, de l'enlèvement et des tentatives d'effacer l'identité nationale et familiale de nos enfants», a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Ces déportations nous ramènent «aux heures les plus sombres de l'histoire européenne», a rappelé la procureure en chef du parquet européen, Laura Kovesi. L'ampleur de ces transferts forcés et répétés, sans parler des procédures législatives et logistiques mises en place, témoigne d'une pratique et d'une politique planifiée par la fédération de Russie. L'université Yale a montré le rôle premier des autorités fédérales dans ces transferts et ses programmes. Vladimir Poutine a en effet exigé des modifications législatives pour faciliter les adoptions de ces enfants. Il a aussi nommé Maria Lvova-Belova au poste de commissaire aux droits de l'enfant. Depuis l'invasion, elle organise les déportations, communique à tout-va et met en scène des adoptions, des cérémonies d'accueil.

https://www.youtube.com/watch?v=Xvtf9EmkLtw

Les complices : Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova (1). On la surnomme indifféremment «la poutinasse rafleuse d'enfants» ou «Bloody Mary»… Il ne faut pas se fier à ses airs de sainte-nitouche.

(1) Sénatrice, elle est depuis octobre 2021 commissaire présidentielle aux droits de l'enfant en Russie à la demande du président russe Vladimir Poutine. Lvova-Belova est accusée par des responsables ukrainiens d'avoir supervisé l'expulsion forcée et l'adoption d'enfants en 2022. Elle est sous le coup de sanctions de l'Union européenne et des États-Unis.

      [Sur les photos] fichu sur la tête et col boutonné jusqu'au menton, cette mère de dix enfants – cinq biologiques, cinq adoptés, dont un Ukrainien – joue ainsi de ses airs angéliques et maternels. Avec son époux, informaticien devenu pope, elle a également pris sous sa tutelle treize enfants handicapés. Ils sont placés dans des associations caritatives qu'elle a elle-même fondées, et qui sont, pour certaines, accusées par des médias russes de détournement de fonds.

      Rarissime en Russie, où la natalité est en baisse, la famille nombreuse de cette femme d'affaires spécialisée dans la charité fait figure d'idéal pour Russie unie, le parti de Vladimir Poutine, et pour l'Église orthodoxe. Véritable faire-valoir du régime, la famille a ainsi accueilli au printemps un vingt-troisième enfant, Filip, un adolescent ukrainien originaire de Marioupol. Photographiée à bord d'avions, de trains, ou dans des gares routières, elle le clame fièrement sur les réseaux sociaux et dans les médias d'État : grâce à elle, des centaines – voire des milliers, il est difficile d'établir leur nombre – d'enfants ukrainiens sont «mis à l'abri» par la grande Russie. Ne lui parlez pas de «déportation», mais plutôt de «sauvetage»; et préférez «mise sous tutelle» à «adoption». 

Mais, loin d'être cachée, la politique de déportation d'enfants vient nourrir la propagande russe et poursuivre la «désukrainisation» voulue par Vladimir Poutine, qui a fait adopter une loi en mai 2022 pour faciliter l'octroi de la nationalité russe aux Ukrainiens. Sur le compte Telegram de Maria Lvova-Belova, les vidéos se succèdent. Des enfants de Donetsk et du Donbass sont débarqués en Russie et accueillis par leurs «nouvelles familles», à grand renfort de larmes de joie et de ballons. Leur prénom est souvent changé, et ils sont dotés d'un nouveau passeport russe en échange de leur ancienne identité.

      Pour faciliter leur «intégration», des centres de «rééducation» et de «réhabilitation psychologique» ont ouvert à Moscou, à Rostov ou encore à Touaspé. Un autre a accueilli, en Biélorussie, un millier d'enfants du Donbass, âgés de 6 à 15 ans, pour leur permettre de se «reposer et de récupérer», selon le site biélorusse Belta.

      Ils y reçoivent des «soins», mais aussi des «cours quotidiens de langue et d'histoire russes», explique Maria Lvova-Belova à ses abonnés. L'étape est nécessaire, car l'adaptation peut parfois prendre du temps. Au départ, a-t-elle confié, Filip montrait «une certaine négativité». Il s'entêtait à chanter l'hymne ukrainien et à évoquer sa participation à des manifestations de soutien à l'armée. Mais son comportement a changé. Il est maintenant «reconnaissant» envers cette «grande famille» russe qui l'a sauvé.

Pauvres enfants! 

Issus d'orphelinats, d'hôpitaux, de centres sociaux ou de foyers d'accueil des régions annexées, orphelins ou séparés de leurs familles au gré des combats, ces enfants sont proposés à des familles russes, contre rémunération de la part de l'État. Zélée, la femme de 38 ans ne compte d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin. Après avoir visité chacune des régions annexées durant l'automne, elle prévoit en 2023 d'y ouvrir des «centres pour adolescents» afin de leur «porter une attention particulière»… Et de déployer des équipes pour aller à la rencontre des «enfants des rues» des territoires annexés.

Source : France 24 / 11 janvier 2023 (Maria Lvova-Belova, la «sauveuse» russe qui déporte les enfants d'Ukraine)

https://www.france24.com/fr/europe/20230111-maria-lvova-belova-la-sauveuse-russe-qui-d%C3%A9porte-les-enfants-d-ukraine

Rappel de l'une des attaques les plus morbides de Poutine

La frappe du théâtre de Marioupol le 16 mars 2022 

Extraits du témoignage d'Olga recueilli par Marie-Ève Bédard, correspondante pour Radio-Canada en Ukraine. Le 30 mars 2022.

«On entendait des cris partout, les gens étaient déchirés en morceaux. Des bras arrachés ici, des jambes là. Partout. Personne n’est venu nous aider, personne n’a éteint l’incendie.»

«Quand nous sommes arrivées à l’hôpital, il y avait 300 soldats russes et nous avons été faites prisonnières. Les gens mourraient de faim. Ils ne donnaient que 50 grammes d’eau par personne.»

Elle en veut à son gouvernement de les avoir laissés pour compte à Marioupol. Elle en veut au reste du monde de ne pas avoir agi pour les sauver. À Vladimir Poutine, elle réserve toute sa haine. «Je le tuerais, si j’avais la chance, parce que c’est un monstre. Ce n’est pas une personne. Je ne sais pas comment la communauté internationale peut regarder en silence.» 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1872696/survivante-theatre-marioupol-olga-survivante

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«Ce serait un plaisir de faire sauter l'ingénieur [Poutine] avec son propre pétard.» ~ William Shakespeare

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Human Psycho

«Dans sa façon d’agir envers la biosphère, les espèces animales, les forêts ou les ressources naturelles, l’espèce Homo Sapiens ne se pose presque jamais la question des conséquences.» ~ Sébastien Bohler (Human Psycho)

S’il faut en croire Sébastien Bohler (...), neurobiologiste et rédacteur en chef de la revue française Cerveau & Psycho, notre espèce dangereuse a adopté des comportements psychopathes pour son hôte, la planète.

Son dernier essai, Human Psycho, n’y va pas avec une paille en plastique pour nous faire avaler la potion. «La nature psychopathique de l’humanité repose sur quatre caractéristiques fondamentales : l’ego surdimensionné, la manipulation, le manque d’empathie et l’irresponsabilité. Tout traitement qui vise un résultat devra traiter ces quatre symptômes.» (…)

En gros, nous ne pensons qu’à notre gueule en ne nous imaginant jamais que nous sommes huit milliards à faire de même. Un geste anodin répété autant de fois devient un plan suicidaire à l’échelle planétaire. «L’ego humain est aussi grand que son mérite est petit», écrit Bohler, qui nourrit davantage d’admiration pour les vers de terre que pour ses semblables.

Et il cogne sur les médias obsédés par les «nouvelles positives» pour tout ce qui concerne l’effondrement futur du vivant. «Un psychopathe ne s’adapte pas. Il persiste. Jusqu’à la fin», écrit le neurobiologiste.

Pour en guérir, il faudrait activer la fonction anticipatrice de notre cortex orbitofrontal. Bohler souligne que «le coût du réchauffement lié aux catastrophes s’élève aujourd’hui à 250 milliards de dollars par an et pourrait atteindre 1700 milliards par an d’ici 2025». Dans trois ans… la CAQ maintiendra le statu quo.

Source : chronique de Josée Blanchette / Si j'avais les ailes d'un ange / Le Devoir, 17 juin 2022

https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/723972/chronique-si-j-avais-les-ailes-d-un-ange

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En complément : Le gène de Caïn

D’après l’une des interprétations religieuses du mythe de Caïn et Abel, la lignée de Caïn (le tout premier assassin psychopathe!) aurait pris fin au moment du Déluge, à l’époque de Noé. C’est une blague?!

       Les tueries entre «frères» rivaux n’ont jamais cessé. Le gène Caïn s’est transmis sans obstacle d’une génération à l’autre, a résisté à l’épreuve du temps et continue de ravager la planète.

        Et si les bombardements stratégiques sont plus précis grâce au progrès de la technologie militaire, il n’en reste pas moins que ce sont les populations civiles qui paient la facture.

En passant, celles et ceux qui croient à l'histoire farfelue d'Adam et Ève semblent oublier que le couple n'ayant pas de filles, on imagine qu'il a fallu que les fils pratiquent l'inceste avec leur mère pour obtenir une quelconque descendance…Chic!

https://situationplanetaire.blogspot.com/2014/07/le-gene-cain.html

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