Les luttes quotidiennes pour obtenir ou conserver des droits légitimes et l'égalité homme/femme ressemblent à une guerre d'usure. Je sais que je vais mourir sans savoir pourquoi une majorité d'hommes font preuve d'autant de mépris, d'hostilité, voire de haine, envers les femmes.
Un regard sur la misogynie
contemporaine :
Ces hommes qui détestent les femmes / Aux sources du masculinisme
Tanguy Grannis
Les soubassements idéologiques de cette galaxie masculiniste est marquée aujourd’hui par le développement de mouvements ultraviolents tel celui des incels outre-Atlantique. Enquête sur ces hommes animés par la peur de perdre le contrôle sur les femmes
La libération de la parole des femmes depuis l’affaire Weinstein expose aux yeux de tous et toutes la prégnance, notamment dans les discours publics, de l’idéologie masculiniste, qui se définit en réaction aux avancées du féminisme et des droits des femmes. Entre le terrorisme des incels (contraction de «involuntary celibacy»,soit «célibat involontaire»), le mouvement des droits des pères et le succès de la figure intellectuelle canadienne Jordan Peterson, l’antiféminisme et la misogynie s’adaptent aux nouvelles configurations sociales. Ces différentes formes de réaction ont pour point commun de toutes adopter une même rhétorique. Le masculinisme présente un discours victimaire qui fantasme une «crise de la masculinité», pourtant clairement démenties par les chiffres. Mais le masculinisme ne s’arrête pas à cette réaction que l’on peut repérer et dénoncer. Le patriarcat qu’il veut sauvegarder concerne chaque homme quel qu’il soit.
Les femmes sont des cibles que l'on peut approcher avec des techniques de drague, ou tuer.
Derrière cette peur d’une féminisation de la société se joue la hantise de la perte du pouvoir des hommes sur les femmes, et d’abord sur leurs corps.
Aujourd’hui, les incels ne voient plus les femmes que comme des objets et sont obsédés par l’idée d’avoir des rapports sexuels.
Source : file:///C:/Users/Moi/Downloads/CRIEU_012_0004.pdf
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Les religions (grandes et petites) ont été imaginées et créées par des hommes sectaires et fanatiques dont l'influence s'exerce encore de nos jours. Leur Dieu a la vie dure. Si ce Dieu vindicatif, méchant, haineux, sociopathe et dangereux existait, il faudrait l'éliminer! Il y a des États où les femmes n'ont aucuns droits parce que le pouvoir des hommes religieux domine toute la sphère sociopolitique. Les hommes veulent des femmes soumises. Point. Cette année, on a vu des applications horrifiantes de ces mentalités dignes de la préhistoire. À quand un monde sans religion?
Source de l'illustration : Ex-Muslims of North America https://exmuslims.org/ (8 mars 2023)
WE FIGHT FOR A FUTURE WHERE ALL ARE FREE TO FOLLOW THEIR CONSCIENCE.
WE STAND FOR THE RIGHTS AND DIGNITIES OF THOSE WHO LEAVE ISLAM.
WE FIGHT FOR FREEDOM / SECULARISM / REASON
Les femmes afghanes et iraniennes
En Afghanistan
L'Afghanistan est le seul pays au monde où les filles sont exclues de l’enseignement secondaire et de toute participation à la vie politique.
En Iran
En novembre, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a condamné la réponse du régime iranien aux manifestations qui ont suivi la mort de Mahsa Amini, une jeune femme décédée en garde à vue en septembre, après avoir été arrêtée pour avoir, selon la «police des mœurs», porté son hijab de manière incorrecte. Sa mort a suscité des manifestations dans de nombreuses villes iraniennes, y compris par de jeunes filles en âge scolaire. Le gouvernement iranien a réagi en arrêtant des milliers de manifestants, dont des femmes, des enfants, des jeunes et des journalistes
À l'émission Les faits d'abord :
Des cas d'empoisonnement d'écolières se multiplient en Iran depuis novembre 2022. «La liberté et la sécurité des femmes ne cessent d'être menacées», dénonce la sociologue et politologue Mahnaz Shirali.
Également auteure du livre Fenêtre sur l'Iran, Le cri d'un peuple bâillonné, elle souligne que malheureusement ce n’est pas une situation nouvelle puisque dans les années 80, «des milliers de jeunes adolescentes ont été violées et tuées dans les prisons iraniennes». Mahnaz Shirali explique le message que la République islamique tente de faire passer, selon elle, en utilisant ces diverses techniques de répression.
La conseillère en plaidoyer humanitaire pour l’organisme CARE en Afghanistan Mélissa Cornet fait également partie de la discussion. Elle raconte ce que les jeunes femmes subissent dans leur quotidien, depuis 19 mois, à la suite du changement de régime en Afghanistan. «Il y a eu une dégradation lente, mais continue [des droits des femmes] [...] Aujourd’hui une femme en Afghanistan n’a presque pas d’avenir.» ~ Mélissa Cornet, conseillère en plaidoyer humanitaire pour l’organisme CARE en Afghanistan
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