Jouer pour la dernière fois avant de fuir Kiev
Ouf, crève-cœur ce clip…https://www.facebook.com/francescotaskayali/videos/274485511501783/
Maudits soient les barbares russes qui, sous les ordres de Poutine et de sa clique de tarés, continuent de bombarder des quartiers résidentiels et des refuges avec leurs tirs d'artillerie indiscriminés, qui laissent les villes ukrainiennes en ruines, et maintenant attaquent à coups de missiles "Kalibr" et "Kinjal". Une guerre absurde – remarquez que toutes les guerres sont absurdes.
Notre responsabilité
L'Occident craint
de s'aliéner la Russie, alors on refuse de protéger adéquatement l'Ukraine contre
l'invasion russe. Hier à Marioupol, durant certaines périodes, on a signalé des
envois de missiles à toutes les 10 minutes! Comme je l'ai dit précédemment,
l'ONU et l'OTAN auront des comptes à rendre pour avoir participé au crime de
guerre de Poutine par inertie. Laissez faire Hitler a-t-il empêché la Deuxième Guerre Mondiale? NON.
L’Occident a-t-il une part de responsabilité dans la guerre en Ukraine?
Magdaline Boutros / Le Devoir, 19 mars 2022
Toute une génération de Russes perçoit encore l’ancien territoire soviétique comme étant lié par une «destinée commune».
Choix légitime
Une vision que conteste avec vigueur la députée et journaliste ukrainienne Ivanna Klympush-Tsintsadze. «Pourquoi la Russie croit-elle qu’elle a le droit de dire aux autres nations comment elles doivent se développer?» vocifère-t-elle dans une entrevue réalisée depuis Kiev grâce à Zoom.
«Je veux choisir le chemin qu’empruntera mon pays. Je veux vivre dans un pays libre, démocratique et prospère. Et ce sont les choix politiques pour lesquels les Ukrainiens ont voté depuis plusieurs années», mentionne Mme Klympush-Tsintsadze. Celle qui a déjà été vice-première ministre chargée de l’intégration européenne et euro-atlantique du pays rappelle d’ailleurs que les Ukrainiens sont massivement sortis dans les rues lors de la révolution orange en 2004 et de la révolution de la dignité en 2014 pour réaffirmer leur volonté de vivre dans un pays démocratique orienté vers l’Europe.
«C’est notre choix et c’est un choix tout à fait légitime, dit-elle. La Russie se voit encore comme un empire : c’est cette pensée impériale qui a mené à la radicalisation de la Russie, et non pas les politiques de l’Occident.»
La présidente qui faisait monter l'écume à la bouche de Poutine
Mélanie Marcoux / La Presse, 20 mars 2022
Elle a été la dame de fer lettonne de 1999 à 2007. Sous sa houlette, le petit État balte s’est joint à l’Union européenne (UE) et à l’OTAN. Ce faisant, Vaira Vike-Freiberga s’est attiré les mauvaises grâces du président Vladimir Poutine, qu’elle regarde aujourd’hui avec effroi commettre des «crimes de guerre» pour nourrir son «narcissisme» et assouvir ses visées impérialistes.
Photo : Mme Vaira Vike-Freiberga
De l’autre côté de l’écran, l’ancienne présidente de la Lettonie, qui a vécu pendant plus de 30 ans au Québec, est en verve. Pendant un peu plus d’une heure, installée dans une pièce de sa résidence de Kuldiga, à deux heures à l’ouest de Riga, capitale lettonne, la dame de 84 ans se remémore les années passées à côtoyer l’homme fort du Kremlin.
Et déjà, à l’époque, elle avait vu clair dans son jeu.
«Les arguments qu’il donne pour détruire l’Ukraine, il les tient depuis qu’il est arrivé au pouvoir», laisse-t-elle tomber. Mais sa hargne à l’égard de l’Ukraine a décuplé après 2014, lorsque la révolte du Maïdan a mené au renversement du président prorusse Viktor Ianoukovitch, à qui la rue reprochait d’avoir refusé de signer un accord avec l’UE, juge Mme Vike-Freiberga.
Elle voit dans l’invasion russe lancée le 24 février dernier une totale et impitoyable vengeance contre le peuple ukrainien.
«Il les punit, non pas seulement avec une invasion et une prise de territoire : il massacre les civils et il réduit les villes en ruine. Et ça, c’est un acte criminel», dénonce l’ex-présidente, qui planche en ce moment sur ses mémoires.
«Ce n’est pas tant une guerre contre l’armée ukrainienne qu’une guerre contre la population civile, qu’on a l’air de vouloir exterminer.» (Vaira Vike-Freiberga)
L’ancien agent du KGB tente d’ailleurs, et depuis des années, de réhabiliter l’héritage stalinien dans la Fédération russe, estime Mme Vike-Freiberga.
Car il n’a jamais digéré la chute de l’URSS; son «narcissisme», couplé à un «désir d’être craint tel un gangster», lui donne l’élan de vouloir redonner à la Russie sa grandeur, argue-t-elle.
«L’écume lui sort de la bouche»
L’ancien agent du KGB tente d’ailleurs, et depuis des années, de réhabiliter l’héritage stalinien dans la Fédération russe, estime Mme Vike-Freiberga.
Car il n’a jamais digéré la chute de l’URSS, comme en témoigne notamment cette vidéo du documentaire Citizen K, et son «narcissisme», couplé à un «désir d’être craint tel un gangster», lui donne l’élan de vouloir redonner à la Russie sa grandeur, argue-t-elle.
«Je pense qu’il a toujours aujourd’hui en tête qu’il va reconstruire l’Empire [soviétique] autant que possible, et aussi, qu’il veut entrer dans l’Histoire comme un second Pierre le Grand, comme une seconde Catherine la Grande, sans jupon», expose dans un français impeccable la titulaire d’un doctorat en psychologie de l’Université McGill.
Les velléités impérialistes de Vladimir Poutine caractérisaient ses relations avec les États baltes – Lettonie, Estonie et Lituanie –, alors que ceux-ci cherchaient à se libérer une fois pour toutes de l’héritage soviétique.
Devenus indépendants en 1991, les trois petits pays se sont malgré tout joints aux clubs sélects de l’UE et de l’OTAN en 2004.
Et ce, bien qu’elle se soit fait un ennemi – russe – au passage.
C’est en tout cas ce que lui a confié son homologue de la Finlande, l’ancienne présidente Tarja Halonen. «Elle voyait Poutine régulièrement, le visitait parfois à Sotchi en été. Elle m’avait dit : “Mais Vaira, qu’est-ce que tu lui as fait, à ce gars-là? Quand je mentionne ton nom, et l’écume lui sort de la bouche”», lance Mme Vike-Freiberga, peinant à réprimer un sourire.
«J’ai honte de l’Occident»
En attendant, la Russie continue de pilonner l’Ukraine.
Et l’Occident n’en fait pas assez, se désole Mme Vike-Freiberga.
«Tout le monde prétend qu’on craint une guerre nucléaire et que c’est pour cela qu’on ne peut pas les aider. Je regarde ce qui se passe en Ukraine, et j’ai honte. J’ai honte de l’Occident», laisse-t-elle tomber.
«Poutine va toujours avoir des armes nucléaires. La Chine aussi en a. D’autres pays en ont. Si on commence à [craindre] une guerre nucléaire chaque fois que quelqu’un fait quelque chose d’anormal, le monde va devenir invivable. Parce qu’un homme comme Poutine, il n’y a rien pour l’arrêter», déplore-t-elle.
Je vois que ne suis pas seule à apprécier les anecdotes des gagnants de prix Darwin – pour la plupart atteints de "stupidité en phase terminale" (1).
Je suis d'accord avec la conclusion de la chroniqueuse!
Un prix Darwin pour L'espèce humaine
Chantal Guy / La Presse, 20 mars 2022
Ça m’étonnerait que je fasse un jour les manchettes avec un saut en bungee qui a mal tourné, pour la simple raison que personne ne me persuadera jamais de faire du bungee. Ou toute autre chose qui comporte des risques d’accident ou de mutilation.
N’empêche, en 2022, je pense que nous sommes tous en lice pour un prix Darwin quand on lit le dernier rapport du GIEC sur la catastrophe climatique qui nous attend. En fait, elle est déjà en cours et elle va s’aggraver, voilà ce qu’on nous dit.
L’enseignement de Charles Darwin, que des religieux veulent encore interdire à l’école de nos jours, nous apprend cette vérité implacable que seules les espèces qui s’adaptent à leur environnement sont capables de survivre, et cela n’a rien à voir avec la loi du plus fort. Alors que penser d’une espèce qui détruit son environnement pour le simple plaisir d’accumuler des objets? Qui a développé assez de connaissances pour savoir qu’elle fonce droit dans un mur, mais qui y fonce quand même, en pesant sur le gaz?
Article intégral :
https://www.lapresse.ca/societe/chroniques/2022-03-20/un-prix-darwin-pour-l-espece-humaine.php
(1) Les Prix Darwin (Darwin Awards) saluent l'amélioration du génome humain en récompensant les personnes qui se sont accidentellement retirées du patrimoine génétique global en mourant à la suite de comportements extrêmement stupides de leur part. Les prix sont donc généralement décernés à titre posthume, mais parfois à des vivants devenus stériles pour la même raison.
L'ensemble du projet des Darwin Awards est supervisé depuis 1993 par Wendy Northcutt, alias «Darwin», qui à l'époque était étudiante en biologie moléculaire à l’Université de Stanford en Californie. http://www.darwinawards.com/
Les candidatures sont évaluées selon ces critères. Le candidat doit :
1. s'être auto-éliminé de manière définitive (ou être incapable de se reproduire s'il a survécu)
2. avoir fait preuve d'une erreur de jugement exceptionnelle
3. être lui-même la cause de son décès
4. doit être en pleine possession de ses facultés intellectuelles
5. Enfin l'acte et l'anecdote doivent être avérés pour être dignes d'un Darwin Awards
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