12 mars 2022

Dédié au clone Staline / Hitler

 

Vous m’offrez la cité… je préfère les bois;

Car je trouve, voyant les hommes que vous êtes,

Plus de cœur aux rochers, moins de bêtise aux bêtes.

Victor Hugo (L'Année terrible)

 

Constat

Esther Granek

 

T’aurais mieux fait d’rester amibe,

 l’Homo Sapiens!

 

T’aurais mieux fait d’rester amibe

et de la vie n’avoir que bribes.

Que n’en surgît un beau matin

l’Abominable! Et que scribes,

de ton Histoire, il n’y eût point.

T’aurais mieux fait d’rester amibe...

 

T’aurais bien pu rester poisson,

l’Homo Sapiens!

T’aurais bien pu rester poisson,

lequel, de cette condition

jamais n’entreverrait la fin.

Ne sortirait de l’aquatique!

De pôle à pôle, destin unique!

T’aurais bien pu rester poisson...

 

Que n’es-tu donc resté crapaud,

l’Homo Sapiens!

 

Que n’es-tu donc resté crapaud!

Plus laid dedans, tu n’es moins sot.

Du genre, le lumineux destin

où de tout temps tu plastronnas!

Te sanctifiant ! Ivre de toi!

Que n’es-tu donc resté crapaud...

 

Mais que n’es-tu resté macaque

jusqu’à jamais!

 

Narcisse à relents de cloaque,

par ton nombril, hypnotisé,

mais que n’es-tu resté macaque!

Ou bien crapaud! Poisson! Amibe!

Qu’ainsi n’y eût ni faits ni scribes

et nulle Histoire à raconter!

(De la pensée aux mots, 1997) 

 

Source : http://www.poetica.fr/a-propos/

Site de l’auteur http://www.freewebs.com/esthergranek/

 

Sculpture par Carl Fredrik Reuterswärd / The Knotted Gun ou Non-violence. C'est la mort de son ami John Lennon qui a inspiré l'artiste.

Vladimir Poutine combine les profils d'Adolf Hitler et de Joseph Staline. Il n'a peut-être pas encore atteint leur niveau de mégalomanie, mais il y arrivera si rien n'est fait pour le stopper; il serait capable de détruire le monde entier pour arriver à ses fins.

Après la mort de Lénine en 1924, Staline mène un jeu patient d'intrigues souterraines et d'alliances successives avec les diverses factions du Parti, et supplante un à un ses rivaux politiques, contraints à l’exil ou évincés des instances dirigeantes.

     S'appuyant sur la bureaucratisation croissante du régime et la toute-puissance de l’appareil policier, la Guépéou puis le NKVD, il impose progressivement un pouvoir personnel absolu et transforme l'URSS en un État totalitaire. Le culte de la personnalité construit autour de sa personne, le secret systématiquement entretenu autour de ses faits et gestes, le travestissement de la réalité par le recours incessant à la propagande, la falsification du passé, la dénonciation délirante de complots, de saboteurs et de traîtres, l’organisation de procès truqués, la liquidation physique d’adversaires politiques ou de personnalités tombées en disgrâce sont des caractéristiques permanentes de son régime.

     Son long règne est marqué par un régime de terreur et de délation paroxystiques et par la mise à mort ou l'envoi aux camps de travail du Goulag de millions de personnes.

     Dans un contexte international de plus en plus tendu par la montée en puissance de l'Allemagne hitlérienne, Staline engage l'Union soviétique dans des négociations avec le régime nazi qui aboutissent, en août 1939, à la signature du pacte germano-soviétique, qui jusqu'en juin 1941 fait de l'URSS une alliée de l'Allemagne nazie pendant les deux premières années de la Seconde Guerre mondiale. La coopération économique entreprise entre les deux pays après la signature des accords commerciaux germano-soviétiques est brutalement interrompue par l'invasion allemande de juin 1941, précipitant l'Union soviétique dans la guerre aux côtés des Alliés.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Staline

Moscou ne respecte pas les conventions internationales régulant les conflits armés, de sorte qu'ils ne cessent de pilonner des zones névralgiques (à proximité d'installations nucléaires) et des infrastructures civiles – aéroports, dépôts de pétrole, hôpitaux, usines, lieux de culte, zones résidentielles, etc. Le bombardement d'un l'hôpital pédiatrique rappelle la manière dont Hitler voulait éliminer les femmes et les enfants qu'il voyait comme une menace à l'expansion de la race aryenne. À la fin de la guerre le régime a tenté de gazer à haute vitesse les dernières femmes et bébés vivants qui restaient dans le camp d'extermination de Ravensbrück (1) un documentaire horrifiant et révoltant.

Marioupol, encerclée et constamment bombardée par les Russes, est dans une situation désespérée, selon un haut responsable de Médecins sans frontières (MSF), qui a appelé à agir pour éviter une tragédie inimaginable. Terrés dans les caves, les habitants sont privés d'eau, de gaz, d'électricité et de moyens de communication. Récemment, on y a vu des gens se battre pour de la nourriture. Un hôpital pédiatrique et une maternité ont été touchés mercredi (09.03.2022) à Marioupol.

Réplique hitlérienne / stalinienne de Poutine – typique du psychopathe qui n'est jamais responsable et accuse les autres de ses propres actes :

     Le président russe Vladimir Poutine a de son côté appelé le président français et le chancelier allemand à faire pression sur Kiev pour mettre fin à des "violations flagrantes" du droit humanitaire.

     Il a évoqué des "assassinats extrajudiciaires d'opposants", des "prises d'otages de civils" et leur "utilisation comme boucliers humains", ainsi que le "déploiement d'armes lourdes dans des zones résidentielles, à proximité d'hôpitaux, d'écoles et de jardins d'enfants".

     Par ailleurs, le vice-ministre russe des Affaires étrangères a menacé de prendre pour cible les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine.

    "Nous avons averti les États-Unis que la livraison d'armes qu'ils orchestrent depuis un certain nombre de pays n'est pas seulement un geste dangereux, c'est un acte qui fait des convois mentionnés des cibles légitimes", a averti Sergueï Riabkov dans une entrevue à la chaîne de télévision Pervy Kanal.

     Ukraine : l'armée russe encercle la capitale et bombarde plusieurs villes :  https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1868527/jour-17-ukraine-conflit-bombardement-marioupol-kiev

(1) Ravensbrück, le camp oublié : un lieu de torture, un camp de concentration taillé «sur mesure» et exclusivement pour les femmes déclarées ennemies du Reich. Ce documentaire dévoile l'histoire méconnue des femmes déportées et de leurs bourreaux. 

     Ravensbrück porte le sceau du chef de la SS, Heinrich Himmler, qui a lui-même choisi le lieu de ce camp bâti à quelque 80 km de Berlin, le seul construit exclusivement pour les femmes. Confiées à la garde brutale de celles qu’on appellera les corbeaux noirs, des résistantes de toute l’Europe, mais aussi des juives, des « asociales », des prostituées et des Tziganes y connaîtront un enfer qu’Aurélie Chaigneau raconte avec une exigence factuelle empreinte de pudeur dans Ravensbrück, le camp oublié.

     S’il ne reste que peu de traces de ce camp où 132 000 personnes ont été déportées de 1939 à 1945, la mémoire, elle, n’oublie rien. Cinq survivantes prodigieuses en témoignent, éclairant une part moins connue de la solution finale allemande de leur humanité à fleur de peau... et de mots. Ce sont elles qui dévident le fil de l’Histoire à la caméra, tandis que les images d’archives et de synthèse, mais surtout les dessins à la plume déchirants de leur collègue d’infortune, la résistante française Violette Lecoq, comblent les silences ou finissent leurs phrases suspendues en plein vol.

     L’une d’elles, Wanda Kulczyk-Rosiewicz, racontera comment on l’a mutilée sur les ordres du Dr Karl Gebhardt. Privées de nerfs, de muscles ou d’os, celles qui s’en tireront comme elle seront surnommées les lapins, car condamnées à sautiller comme eux. Une histoire abjecte, qui offrira l’un des plus beaux moments de résistance de ce camp infernal doté d’une chambre à gaz, de trois fours crématoires, et où l’on pratiqua aussi l’affamement des nourrissons. Un documentaire terrible, mais essentiel.

https://www.tv5unis.ca/ravensbrueck-dans-lenfer-des-femmes-deportees

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