Avec les moyens dont elle dispose – l’eau, le feu,
l’air et le sol.
Alors qu’on s’inquiète de
la pollution croissante de nos rivières, notamment à cause des produits
toxiques utilisés en agriculture, le gouvernement nous rabâche les oreilles avec
sa prétendue impossibilité de contrôler les lobbies des pesticides (qui, il
faut le dire, utilisent des techniques
d’intimidation similaires à celles de la mafia : «si tu ne fais pas ce que je
te dis, je te ruine ou je te tue»).
Le
gouvernement du Québec emploie moins d'agronomes qui peuvent aider les
producteurs à trouver des solutions alternatives pour protéger les cultures.
Leur nombre dans la fonction publique provinciale a chuté en quelques années.
Ils étaient 445 dans la fonction publique provinciale en 2010, ils n'étaient
plus que 351 en 2014. Québec a aussi considérablement réduit ses
subventions dans les programmes de recherche de solutions
plus écologiques. «L'industrie te pousse toujours à être plus performant,
à sortir le plus de rendement, à avoir les champs les plus
propres possible.» ~ Heidi Asnong, agricultrice
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/National/2015/10/21/001-pesticides-quebec-agriculture-rivieres.shtml
Les Grands Reportages OGM, vers une alerte mondiale (Tout savoir)
https://www.youtube.com/watch?v=dFN27TkwLlw
Imaginez la potentielle association morbide entre Monsanto et Bayer...
ouch! Autant se jeter en bas du pont Jacques-Cartier tout de suite. Rien à l’épreuve
de ces psychopathes : on teste l’intégration de gènes humains non seulement dans les plantes, mais dans les animaux, comme les
chèvres par exemple!
Il est nécessaire que le Québec bannisse ces pesticides et se dote d’un
plan d’action sérieux, maintenant. En
ce qui nous concerne il est nécessaire de réaliser que chacun de nos
achats a des conséquences politiques
et environnementales.
Christian
Vélot, docteur en biologie :
«Lors de mes nombreuses conférences grand public
sur les OGM une question revient de façon récurrente : ‘Nous citoyens, que pouvons-nous
faire à notre échelle?’. Face aux OGM, aux pesticides, aux engrais
chimiques et autres merveilles de l'agriculture intensive, c'est souvent le sentiment
d'impuissance qui prédomine, l'impression d'être totalement démuni face à une
machine infernale qui place le respect de l'environnement et la santé publique
à la remorque des intérêts financiers de l'agro-industrie. Et pourtant, comme
le disait très justement Coluche: ‘Il suffirait que les gens n'en veuillent
pas pour que ça ne se vende pas’.
Non,
nous ne sommes pas démunis et notre levier d'action ne se résume pas à glisser
un bulletin dans l'urne tous les cinq ou six ans. Chacun d'entre nous a un pouvoir immense, au quotidien : ‘celui
qui consiste à décider de ce qu'il consomme’. C'est en passant du rôle
de consommateur à celui de consom'acteur que nous pouvons renverser la vapeur. En boycottant les produits hors-saison, en
faisant la démarche d'acheter ceux issus d'une agriculture respectueuse de
l'environnement et de la biodiversité, c'est-à-dire des produits de qualité
garantis, sans ces poisons que sont les pesticides. Consommer bio, ce n'est
pas seulement préserver sa santé, c'est aussi préserver celle de notre planète.
En
devenant consom'acteur, la consommation se transforme en acte militant qui ne
demande aucun engagement personnel, aucune appartenance à une quelconque
organisation. C'est un acte individuel mais d'une efficacité redoutable, car
justement à la portée de tous. À
condition néanmoins d'être suffisamment informé pour ne pas être trompé sur la
marchandise. C'est la mission que se donne ce livret. Il constitue un
fantastique outil pour soutenir et promouvoir l'agriculture biologique et pour
que continue ainsi à se développer la résistance face à tout ceux qui, au nom
des profits à court terme, sont prêts à sacrifier la santé des consommateurs et
d'hypothéquer les générations futures.» Livret Biosom'acteurs, La bio en question,
25 raisons de devenir bio consom'acteur, janvier 2009
Pour mieux comprendre la chaîne OGM
(l’affaire Seralini)
https://www.youtube.com/watch?v=2b3p6mw0ohA
Marketing de
la viande de bœuf : une affaire de «virilité»...
Reportage de Jutta
Pinzler diffusé sur Arte. Ce documentaire traite des conséquences de
l'industrie mondiale de la viande. On oublie totalement que les animaux sont
des êtres vivants et non de simples produits. Sans parler des abattoirs. Et
pour nourrir ces animaux qui fourniront les 40 millions de tonnes de viande
produits chaque année, l'Europe doit importer du fourrage, par exemple du
Paraguay, où quelques gros producteurs profitent de ces commandes tandis que la
majorité de la population subit les conséquences, parfois dramatiques, de
l'utilisation massive des pesticides.
https://www.youtube.com/watch?v=5Xv1H81qy_Q
Réponse aux
projets Anticosti, Plan Nord, Old Harry, Énergie-Est-Ouest, etc. :
L'homme détruit la planète, la faune, les forêts,
pollue les océans, l'homme s'auto détruit, et il s'en moque!
Fondation
Nicolas Hulot pour la nature et l’homme
Créée en 1990, la Fondation Nicolas Hulot pour la
Nature et l'Homme œuvre pour un monde équitable et solidaire qui respecte la
Nature et le bien-être de l’Homme. Elle s’est donné pour mission de proposer et
accélérer les changements de comportements individuels et collectifs, et
soutenir des initiatives environnementales en France comme à l’international
pour engager la transition écologique de nos sociétés.
https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/osons/
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