7 mai 2010

Chaos et destruction

Si vous avez lu WORLDSLATE (sinon, voyez l’introduction), vous avez sans doute remarqué que Roberts aborde l’extinction d’une civilisation, la nôtre, ni plus ni moins. De nombreuses espèces, races et civilisations se sont construites et déconstruites sans arrêt depuis les débuts de l’existence de la terre. Le monde matériel appartient à la troisième dimension, une dimension limitée par la loi de la gravité et de la survie. La quatrième dimension est une dimension non matérielle, il s’agit d’une sorte de salle d’attente où nous allons entre nos allers-retours sur terre, via la réincarnation. La cinquième dimension appartient tout simplement à une autre dimension de notre univers, au-delà de la polarisation.

De ce qu’on en sait maintenant, les civilisations/races évoluent en moyenne sur une période de plus ou moins 10 000 ans. On pourrait comparer cela à la durée du corps physique. On naît, on atteint un sommet, et puis on se déglingue jusqu’à la mort. Bien sûr, la durée du parcours varie selon les individus, et il en est de même des civilisations/races. Il s’agit peut-être d’une sorte de «logique» évolutionnaire. Qu’arrive-t-il à la mort? L’énergie qui habite la forme individuelle se retire. Par analogie, il se produit la même chose avec les immenses masses d’énergie fragmentée qui animent globalement humains et espèces terrestres.

Beaucoup de gens pensent qu’ils ont été «droppés» sur terre par Dieu – le leur - pour la durée d’une seule vie, bonne ou mauvaise, en fonction du hasard. D’autres s’imaginent être piégés ici-bas en raison de la loi karmique. Par ailleurs, des utopistes croient qu’un jour les bons l’emporteront sur les méchants et que la terre redeviendra ce paradis perdu que toutes les légendes religieuses, exotériques et ésotériques ont abondamment exposées.

Ce qui me fascine sur terre, c’est que plus on en appelle à la lumière pour alléger les souffrances de la collectivité, plus la tension et l’opposition entre lumière et noirceur s’accentuent, de sorte que les forces de l’ombre combattent, becs et griffes aiguisés, recourant à toutes les formes de violence et de cruauté disponibles.

À quoi bon transmettre lumière et compassion? À quoi bon espérer un changement de paradigme, une coopération, de la beauté et de l’harmonie?

Le futur d’une partie de l’humanité actuelle est sans doute de quitter la terre pour d’autres aventures, d’autres dimensions de conscience, en résonance avec leur taux vibratoire. En passant, cesser de manger des animaux contribue à élever notre taux vibratoire, non pas parce que les vibrations des animaux sont malsaines, mais parce que c’est l’acte de les tuer et de les manger qui réduit notre fréquence.


De nombreuses races galactiques se sont relayées sur terre, retournant par la suite à leurs systèmes stellaires ou en cinquième dimension. Parfois elles reviennent pour aider au processus d’évolution. Nous n’avons pas conscience que la terre ne se résume pas uniquement à «l’humanité» comme telle – la terre a été utilisée de nombreuses fois par différents groupes qui sont repartis vers leurs étoiles d’origine, pendant des âges et des âges. Après chaque exode, la planète doit se nettoyer et se reconstruire pour accueillir de nouveaux groupes. Méchant job!
Le Fort dévore le Faible
Extrait de « Lie Tseu, Les ailes de la joie », par Tsai Chih Chung; Carthame Éditions, Philo Bédé

Tian de Qi fit un sacrifice au dieu des chemins et invita une centaine de personnes avant de partir en voyage. On lui offrit une oie et un poisson, et Tian déclara :
- Que le ciel est généreux avec l’humanité! Il fait pousser les cinq graines et nourrit poissons et oiseaux pour les humains!
- Oui, oui, vrai, vrai, répondirent les invités.
Un sage dit alors :
- Ce n’est pas vrai, Votre Altesse. Tout ce qui existe entre ciel et terre est apparu comme nous et provient d’une même essence. Nulle espèce n’est plus noble qu’une autre. Simplement, le fort dévore le faible. Les êtres se mangent les uns les autres, mais nul n’existe pour le profit de l’autre. Peut-on dire que ce que l’homme mange n’a été créé que pour lui? Les moustiques et les taons mordent notre peau, les tigres et les loups dévorent notre chair. Le ciel a-t-il créé l’homme pour les moustiques, les taons, les tigres et les loups?
- Euh…
- Tout ce qui existe vient de la même source. La forme est différente, mais non l’essence. Nous sommes juste des éléments de la Nature.
Traduit en langage contemporain :
La terre est un immense restaurant où nous nous mangeons tous les uns et les autres. (Woody Allen)

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