En 2014, la Dr Joane Liu ne mâchait pas ses mots, elle était alors la présidente de Médecins sans frontières international : «L’Ébola donne un nom au bioterrorisme. Avant on pensait seulement à contagion, hot zone, mais là, je pense que c’est un peu la réalité qui a rattrapé la fiction.»
Enfin un médecin qui osait parler des vraies affaires!
Je suis toujours renversée d’entendre des journalistes «officiels» ou le Commun des mortels se pâmer dès qu’il est question de «théorie du complot», et qui qualifient ceux qui en parlent de paranoïaques. «Ils n’ont pas les yeux en face des trous» comme dit l’adage.
Car qu’est-ce qu’un conflit ou une guerre sinon un complot pour s’approprier le bien d’autrui et/ou tuer de prétendus ennemis? Qu’est-ce qui empêche une nation d’enfouir des bombes en territoire convoité et de les faire détonner à distance éventuellement? Nous avons des drones capables de bombarder des cibles à l’autre bout du monde en deux secondes par commande à distance. Et qu’est-ce qui empêche une nation de propager des virus et des bactéries indétectables, invisibles? Rien. Et, la mondialisation fournit d’immenses opportunités. J’aimerais qu’un biochimiste m’explique comment on peut créer un barrage contre des virus et bactéries invisibles qui se transmettent d’humain à humain.
Marc Filterman (Les armes de l’ombre) :
Il faut distinguer les virus des
bactéries. Rappelons qu’un virus est 100 fois moins gros qu’une bactérie. Le
problème, c’est que toutes ces substances sont incontrôlables
en raison de leur taille. Elles peuvent être dissimulées dans une
éprouvette ou même une recharge de stylo, alors qu’elles sont particulièrement
nocives.
Tous les pays ont participé pour
des raisons économiques à la dispersion d’un matériel bactériologique très
important à travers la planète. Si les Américains ont voulu faire continuer les
recherches en Irak, après que les inspecteurs de l’ONU aient pourtant inspecté
tous les sites, c’est parce qu’ils savaient ce qu’ils avaient vendu à ce pays,
et qui n’avait pas été retrouvé. Voilà la vraie raison qu’ils n’ont jamais
dévoilée. Ils n’étaient pas les seuls, les pays d’Europe ont participé à
équiper l’Irak…
L’inconvénient des substances destinées à réaliser ces armes
bactériologiques, c’est qu’elles peuvent se retourner contre leurs créateurs,
utilisateurs ou fournisseurs. Chaque année en Europe, à l’approche d’hiver,
on est confronté à un nouveau type de grippe. Une année elle est espagnole,
puis anglaise, italienne, chinoise, etc. On
peut se poser la question si des laboratoires pharmaceutiques n’ont pas créé
des virus mutants à partir de souches initiales avant de les disperser dans la
nature? Dans quel but? L’argent bien sûr; en fabriquant et en vendant des
centaines de milliers de vaccins le trésor de guerre se chiffre en milliards de
francs. Les services secrets comme la DST ne se sont-ils jamais posé la
question, et ne sont-ils pas arrivés à la conclusion que certains virus
retrouvés dans le métro étaient des fabrications de laboratoire?
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