Illustration : Steve Cutts. Oui, la terre est atteinte d’un cancer incurable causé par des «humans». Faut-il envoyer des fleurs ou une couronne mortuaire?
Selon les climato-sceptiques les humains n’ont aucune responsabilité en matière de réchauffement climatique – s’il existe c’est de la faute de l’univers...
Comprendre le réchauffement climatique en 4 minutes
85 personnes possèdent l'équivalent de ce que la moitié de l’humanité possède. On le sait, on le dénonce, mais ça ne change rien. La corruption est comme un cancer qui se répand et pourrit tout – de la tête à la racine. Cette maladie ronge la vie des femmes et des hommes de la planète. (HUMAN)
L’appropriation des terres par les grandes corporations mondiales a fait en sorte que 85 % de la population se retrouve dans les grandes villes. Les petits agriculteurs ayant perdu leurs moyens de substance s'y réfugient et on les refoule en périphérie, dans des bidonvilles. Comment survivre? Boulots d'esclaves, vol, trafic de drogues, violence, etc. Le cercle vicieux s’installe.
Une personne meurt sous les balles à toutes les deux minutes dans le monde.
Commentaire d'une Américaine au sujet de la polémique entourant les armes :
Dear America, Gun ownership isn’t some inalienable right granted by God. Remember, the Constitution was written by men coming out of a long and bloody war near the end of the 18th century. It was written for their time. It also included the “right” to own a human being. Things change. Folks evolve. ~ Sara Benincasa
HUMAN, un documentaire à voir comme un bilan de la situation planétaire telle que vécue par celles et ceux qui paient la facture de l’indécrottable égocentrisme humain.
Parmi les témoignages, j’ai noté :
Moi, je suis un pauvre.
Je vais vous définir ma pauvreté.
Ce qu’est pour moi la pauvreté.
C’est quand je dois aller à l’école,
mais que je ne peux pas y aller.
Quand je dois manger,
mais que je ne peux pas.
Quand je dois dormir,
mais que je ne peux pas.
Quand mes enfants et ma femme souffrent.
Je n’ai pas le niveau intellectuel suffisant
pour nous sortir de cette situation.
Ni moi ni les miens.
Là, je me sens vraiment pauvre.
Physiquement pauvre, mentalement pauvre.
Et vous, les riches qui m’entendez,
qu’avez-vous à raconter de votre richesse?
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Je sais que plus j’ai d’argent, moins je suis heureux.
Cependant, j’en veux toujours plus.
Et qu’il s’agisse de sexe, d’argent
ou de toutes ces choses éphémères,
tu as toujours du mal à te raisonner,
et à en vouloir moins.
Je suis matérialiste, j’aime les biens matériels,
mais ils ne me rendent heureux qu’un court instant.
Puis je me retrouve face à mes défis familiaux.
Je n’arrive pas à faire sourire une personne dépressive.
Aucun bien matériel ne la rendra heureuse parce que
son cerveau n’est pas heureux.
Je me sens donc frustré qu’il n’y ait aucun remède.
Je ne peux pas agiter une baguette magique
pour que mon fils... aille mieux.
~~~
Les gens les plus généreux que je connais
n’ont pas d’argent.
Et ça devrait être comme ça.
Quand on n’a pas d’argent, on ne voit pas la vie
de la même façon...
Dans notre langue, il n’y a pas de mots pour dire
«s’il te plaît» ou «merci»,
car ce qui est attendu de nous
est qu’on partage et donne ce qu’on a.
Aujourd’hui, on doit dire «s’il te plaît» et «merci».
On doit mendier.
Avant c’était acquis de partager.
C’était une partie de nous-mêmes.
Et pas seulement pour les Aborigènes.
J’imagine que dans le monde entier,
on plaçait ces principes avant l’argent.
Mais aujourd’hui, «c’est à moi».
On dit «c’est à moi!»
On ne partage plus ce qu’on a.
Et ça nous tue en tant qu’humains,
en tant que société, en tant que race.
Quand je dis race, je parle de la race humaine.
Nous refusons l’abri aux autres,
nous leur refusons notre nourriture,
nous leur refusons la survie,
uniquement à cause de l’argent.
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José Alberto Mujica Cordano * :
«Notre façon de vivre et nos valeurs sont l’expression de la société dans laquelle nous vivons. Et on s’y accroche. Peu importe que je sois président [d’Uruguay]. J’ai beaucoup réfléchi à tout ça. J’ai passé plus de dix ans seul dans un cachot. J’ai eu le temps... J’ai passé sept ans sans ouvrir un livre. Ça m’a laissé le temps de réfléchir. Voilà ce que j’ai découvert. Soit on est heureux avec peu de choses, sans s’encombrer, car on a le bonheur en soi, soit on n’arrive à rien. Je ne fais pas l’apologie de la pauvreté, mais l’apologie de la sobriété. Mais nous avons inventé une société de consommation... en quête perpétuelle de croissance. Sans croissance, c’est le drame. On s’est inventé une montagne de besoins superflus. Il faut sans arrêt jeter, acheter, jeter... C’est notre vie qu’on dilapide. Quand j’achète quelque chose, ou quand toi, tu achètes, on ne le paye pas avec de l’argent. On le paye avec le temps de vie qu’il a fallu dépenser pour gagner cet argent. À cette différence près que la vie, elle, ne s’achète pas. La vie ne fait que s’écouler. Et il est lamentable de gaspiller sa vie à perdre sa liberté.»
HUMAN, Vol. 1, 2 et 3 : http://www.human-themovie.org/fr/
English version : https://www.youtube.com/user/HUMANthemovie2015
* José Alberto Mujica Cordano fut président de la république du 1er mars 2010 au 1er mars 2015. Il prêche par l’exemple. Un exemple pour nos médecins que l’austérité n’atteint pas...
Un Président avec les pieds sur terre
Malgré son élection à la Présidence, Pepe Mujica n'en a pas pour autant changé son style de vie. Il a refusé de s'installer dans le palais présidentiel, préférant rester dans sa ferme située en banlieue de Montevideo, dans laquelle il travaille et vit depuis vingt ans avec sa femme Lucía Topolansky, qui partage son passé de guérillero.
Autre originalité peu commune à ce niveau de responsabilité, Pepe Mujica a fait le choix de vivre avec le salaire mensuel moyen de son pays, l'équivalent de 680 euros par mois. Il fait don de 90% du salaire qu'il reçoit pour sa fonction de Président et Commandant en chef de l'armée, soit 9 300 euros, à des organisations caritatives, notamment d'aide au logement et d'éducation. En parallèle de sa charge présidentielle, Mujica continue avec sa femme la culture et la vente de fleurs, un petit commerce qu'ils ont ouvert il y a déjà longtemps.
Peu porté sur les limousines et autres bolides, ce Président se déplace toujours dans sa coccinelle Volkswagen achetée en 1987, sauf pour les déplacements officiels au cours desquels il utilise une simple Chevrolet Corsa. «J'ai vécu comme ça la plupart de ma vie. Je peux vivre avec ce que j'ai» explique-t-il. Sur la déclaration de patrimoine, un devoir pour chaque élu uruguayen, ses seules possessions sont sa Coccinelle bleue, la ferme dans laquelle il vit et qui appartient à sa femme, deux tracteurs et du matériel agricole. Ce président ne possède ni dettes, ni compte bancaire.
Cet ascétisme peu commun lui a valu le titre de «Président le plus pauvre du monde» par de nombreux médias. Interviewé par les journalistes sur le sujet, la réponse de Pepe Mujica est surprenante : «On m'appelle le président le plus pauvre, mais je ne me sens pas pauvre. Les pauvres sont ceux qui travaillent uniquement pour avoir un style de vie dépensier, et qui en veulent toujours plus...» De cette philosophie de vie qu'il a développée pendant ses années d'emprisonnement, Pepe Mujica dénonce la société de consommation, qui selon lui incite l'homme à «vivre pour travailler» et non «travailler pour vivre». C'est ce qu'il qualifie «d'esclavagisme» moderne. «C'est une question de liberté» conclut-il.
Article intégral : lejournalinternational.fr; 18 juillet 2013
«Vous avez tous des montres mais vous n’avez pas le temps.» (Parole de sage)
«La grande révolution, le grand virage, c’est le passage de la société de la croissance industrielle à la société de la vie durable.» ~ Joanna Macy, écophilosophe et activiste
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À-CÔTÉ POSITIF
Surtout quand on songe à tous les arbres qui ont été abattus à cause de l’agrile du frêne.
375 000 arbres pour le verdissement du Grand Montréal
Dans la continuité du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) et du Plan d’action canopée de la Ville de Montréal, le projet 375 000 arbres entend augmenter de 3 % l’indice canopée de la région métropolitaine de Montréal en plantant 375 000 nouveaux arbres d’ici 2017.
La région écologique du Grand Montréal renferme la biodiversité la plus riche du Québec, ses meilleures terres agricoles et la moitié de sa population. La création d’une ceinture et trame verte et bleue vise à assurer une cohabitation harmonieuse entre la ville, la nature et l’agriculture en se dotant d’une planification à l’échelle de l’écosystème. Depuis les années 1960, la région a perdu la moitié de ses milieux humides et de ses forêts, en plus de perdre un tiers de ses terres agricoles. La création de la ceinture verte du Grand Montréal vise à renverser cette tendance.
1. Financement
Tous les acteurs de la région montréalaise sont invités à soutenir financièrement le programme.
2. Appels de propositions
Deux appels de proposition sont lancés par an aux organismes planteurs de la région, pour qu’ils soumettent un projet de plantation.
3. Comité scientifique
Après chaque appel de proposition, un comité scientifique se réunit pour évaluer la viabilité écologique des projets présentés.
4. Plantation
Les plantations ont lieu chaque année, au printemps et à l’automne.
5. Identification
Une fois que les arbres sont plantés, nous envoyons les codes d’identification aux citoyens, entreprises et autres organisations qui ont rendu leur plantation possible!
Appels aux entreprises
Plantez 375 000 arbres avec nous et devenez partenaire d’un ambitieux programme de verdissement qui apportera des bénéfices à votre entreprise, à vos employés et à votre communauté!
- Partenaire forêt : 10 000 arbres et plus
- Partenaire boisé : 5000 arbres et plus
- Partenaire arboretum : 1000 arbres et plus (Club des 100 entreprises)
- Partenaire : 100 arbres et plus
http://375000arbres.org/projet/
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