Ou ça :
Ce serait fantastique si l’on cessait de nous prendre pour des imbéciles. C’est à la fois ironique et pathétique de voir comment certains experts scientifiques et médias «officiels» minimisent les effets des catastrophes environnementales.
Prenons Fukushima, ce sinistre exemple de «profit vs humanité». L’air et l’eau n’ont aucune frontière, on le sait. Alors, qui a besoin de150 études scientifiques pour comprendre que les particules radioactives et autres déjections toxiques se propagent sur toute la planète? En définitive, nous en paierons la facture, tous autant que nous sommes.
Prenons Haïti. La souche du choléra a été introduite par les casques bleus d’un contingent népalais de la mission de l'ONU dont les déjections ont pollué une importante rivière au nord de Port-au-Prince. L'épidémie a fait plus de 8000 morts depuis octobre 2010 et a infecté près de 650 000 personnes. Faut l’faire, ils étaient sensés aider.
Prenons Mégantic. On essaie de nous faire croire que les dégâts ne sont pas aussi graves que ce que la Société pour vaincre la pollution avance (parce que les échantillons avaient été prélevés peu après la catastrophe). Du pétrole, c’est du pétrole. Je dirais aux gens de Mégantic : fiez-vous à votre intuition plutôt qu’aux études; ou surveillez les poissons et les oiseaux morts sur les rives du lac (à moins qu’ils ne soient définitivement englués au fond du lac, ou vérifiez s’il n’y a pas d’animaux malades aux alentours – les animaux sont nos baromètres en matière de pollution.
Prenons les sinkholes (dolines) qu’on dirait de plus en plus fréquents. Voici une explication scientifique très instructive :
Les dolines peuvent se former partout où il y a des roches solubles dans le sous-sol. C’est ce qu’on appelle un «terrain karstique» selon Randall Orndorff, directeur de l’Eastern Geology and Paleoclimate Science Center – United States Geological Survey.
Les roches solubles qui peuvent former des dolines contiennent du calcaire, du gypse et du sel. Les précipitations abondantes sont un ingrédient clé pour l’ouverture d’un gouffre. Une fois infiltrée dans le souterrain, l'eau devient acide et, sans un drainage adéquat, elle peut créer une sorte de piscine propice aux dolines. (…)
Les dolines peuvent également être artificielles, c’est-à-dire sans que des roches solubles soient présentes sous terre. Selon l'USGS, une tuyauterie qui fuit, de vieux puits miniers et un dysfonctionnement dans le traitement des eaux usées sont trois exemples attribuables à la négligence humaine.
Les dolines survenant dans les zones urbaines sont dangereuses car tandis que la roche se dissout dans l'eau, des trous et des cavernes se forment sous la terre. À un certain moment ils deviennent suffisamment énormes pour provoquer des effondrements. La canalisation des aqueducs et des égouts est déjà présente dans le sous-sol. Selon Orndorff, au fur et à mesure que l'eau infiltre le souterrain, les infrastructures (conduites d'eaux usées et tuyaux d'aqueduc) s’érodent avec le temps et créent des cavernes qui contribuent à la formation de dolines.
Des dolines naturelles peuvent aussi se former en raison de sécheresses et de pluies abondantes. Dans le cas d'une période de sécheresse, la nappe phréatique peut chuter et perdre la stabilité qu'elle avait auparavant. En outre, lorsque le calcaire se dissout, il forme un sol argileux qui retient beaucoup d'eau. Quand le sol argileux sèche, il perd son lien cohésif, et peut potentiellement causer un affaissement du sol.
Source – article complet :
http://www.accuweather.com/en/weather-news/sinkholes-proven-to-be-dangero/10802869
Et Montréal est une île où l’on ne finit pas d’empiler les
buildings, les parcs à condos, et le monde… And what about New York? OMG!
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Voici donc un texte sorti de mon classeur de vieilles
photocopies – non identifié, désolée
mais à l’époque on ne se souciait pas de la propriété intellectuelle (commentaire
au sujet de la propriété intellectuelle dans cet article si ça vous
intéresse : http://situationplanetaire.blogspot.ca/2013/01/meme-gaia-est-fatiguee.html ). -------
Bref, de mémoire, ce document date du début des années 80.
Encore une fois on constate que le seuil critique a été dépassé depuis longtemps :
Notre manque flagrant d’égard et d’empathie envers la planète elle-même (notamment à travers la surpopulation et la propagation de substances toxiques dans l’atmosphère et dans le sol) a atteint un seuil critique.
Nous nous moquions des anciens Romains qui préparaient leur nourriture dans des récipients en plomb. Nous les jugions insensés, stupides et irresponsables, alors même qu’ils n'avaient aucun moyen de prévoir les conséquences à long terme de l’empoisonnement au plomb. De notre côté, nous n'avons aucune excuse puisque nous connaissons les maux qu’entraînent l’accumulation des déchets chimiques, des émanations industrielles toxiques, des insecticides, des herbicides et autres. Nous sommes conscients des dangers, des possibles catastrophes, et pourtant, cette pollution continue et, en fait, elle s'intensifie. Les avantages financiers résultant de cette négligence crasse comptent-ils plus que le sort du monde et des générations à venir? Les conséquences des décisions actuelles sont largement sous-estimées, et cette mentalité arriviste axée sur la surexploitation, l’opulence, le profit et le prestige ne peut continuer encore très longtemps avant que d’autres graves répercussions deviennent apparentes.
La surpopulation est le principal problème dont découlent tous les autres. Considérant l'utilisation abusive des ressources, il y a trop de gens qui vivent sur terre en ce moment (1). Famines, pestes, guerres, catastrophes écologiques et autres calamités majeures dérivent de ce problème. Et à cause des changements climatiques, l’agriculture subit des contrecoups dramatiques. Les problèmes rencontrés en certaines régions ne sont que la «pointe de l'iceberg», car ces changements climatiques finiront par affecter les terres agricoles partout, même si pour le moment, les changements se font sentir plus lentement en certains pays. D’où le problème de la distribution alimentaire, qui d’ailleurs, a toujours été un problème. La possibilité de conflits armés (si minimes soient-ils) provoqués par la famine est très réelle et ces conflits ne pourront probablement pas être entièrement évités.
Les menaces de guerre nucléaire sont évidemment bien connues, et ce spectre hante la planète depuis longtemps. Le plus navrant est ce perpétuel besoin de tester les armes nucléaires. Peu importe les prétextes invoqués pour déclencher ces explosions (attaquer des nations dites hostiles ou tester en zones «inoccupées») les particules rejetées dans l'atmosphère sont extrêmement dangereuses. Elles s’accumulent et se propagent, multipliant les risques de cancers, de mutations génétiques, de stérilité et quantité d’autres problèmes de santé dus à la contamination – identiques à ceux qu’on observe chez les employés des centrales nucléaires.
Aux substances nucléaires radioactives s’ajoutent bien d’autres substances nocives provenant des hydrocarbures, des dépotoirs, des eaux usées non traitées, des puits contaminés en particulier dans les pays technologiquement moins avancés. Le problème de la pollution vient tout de suite après celui de la surpopulation en matière de gravité. Plusieurs régions du monde sont maintenant inhabitables à cause des poisons qui ont été répandus de manière irresponsable; et cela prendra plusieurs générations avant qu’elles ne redeviennent habitables. Il est tragique de penser que tout cela n’est pas nécessaire pour produire de l’énergie. D’autres sources pourraient fournir autant d’énergie, sinon plus, à moindre coût et sans nuire à l'environnement; l’énergie solaire et l’énergie géothermique par exemple. L’exploitation des marées, si l’on se donnait la peine de l’étudier sérieusement, pourrait facilement produire de l’énergie. L’amélioration des piles et des techniques de stockage rendrait ces méthodes «naturelles» plus efficaces, plus économiques, et n’introduirait presque pas d’éléments dommageables à l’environnement. Les combustibles fossiles ne sont nécessaires pour se transporter. Il est possible d’adapter les techniques des générations précédentes, comme la force motrice de la vapeur par exemple; ce qui ne veut pas dire circuler lentement en voiturettes avec pas plus de deux passagers…
Par ailleurs, les sommes colossales investies dans l’armement par les nations pourraient être utilisées à meilleur escient – considérant que l’unique vocation des armes est de détruire et tuer… La production d’armes est l’une des industries les plus lucratives, et celle-ci procure énormément de pouvoir et de prestige aux fabricants, notamment en milieu politique. Le système ne sert qu’à aggraver les problèmes. Si la mentalité globale, actuellement orientée sur les bénéfices et le prestige, bifurquait vers l’élimination de la toxicité et de la misère, alors ceux qui sont avides de pouvoir, de profit et de prestige n’auraient pas le choix de se tourner vers des activités pouvant mettre fin à ces problèmes.
Encore une fois on constate que le seuil critique a été dépassé depuis longtemps :
Notre manque flagrant d’égard et d’empathie envers la planète elle-même (notamment à travers la surpopulation et la propagation de substances toxiques dans l’atmosphère et dans le sol) a atteint un seuil critique.
Nous nous moquions des anciens Romains qui préparaient leur nourriture dans des récipients en plomb. Nous les jugions insensés, stupides et irresponsables, alors même qu’ils n'avaient aucun moyen de prévoir les conséquences à long terme de l’empoisonnement au plomb. De notre côté, nous n'avons aucune excuse puisque nous connaissons les maux qu’entraînent l’accumulation des déchets chimiques, des émanations industrielles toxiques, des insecticides, des herbicides et autres. Nous sommes conscients des dangers, des possibles catastrophes, et pourtant, cette pollution continue et, en fait, elle s'intensifie. Les avantages financiers résultant de cette négligence crasse comptent-ils plus que le sort du monde et des générations à venir? Les conséquences des décisions actuelles sont largement sous-estimées, et cette mentalité arriviste axée sur la surexploitation, l’opulence, le profit et le prestige ne peut continuer encore très longtemps avant que d’autres graves répercussions deviennent apparentes.
La surpopulation est le principal problème dont découlent tous les autres. Considérant l'utilisation abusive des ressources, il y a trop de gens qui vivent sur terre en ce moment (1). Famines, pestes, guerres, catastrophes écologiques et autres calamités majeures dérivent de ce problème. Et à cause des changements climatiques, l’agriculture subit des contrecoups dramatiques. Les problèmes rencontrés en certaines régions ne sont que la «pointe de l'iceberg», car ces changements climatiques finiront par affecter les terres agricoles partout, même si pour le moment, les changements se font sentir plus lentement en certains pays. D’où le problème de la distribution alimentaire, qui d’ailleurs, a toujours été un problème. La possibilité de conflits armés (si minimes soient-ils) provoqués par la famine est très réelle et ces conflits ne pourront probablement pas être entièrement évités.
Les menaces de guerre nucléaire sont évidemment bien connues, et ce spectre hante la planète depuis longtemps. Le plus navrant est ce perpétuel besoin de tester les armes nucléaires. Peu importe les prétextes invoqués pour déclencher ces explosions (attaquer des nations dites hostiles ou tester en zones «inoccupées») les particules rejetées dans l'atmosphère sont extrêmement dangereuses. Elles s’accumulent et se propagent, multipliant les risques de cancers, de mutations génétiques, de stérilité et quantité d’autres problèmes de santé dus à la contamination – identiques à ceux qu’on observe chez les employés des centrales nucléaires.
Aux substances nucléaires radioactives s’ajoutent bien d’autres substances nocives provenant des hydrocarbures, des dépotoirs, des eaux usées non traitées, des puits contaminés en particulier dans les pays technologiquement moins avancés. Le problème de la pollution vient tout de suite après celui de la surpopulation en matière de gravité. Plusieurs régions du monde sont maintenant inhabitables à cause des poisons qui ont été répandus de manière irresponsable; et cela prendra plusieurs générations avant qu’elles ne redeviennent habitables. Il est tragique de penser que tout cela n’est pas nécessaire pour produire de l’énergie. D’autres sources pourraient fournir autant d’énergie, sinon plus, à moindre coût et sans nuire à l'environnement; l’énergie solaire et l’énergie géothermique par exemple. L’exploitation des marées, si l’on se donnait la peine de l’étudier sérieusement, pourrait facilement produire de l’énergie. L’amélioration des piles et des techniques de stockage rendrait ces méthodes «naturelles» plus efficaces, plus économiques, et n’introduirait presque pas d’éléments dommageables à l’environnement. Les combustibles fossiles ne sont nécessaires pour se transporter. Il est possible d’adapter les techniques des générations précédentes, comme la force motrice de la vapeur par exemple; ce qui ne veut pas dire circuler lentement en voiturettes avec pas plus de deux passagers…
Par ailleurs, les sommes colossales investies dans l’armement par les nations pourraient être utilisées à meilleur escient – considérant que l’unique vocation des armes est de détruire et tuer… La production d’armes est l’une des industries les plus lucratives, et celle-ci procure énormément de pouvoir et de prestige aux fabricants, notamment en milieu politique. Le système ne sert qu’à aggraver les problèmes. Si la mentalité globale, actuellement orientée sur les bénéfices et le prestige, bifurquait vers l’élimination de la toxicité et de la misère, alors ceux qui sont avides de pouvoir, de profit et de prestige n’auraient pas le choix de se tourner vers des activités pouvant mettre fin à ces problèmes.
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(1) Par exemple, en 1950, la population des États-Unis se situait à environ 180 millions d’individus; aujourd’hui (2013) est elle évaluée à environ 315 millions.
COMMENTAIRE
Plus j’avance, plus je crois que le seul et unique problème sur terre est d’avoir conçu des créatures contraintes à se manger les unes les autres… Vraiment stupide. Si «dieu» est un être d’amour comme certains le prétendent, comment aurait-il pu créer pareille absurdité?
Si le sujet vous intéresse :
http://airkarma-mestengo.blogspot.ca/2010/11/chapitre-1-terra-mart-le-buffet-du.html
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