La réaction des lobbyistes et promoteurs de l’industrie nucléaire,
pétrolifère et schisteuse concernant la fermeture de Gentilly-2 et le moratoire «Plan
Nord» n’a rien d’étonnant. Dans ce milieu, on n’a pas l’air de comprendre du tout l’importance de respirer de l’air pur, de boire de l’eau potable
et de manger des aliments sains.
Je suis d'accord avec Jean-René Dufort (Infoman) qui disait ce matin :
«J’aime mieux être pauvre que mourir contaminé!»
Troquer 5000 emplois en industrie létale, pouvant exterminer
des milliers de personnes (sans
parler de faune et de flore),
contre autant d’emplois sinon plus pour déclasser
Gentilly, décontaminer le fleuve Saint-Laurent, etc., et bien vivre : voilà le problème à résoudre.
À chaque semaine 2,5 propriétés agraires sont abandonnées/vendues
au Québec en raison du manque de soutien gouvernemental et pour bien d'autres motifs que l'on connait très bien.
Anecdote
À partir de 1906, plusieurs jours par semaine, Albert
Bigelow Paine, accompagné d’un sténographe, se rendait chez Mark Twain qui lui
dictait pêlemêle souvenirs, impressions et opinions que l’on retrouve dans Autobiographie éditée par A.B. Paine en
1924 et dans Biographie publiée en
1912. Albert Bigelow Paine rapporte une phrase de Mark Twain où l’auteur, mort en
1910, apparait comme un précurseur du Bertolt Brecht de 1928 à Berlin. «Erst kommt das Fressen, dann kommt die Moral…»,
chante-t-on dans L’Opéra de quat’ sous :
d’abord la bouffe, la morale ne vient qu’après.
Mark Twain a
dit un jour à Albert Bigelow Paine :
«La chose
importante, ce n’est pas la morale, ni le savoir ni la civilisation. Un homme
peut se débrouiller fort bien sans tout cela, mais il ne peut le faire sans
quelque chose à manger…»
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