21 septembre 2012

Quand manger est un "luxe"


La réaction des lobbyistes et promoteurs de l’industrie nucléaire, pétrolifère et schisteuse concernant la fermeture de Gentilly-2 et le moratoire «Plan Nord» n’a rien d’étonnant. Dans ce milieu, on n’a pas l’air de comprendre du tout l’importance de respirer de l’air pur, de boire de l’eau potable et de manger des aliments sains.
 
Je suis d'accord avec Jean-René Dufort (Infoman) qui disait ce matin :
«J’aime mieux être pauvre que mourir contaminé!» 
 
Troquer 5000 emplois en industrie létale, pouvant exterminer des milliers de personnes (sans parler de faune et de flore), contre autant d’emplois sinon plus pour déclasser Gentilly, décontaminer le fleuve Saint-Laurent, etc., et bien vivre : voilà le problème à résoudre.
 
À chaque semaine 2,5 propriétés agraires sont abandonnées/vendues au Québec en raison du manque de soutien gouvernemental et pour bien d'autres motifs que l'on connait très bien.
 
Anecdote
 
À partir de 1906, plusieurs jours par semaine, Albert Bigelow Paine, accompagné d’un sténographe, se rendait chez Mark Twain qui lui dictait pêlemêle souvenirs, impressions et opinions que l’on retrouve dans Autobiographie éditée par A.B. Paine en 1924 et dans Biographie publiée en 1912. Albert Bigelow Paine rapporte une phrase de Mark Twain où l’auteur, mort en 1910, apparait comme un précurseur du Bertolt Brecht de 1928 à Berlin. «Erst kommt das Fressen, dann kommt die Moral…», chante-t-on dans L’Opéra de quat’ sous : d’abord la bouffe, la morale ne vient qu’après.
 
Mark Twain a dit un jour à Albert Bigelow Paine :
«La chose importante, ce n’est pas la morale, ni le savoir ni la civilisation. Un homme peut se débrouiller fort bien sans tout cela, mais il ne peut le faire sans quelque chose à manger…»
 

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