John Unger et son chien Schoep
Photo : Hanna Stonehouse Hudson, aout 2012
Cet homme du Wisconsin et son chien se sont retrouvés sous
les feux des projecteurs lorsque cet instantané, publié sur Facebook, a été vu
par des millions de personnes à travers le monde.
Selon Granite Broadcasting (Northland's NewsCenter), une image vaut mille mots, certes, mais le plus récent cliché d'Hannah Stonehouse Hudson en vaut des millions.
Il adore ce chien, il en prend soin; sa vie tourne autour de
ce chien. John Unger et Schoep (un
chiot adopté d’un refuge) ont passé
près de vingt ans ensemble. «Nous avions envie de travailler avec un chien victime
de maltraitance. Nous avons discuté et conclu que ce que nous voulions faire, c’était
aider un animal à vivre son plein potentiel», dit Unger. Il lui est difficile
de parler de leur compagnonnage car la longue vie heureuse de Shoep, âgé de 19
ans, tire à sa fin.
«Ce qu'il signifie pour moi? Je ne peux pas l’exprimer avec
des mots.»
Shoep souffre d'arthrite et a du mal à dormir. Pour soulager
ses douleurs, Unger l’emmène se baigner, et ainsi, il s’endort dans ses bras.
«Nous ne serons pas en mesure de le faire encore longtemps. Alors,
à chaque fois, c'est un moment d’émotion plutôt spécial. La joie de la baignade
soulage sa douleur, du moins en partie, de sorte qu’il arrive à se détendre»,
disait Unger avec Schoep à ses côtés.
Hudson a immortalisé ce moment à la perfection, et sa photo,
vue trois millions de fois, se résume à un mot : AMOUR.
«Ce sont deux êtres merveilleux, et si vous pouvez retirer quelque
chose de cet instantané, prenez l'amour et transmettez-le à d'autres personnes»,
suggère Hudson.
«Vous donnez de l’amour, et cet amour revient dix fois; voilà
ce que je veux que les gens retiennent de cette photo», dit Unger.
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COMMENTAIRE
Cette photo est touchante et rend à merveille les sentiments d’abandon,
de confiance et de paix que procure l’amour
vrai, désintéressé mais combien tangible. J'ai en mémoire pareils moments vécus avec mes animaux de compagnie. C’est plus rare entre humains en raison des barrières égotiques qu’érige notre fabuleux orgueil.