Samedi, il
faisait très beau. Alors beaucoup de «confiné.e.s» ont envahi les espaces verts
pour prendre l’air. La Ville de Montréal ferme donc les stationnements de
certains grands parcs pour favoriser le maintien de la distanciation physique. Ainsi,
les stationnements des parcs La Fontaine, Maisonneuve, Jarry, Frédéric-Back et
du parc-nature de l'Île-de-la-Visitation, seront fermés à compter de dimanche. Dans
un communiqué publié samedi soir, les autorités expliquent avoir pris cette
décision, car, même si les Montréalais respectent les consignes de façon
générale, «en ce samedi ensoleillé, certains parcs de la métropole ont été
largement fréquentés».
«Oui,
j’aimerais dénoncer des gens qui ne vivent pas dans la peur.»
LA STASI DE LA COVID-19
La
pandémie est un excellent prétexte pour instaurer un contrôle de masse
plus intrusif, à l’aide d’applications de traçage numérique des infectés ou de
bracelets (tels que ceux des prisonniers); on n’est pas loin de la micropuce obligatoire
implantée dans le corps.
La pandémie accélère le processus :
– Contrôle / isolement
/ mise en quarantaine des populations
– Effondrement
de l'économie et des marchés boursiers
– Société
sans argent liquide – Selon des tests scientifiques, l’argent comptant ne
comporte pas plus de risque de contamination que d’autres objets de ‘paiement
sans contact’ comme les terminaux de cartes de crédit, les claviers à NIP et
même les téléphones. L’éventuelle disparition des paiements en espèces
entraînerait de très nombreuses difficultés, en particulier pour les personnes
qui ne possèdent pas de téléphone intelligent ou de connexion Internet, encore
très nombreuses. L’on craint aussi que si l’argent comptant disparaît, les
autorités puissent retracer plus facilement les faits et gestes de la population
pour mieux la contrôler – le développement incroyable des applications de
paiement électronique en Chine au cours des cinq dernières années l’a démontré.
(La Presse)
– Déploiement
de la 5G
– Surveillance
numérique universelle
– Vaccination
forcée
– Micropuçage
ID2020 – L’Alliance ID2020, comme on l’appelle, en collaboration avec
l’«Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination», espère surveiller
chaque être humain vivant sur Terre. Il s'agit d'une alliance de partenaires
public-privé, dont des agences des Nations unies et la société civile. Ce
programme d'identification électronique utilise la vaccination généralisée
comme plateforme pour l'identité numérique. La micropuce à destination humaine
est un circuit intégré ou un transpondeur RFID encapsulé dans un tube de verre
de silicate et implanté dans le corps d'un être humain. L’implant sous-cutané
contient généralement un numéro d'identification unique qui peut être lié à
l'information contenue dans une base de données externe, telles que
l'identification personnelle, les antécédents médicaux, les médicaments, les
allergies et les informations de contact. Bien que les terrains d’essai du
programme ID2020 se trouvent principalement dans le Tiers-Monde, le groupe
travaille aussi avec des états américains pour commencer à vacciner les gens
par micropuce. À Austin, au Texas, par exemple, la population des sans-abri est
maintenant exploitée comme cobaye collectif pour le programme de vaccination
par micropuce d’ID2020, qui, selon le groupe, aidera à «autonomiser» les
sans-abri en leur donnant soi-disant un «contrôle» sur leurs données
personnelles. ID2020, et plusieurs autres partenaires collaborent avec les
sans-abri et les prestataires de services qui s’engagent avec eux à développer
une plate-forme d’identité numérique basée sur une Blockchain appelée MyPass
pour permettre aux sans-abri de disposer de leurs propres données d’identité.»
(Chris Burt pour BiometricUpdate.com) Cette alliance veut que tous les humains
soient «vaccinés» avec des puces de pistage numériques qui créeront un système
de surveillance transparent permettant de gérer les populations du monde avec
facilité. Tout cela prépare le public à un éventuel mandat de vaccination par
micropuce, qui sera nécessaire pour chaque individu afin d’acheter et de vendre
des biens. Les systèmes d’identité numérique
seront nécessaires pour l’accès des individus aux services et aux moyens de
subsistance.
Surveillés et dociles?
Alexandre
Klein
Le Devoir /
Idées / 2 mai 2020
C’est au tour
de Justin Trudeau de se laisser séduire par les sirènes des applications de
pistage. Mercredi dernier, le premier ministre affirmait que le gouvernement
fédéral était en discussion avec plusieurs entreprises en vue de produire des
applications de localisation des personnes ayant été en contact avec un ou une
malade. Avec le déconfinement qui se profile, les dispositifs de prise en
charge de la pandémie tendent à se diversifier. Aux mesures classiques de
quarantaine succède la mise en place de dispositifs de contrôle inédits, qu’on
aurait aisément pu qualifier de dystopiques il y a encore quelques semaines.
Après les drones équipés de haut-parleurs
qu’on a vu rappeler des citoyens récalcitrants à l’ordre en Chine puis à Paris,
ce sont maintenant des dispositifs de pistage qui fleurissent un peu partout à
travers le monde. En France, l’application Stop-Covid est ainsi mise en avant
par le gouvernement comme un outil nécessaire au déconfinement, tandis que de
l’autre côté de l’Atlantique, les compagnies rivales Apple et Google sont
associées pour produire une application pour remonter la chaîne de
transmission. À Toulouse, une entreprise propose même des bracelets électroniques pour suivre les malades du coronavirus.
Nous sommes entrés, sans trop nous en rendre compte, dans une ère nouvelle,
annonciatrice de ce que risque d’être le monde de demain.
Car, si partout on nous assure que ces
mesures seront temporaires, l’Histoire tend à nous rendre sceptiques. En effet,
les décisions prises en temps de crise
sont (trop) souvent devenues les fondements du monde d’après. Ce fut le
cas, par exemple, des mesures exceptionnelles adoptées aux États-Unis après le
11 septembre 2001 (le Patriot Act), ou en France dans la foulée des attentats
de 2015 (l’état d’urgence), qui se sont inscrites durablement dans le droit et
les usages communs de ces deux pays. Mais plus essentiellement encore, il faut
se rappeler que c’est sur le modèle de la gestion de la peste que s’est établi,
au cours de l’époque moderne, le mode d’organisation du pouvoir qui qualifie
nos sociétés occidentales.
[...]
Caricature :
Serge Chapleau, La Presse 01.05.2020
La clôture et
le quadrillage du territoire, l’identification et la surveillance constante des
individus, appelés à être «dociles» comme le rappelait récemment la ministre de
la Sécurité publique Geneviève Guilbault, assuraient le contrôle des villes lors
des pestes.
...Les
décisions que nous prenons actuellement sont loin d’être anecdotiques ou
simplement temporaires. Elles participent au contraire de la construction du
monde de demain. Et c’est pour cela que nous nous devons d’être prudents. [...]
Ainsi, plutôt que d’opter, dans l’urgence, pour des solutions technologiques
soi-disant efficientes en matière de contrôle épidémiologique, mais
certainement très coûteuses en matière de libertés publiques, prenons le temps
et le soin de considérer le devenir démocratique de nos sociétés, car c’est
aussi cela qui se joue dans nos choix actuels de gestion de la pandémie.
Ottawa jongle avec l'idée d'une
application pour tracer les cas de COVID-19
Ottawa
discute avec une douzaine d'entreprises de la possibilité d’utiliser votre
téléphone cellulaire pour vous suivre à la trace, a appris Radio-Canada. Une
question de santé publique qui soulève des questions sur la protection de la
vie privée.
Avec qui êtes-vous entré en contact
aujourd’hui? Avez-vous contracté le nouveau coronavirus? L’avez-vous refilé à
quelqu’un sans le savoir? À l’ère du déconfinement, obtenir ces réponses
rapidement peut faire toute la différence.
La solution se trouve peut-être dans votre
téléphone cellulaire. Grâce aux données GPS ou Bluetooth, la santé publique
peut retracer la chaîne de contamination. De nombreux pays le font déjà, comme
la Corée du Sud, Singapour et l’Australie.
Les autorités de santé publique canadiennes
trouvent l’outil «intéressant», pour obtenir «les meilleurs moyens de trouver
absolument tous les cas, tous les contacts et de faire un bon suivi», indique
le docteur Howard Njoo, sous-administrateur en chef de la santé publique du
Canada.
Margaret Atwood disait à propos de la surveillance
des citoyens :
«Quand les temps sont durs, les gens
troquent volontiers leur liberté si quelqu’un leur dit : ‘Je suis un puissant leader et je vais m’occuper de vous’. Si vous
vouliez transformer une démocratie en régime totalitaire, vous présenteriez la
chose de façon détournée : ‘En vue de
préserver votre liberté, vous devrez sans doute la sacrifier pour le moment.
Pour préserver la liberté, nous devons la démolir.’»
Atwood mentionnait avoir ébauché son roman La servante écarlate (The Handmaid’s
Tale) en 1984, alors qu’elle vivait à Berlin Ouest, toujours séparée par le mur.
«L’empire soviétique était bien installé et ne devait pas s’effondrer avant
cinq ans. Chaque dimanche, les Forces de l’air de l’Allemagne de l’Est diffusaient
des booms soniques pour nous signaler leur proximité. Durant mes visites dans
différents pays du Rideau de fer – Tchécoslovaquie, Allemagne de l’Est – j’ai
vécu la défiance, le sentiment d’être toujours épiée, les silences, les
changements de sujet, les façons biaisées de transmettre l’information, et cela
a eu une influence sur ce que j’étais en train d’écrire. De même que la
réaffectation des édifices : ‘cela
appartenait à ..., mais ils ont disparu’. J’ai entendu ce genre d’histoires
plusieurs fois.»
En quoi consistait la Stasi?
Wikipédia
Le ministère
de la Sécurité d’État (Ministerium für Staatssicherheit, MfS), dit la Stasi
(abréviation de Staatssicherheit), était le service de police politique, de renseignements,
d'espionnage et de contre-espionnage de la République démocratique allemande
(RDA) créé le 8 février 1950. Sous tutelle du gouvernement de la RDA, la Stasi
était désignée comme «le bouclier et le glaive du parti» (Schild und Schwert
der Partei) par la propagande du régime.
Au moment de sa dissolution, elle comptait
environ 91 000 agents officiels et 175 000 informateurs, soit 1 % de la
population est-allemande. La Stasi comportait donc 266 000 agents et
constituait une surveillance très présente et très efficace mais certains
services et certains employés étaient chargés de tâches sans rapport avec la
surveillance comme au Département des finances ou au Département armements et
services chimiques, ou assuraient d’autres types de fonctions régaliennes que
l’espionnage de la population comme le contrôle des passeports et des
frontières par le Département principal VI, la répression des fugitifs ayant
été coordonnée par un service distinct (le ZKG). Les archives de la Stasi
contiennent le fichage de plusieurs millions de personnes, en premier lieu des
citoyens de la République démocratique allemande, mais aussi de la République
fédérale d'Allemagne et d'autres États étrangers.
«Que lisons-nous dans
un dossier personnel de la Stasi?»
Cairn Info
Quiconque a
vécu en RDA savait que la Stasi travaillait avec des espions et connaissait ses
méthodes de surveillance comme le contrôle postal, l’écoute des communications
téléphoniques, la mise en place de micros dans les locaux, la vidéosurveillance
ou encore la filature. En revanche, avant l’ouverture des dossiers personnels,
on ne pouvait que spéculer sur l’ampleur et la méticulosité de cette
surveillance ; les avis sur la question étaient d’ailleurs très partagés.
Les protocoles d’écoute sont des
transcriptions de bandes magnétiques enregistrées lors de la mise sur écoute de
certaines salles ou de certains téléphones ou, encore, lors de
vidéosurveillances. Ils demeurent difficiles à lire, notamment parce que le
locuteur n’est pas toujours identifié et que certains passages restent
incompréhensibles. Le contenu en est généralement politiquement insignifiant.
En revanche, ces comptes rendus livrent des renseignements sur les différents
de nature privée ayant pu exister entre les personnes surveillées, sur leur
état d’esprit et leurs problèmes quotidiens. En fait, les dossiers ne
contiennent pas uniquement des éléments relatifs aux discussions entre les
personnes placées au cœur de la procédure de surveillance, c’est-à-dire, dans
le cas présent, mon ancien mari et moi-même, ni même uniquement des indications
sur ce qui se passait dans notre appartement. Ils recèlent aussi des
informations sur d’autres personnes, recueillies également en d’autres lieux,
mais en rapport avec nous. J’y ai notamment retrouvé la transcription d’une
discussion nocturne entre un homme et une femme à propos de l’état de notre couple,
et j’ai alors pu lire ce que nos amis avaient dit de nous en notre absence.
Procès verbal d’observation
Deuxième type
de documents contenus dans les dossiers personnels, les protocoles
d’observation livrent, sur des pages entières, des informations du genre :
«Cercle II a quitté son immeuble à 8 heures
15 munie du sac à course déjà identifié, elle est entrée à 8 heures 22 dans la
boulangerie à l’angle de la rue Dimitroff, elle en est ressortie avec un sac
plein à 8 heures 29. Le contenu de celui-ci n’a pas pu être identifié...»
Ces comptes rendus consignent toutefois
toutes les personnes saluées, dans la rue, ou tout simplement ayant échangé un
mot avec «Cercle II». Celles-ci étaient ensuite généralement soumises à un
contrôle d’identité. La seule chose intéressante dans ces dossiers pour la
personne surveillée, c’est d’apprendre à quelle fréquence et à quelles
occasions elle a été observée et, plus encore, de découvrir à quels moments
elle a effectivement réussi à tromper ses observateurs. Beaucoup d’opposants
avaient en effet l’habitude des filatures. Il existait plusieurs «trucs» pour
savoir si l’on était l’objet ou non d’une filature, et différentes méthodes
pour tenter d’y échapper – lorsque cela s’avérait important. Il était possible
notamment de passer par les arrière-cours berlinoises et de ressortir dans une
autre rue. Toutefois, ces ruses ne réussissaient pas toujours.
LA DETTE
La question
qui hante le petit hamster cérébral des Canadiens :
Pourquoi l’aide massive de l’État,
d'où vient l'argent et qui payera la facture?
Le point de
vue plutôt optimiste d’un économiste :
Par contre, notre dette envers la terre dépasse notre
capacité de rembourser.
Inspiré de
l’ouvrage à succès de Margaret Atwood Comptes
et légendes (la dette et la face cachée de la richesse), le documentaire La
dette de Jennifer Baichwal présente la dette sous une perspective
fascinante en la décrivant comme une construction de l’imaginaire, et observe
son influence sur les relations, les sociétés, les structures dirigeantes et le
sort de la planète.
Réalisé par
Jennifer Baichwal - 2011 | 85 min
Anglais /
sous-titrage français
Production :
Office National du Film du Canada (ONF)
Citations
Margaret
Atwood :
Selon la
théorie économique appelée «effet de diffusion» : il est bon que les
riches s’enrichissent dans la mesure où une partie de leur richesse «tombera»
goutte à goutte jusqu’à ceux qui occupent les échelons inférieurs de
l’économie. Notons que la métaphore veut qu’il s’agisse non pas d’un déluge,
mais d’un robinet qui fuit.
Que se passe-t-il lorsqu’on ne s’acquitte
pas de ses dettes, qu’on n’est pas capable ou qu’on s’y refuse? Que se
passe-t-il? Et cette question en soulève une autre : que se passe-t-il
lorsque les dettes sont, de par leur nature même, du genre qu’on ne peut pas
rembourser avec de l’argent?
J’ouvre une parenthèse pour réfléchir au mot
«vengeance» qui, d’après le dictionnaire Oxford, vient du latin revindicare. Et revindicare est dérivé de vindicare,
c’est-à-dire revendiquer, défendre, délivrer et rendre la liberté (à un
esclave, par exemple). Ainsi, se venger de quelqu’un, c’est s’affranchir de
nouveau. Jusque là, en effet, vous n’êtes pas libre. C’est que vous êtes
l’esclave de votre haine obsessionnelle de l’autre, de votre propre désir de
vengeance. Le compte à régler est d’ordre psychique, et le genre de dette qu’on
ne peut rembourser avec de l’argent est aussi d’ordre psychique. C’est une
blessure de l’âme.
Raj Patel :
Où
aboutissent les tomates qui viennent d’Immokalee [Floride]? Elles sont partout,
de Walmart à McDonald. Elles semblent peu chères dans les supermarchés ou dans
les hamburgers. Donc on ne se rend pas compte qu’on est redevables aux ouvriers
qui sont payés moins que le salaire minimum et travaillent dans des conditions
dégradantes et inhumaines [des conditions extrêmes d’esclavage], parce que
cette dette ne s’inscrit jamais dans nos consciences. Comme consommateurs, nous
sommes encouragés à ne jamais penser aux procédés de production des biens et
services que nous consommons.
Le système qui a provoqué tout cela, qui
nous a promis la prospérité, c’est l’économie de marché (free market). Mais la liberté, dans l’économie de marché, n’est pas
pour tous. C’est la liberté de ceux qui ont de l’argent. Dans une économie de
marché, vous n’avez que la liberté que votre argent vous procure, et le pouvoir
qu’à son tour il vous confère. Si vous êtes pauvre, la liberté n’est pas une
chose à votre portée. Donc les agents les plus libres sont les grandes sociétés
et les super-riches, le reste d’entre nous, nous vivons avec les conséquences
environnementales et sociales de leurs actes.
Un autre mot pour dette : compensation.
Photo :
Jae C. Hong
Casi Callaway (Mobile Baykeeper Team)
La dette
colossale engendrée par l’explosion de la plateforme de BP Oil dans le golfe du
Mexique n’est ni remboursable ni compensable. Il faudra encore des décennies
avant que golfe ne commence réellement à se remettre de cette catastrophe. Le
montant «compensatoire» versé par BP était ridicule.
Premièrement,
ils auraient dû retirer le pétrole : utiliser les bateaux disponibles pour
siphonner tout le pétrole qu’ils trouvaient dans le golfe. Deuxièmement, il
aurait fallu faire brûler ce pétrole. Et troisièmement, peu importe ce qu’ils
tentaient de faire, il n’aurait pas fallu les laisser utiliser des dispersants
chimiques – c’est mauvais, c’est toxique, c’est poison, et c’était la pire
chose qu’ils pouvaient faire. Et ils l’ont fait, pas seulement en surface mais
jusqu’au fonds.
William Rees
:
Les humains
sont devenus une race dévoyée. On partage avec d’autres espèces deux
caractéristiques écologiques importantes. La première est la tendance à remplir
entièrement tout habitat accessible. La deuxième est la tendance à utiliser
toutes les ressources disponibles. Mais on est la seule à avoir enlevé le
couvercle de la marmite pour nous permettre de croître indéfiniment.
Presque tous les pays vivent dans un état
qu’on appelle de «déficit écologique». Ils dépassent leur capacité domestique,
leur biocapacité. Donc, chaque année, comme ils sont dans cet état de
dépassement, leur déficit augmente et s’ajoute à la dette écologique, que l’on
pourrait comparer à la partie de l’écosphère qui a été appauvrie suite à la
surexploitation humaine.
La simple réalité est que la plupart des
pays riches sont ceux qui contribuent le plus au déficit écologique annuel et à
la dette écologique croissante qu’on les humains envers la planète. Et
franchement, on n’a plus d’autre choix que de reculer.
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