3 mai 2020

Pistage des covidés-19 et dette

Ce que j’aime du confinement, c’est le SILENCE. La réduction de la stressante pollution sonore – vacarme de construction, de circulation, d’autoroutes bondées, de pétarades de motos, de concerts de klaxons; et olfactive – smog, gaz et autres. On peut enfin entendre les oiseaux, c’est formidable. Je ne veux pas que ça redevienne comme avant. Quelle planète bruyante!

Samedi, il faisait très beau. Alors beaucoup de «confiné.e.s» ont envahi les espaces verts pour prendre l’air. La Ville de Montréal ferme donc les stationnements de certains grands parcs pour favoriser le maintien de la distanciation physique. Ainsi, les stationnements des parcs La Fontaine, Maisonneuve, Jarry, Frédéric-Back et du parc-nature de l'Île-de-la-Visitation, seront fermés à compter de dimanche. Dans un communiqué publié samedi soir, les autorités expliquent avoir pris cette décision, car, même si les Montréalais respectent les consignes de façon générale, «en ce samedi ensoleillé, certains parcs de la métropole ont été largement fréquentés».

«Oui, j’aimerais dénoncer des gens qui ne vivent pas dans la peur.»

LA STASI DE LA COVID-19

La pandémie est un excellent prétexte pour instaurer un contrôle de masse plus intrusif, à l’aide d’applications de traçage numérique des infectés ou de bracelets (tels que ceux des prisonniers); on n’est pas loin de la micropuce obligatoire implantée dans le corps.
   La pandémie accélère le processus :
– Contrôle / isolement / mise en quarantaine des populations  
– Effondrement de l'économie et des marchés boursiers
– Société sans argent liquide – Selon des tests scientifiques, l’argent comptant ne comporte pas plus de risque de contamination que d’autres objets de ‘paiement sans contact’ comme les terminaux de cartes de crédit, les claviers à NIP et même les téléphones. L’éventuelle disparition des paiements en espèces entraînerait de très nombreuses difficultés, en particulier pour les personnes qui ne possèdent pas de téléphone intelligent ou de connexion Internet, encore très nombreuses. L’on craint aussi que si l’argent comptant disparaît, les autorités puissent retracer plus facilement les faits et gestes de la population pour mieux la contrôler – le développement incroyable des applications de paiement électronique en Chine au cours des cinq dernières années l’a démontré. (La Presse)
– Déploiement de la 5G
– Surveillance numérique universelle  
– Vaccination forcée

Photo : Un chirurgien insère un implant sous-cutané à un scientifique Britannique, le Dr Mark Gasson, dans sa main gauche avec une puce RFID (16 mars 2009)

– Micropuçage ID2020 – L’Alliance ID2020, comme on l’appelle, en collaboration avec l’«Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination», espère surveiller chaque être humain vivant sur Terre. Il s'agit d'une alliance de partenaires public-privé, dont des agences des Nations unies et la société civile. Ce programme d'identification électronique utilise la vaccination généralisée comme plateforme pour l'identité numérique. La micropuce à destination humaine est un circuit intégré ou un transpondeur RFID encapsulé dans un tube de verre de silicate et implanté dans le corps d'un être humain. L’implant sous-cutané contient généralement un numéro d'identification unique qui peut être lié à l'information contenue dans une base de données externe, telles que l'identification personnelle, les antécédents médicaux, les médicaments, les allergies et les informations de contact. Bien que les terrains d’essai du programme ID2020 se trouvent principalement dans le Tiers-Monde, le groupe travaille aussi avec des états américains pour commencer à vacciner les gens par micropuce. À Austin, au Texas, par exemple, la population des sans-abri est maintenant exploitée comme cobaye collectif pour le programme de vaccination par micropuce d’ID2020, qui, selon le groupe, aidera à «autonomiser» les sans-abri en leur donnant soi-disant un «contrôle» sur leurs données personnelles. ID2020, et plusieurs autres partenaires collaborent avec les sans-abri et les prestataires de services qui s’engagent avec eux à développer une plate-forme d’identité numérique basée sur une Blockchain appelée MyPass pour permettre aux sans-abri de disposer de leurs propres données d’identité.» (Chris Burt pour BiometricUpdate.com) Cette alliance veut que tous les humains soient «vaccinés» avec des puces de pistage numériques qui créeront un système de surveillance transparent permettant de gérer les populations du monde avec facilité. Tout cela prépare le public à un éventuel mandat de vaccination par micropuce, qui sera nécessaire pour chaque individu afin d’acheter et de vendre des biens. Les systèmes d’identité numérique seront nécessaires pour l’accès des individus aux services et aux moyens de subsistance.

Surveillés et dociles?
Alexandre Klein
Le Devoir / Idées / 2 mai 2020

C’est au tour de Justin Trudeau de se laisser séduire par les sirènes des applications de pistage. Mercredi dernier, le premier ministre affirmait que le gouvernement fédéral était en discussion avec plusieurs entreprises en vue de produire des applications de localisation des personnes ayant été en contact avec un ou une malade. Avec le déconfinement qui se profile, les dispositifs de prise en charge de la pandémie tendent à se diversifier. Aux mesures classiques de quarantaine succède la mise en place de dispositifs de contrôle inédits, qu’on aurait aisément pu qualifier de dystopiques il y a encore quelques semaines.
   Après les drones équipés de haut-parleurs qu’on a vu rappeler des citoyens récalcitrants à l’ordre en Chine puis à Paris, ce sont maintenant des dispositifs de pistage qui fleurissent un peu partout à travers le monde. En France, l’application Stop-Covid est ainsi mise en avant par le gouvernement comme un outil nécessaire au déconfinement, tandis que de l’autre côté de l’Atlantique, les compagnies rivales Apple et Google sont associées pour produire une application pour remonter la chaîne de transmission. À Toulouse, une entreprise propose même des bracelets électroniques pour suivre les malades du coronavirus. Nous sommes entrés, sans trop nous en rendre compte, dans une ère nouvelle, annonciatrice de ce que risque d’être le monde de demain.
   Car, si partout on nous assure que ces mesures seront temporaires, l’Histoire tend à nous rendre sceptiques. En effet, les décisions prises en temps de crise sont (trop) souvent devenues les fondements du monde d’après. Ce fut le cas, par exemple, des mesures exceptionnelles adoptées aux États-Unis après le 11 septembre 2001 (le Patriot Act), ou en France dans la foulée des attentats de 2015 (l’état d’urgence), qui se sont inscrites durablement dans le droit et les usages communs de ces deux pays. Mais plus essentiellement encore, il faut se rappeler que c’est sur le modèle de la gestion de la peste que s’est établi, au cours de l’époque moderne, le mode d’organisation du pouvoir qui qualifie nos sociétés occidentales.
[...]  

Caricature : Serge Chapleau, La Presse 01.05.2020
La clôture et le quadrillage du territoire, l’identification et la surveillance constante des individus, appelés à être «dociles» comme le rappelait récemment la ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault, assuraient le contrôle des villes lors des pestes. 

...Les décisions que nous prenons actuellement sont loin d’être anecdotiques ou simplement temporaires. Elles participent au contraire de la construction du monde de demain. Et c’est pour cela que nous nous devons d’être prudents. [...] Ainsi, plutôt que d’opter, dans l’urgence, pour des solutions technologiques soi-disant efficientes en matière de contrôle épidémiologique, mais certainement très coûteuses en matière de libertés publiques, prenons le temps et le soin de considérer le devenir démocratique de nos sociétés, car c’est aussi cela qui se joue dans nos choix actuels de gestion de la pandémie.


Ottawa jongle avec l'idée d'une application pour tracer les cas de COVID-19

Ottawa discute avec une douzaine d'entreprises de la possibilité d’utiliser votre téléphone cellulaire pour vous suivre à la trace, a appris Radio-Canada. Une question de santé publique qui soulève des questions sur la protection de la vie privée.
   Avec qui êtes-vous entré en contact aujourd’hui? Avez-vous contracté le nouveau coronavirus? L’avez-vous refilé à quelqu’un sans le savoir? À l’ère du déconfinement, obtenir ces réponses rapidement peut faire toute la différence.
   La solution se trouve peut-être dans votre téléphone cellulaire. Grâce aux données GPS ou Bluetooth, la santé publique peut retracer la chaîne de contamination. De nombreux pays le font déjà, comme la Corée du Sud, Singapour et l’Australie.
   Les autorités de santé publique canadiennes trouvent l’outil «intéressant», pour obtenir «les meilleurs moyens de trouver absolument tous les cas, tous les contacts et de faire un bon suivi», indique le docteur Howard Njoo, sous-administrateur en chef de la santé publique du Canada.


Margaret Atwood disait à propos de la surveillance des citoyens :

«Quand les temps sont durs, les gens troquent volontiers leur liberté si quelqu’un leur dit : ‘Je suis un puissant leader et je vais m’occuper de vous’. Si vous vouliez transformer une démocratie en régime totalitaire, vous présenteriez la chose de façon détournée : ‘En vue de préserver votre liberté, vous devrez sans doute la sacrifier pour le moment. Pour préserver la liberté, nous devons la démolir.’»
   Atwood mentionnait avoir ébauché son roman La servante écarlate (The Handmaid’s Tale) en 1984, alors qu’elle vivait à Berlin Ouest, toujours séparée par le mur. «L’empire soviétique était bien installé et ne devait pas s’effondrer avant cinq ans. Chaque dimanche, les Forces de l’air de l’Allemagne de l’Est diffusaient des booms soniques pour nous signaler leur proximité. Durant mes visites dans différents pays du Rideau de fer – Tchécoslovaquie, Allemagne de l’Est – j’ai vécu la défiance, le sentiment d’être toujours épiée, les silences, les changements de sujet, les façons biaisées de transmettre l’information, et cela a eu une influence sur ce que j’étais en train d’écrire. De même que la réaffectation des édifices : ‘cela appartenait à ..., mais ils ont disparu’. J’ai entendu ce genre d’histoires plusieurs fois.»

En quoi consistait la Stasi?
Wikipédia

Le ministère de la Sécurité d’État (Ministerium für Staatssicherheit, MfS), dit la Stasi (abréviation de Staatssicherheit), était le service de police politique, de renseignements, d'espionnage et de contre-espionnage de la République démocratique allemande (RDA) créé le 8 février 1950. Sous tutelle du gouvernement de la RDA, la Stasi était désignée comme «le bouclier et le glaive du parti» (Schild und Schwert der Partei) par la propagande du régime.
   Au moment de sa dissolution, elle comptait environ 91 000 agents officiels et 175 000 informateurs, soit 1 % de la population est-allemande. La Stasi comportait donc 266 000 agents et constituait une surveillance très présente et très efficace mais certains services et certains employés étaient chargés de tâches sans rapport avec la surveillance comme au Département des finances ou au Département armements et services chimiques, ou assuraient d’autres types de fonctions régaliennes que l’espionnage de la population comme le contrôle des passeports et des frontières par le Département principal VI, la répression des fugitifs ayant été coordonnée par un service distinct (le ZKG). Les archives de la Stasi contiennent le fichage de plusieurs millions de personnes, en premier lieu des citoyens de la République démocratique allemande, mais aussi de la République fédérale d'Allemagne et d'autres États étrangers.

«Que lisons-nous dans un dossier personnel de la Stasi?»
Cairn Info   

Quiconque a vécu en RDA savait que la Stasi travaillait avec des espions et connaissait ses méthodes de surveillance comme le contrôle postal, l’écoute des communications téléphoniques, la mise en place de micros dans les locaux, la vidéosurveillance ou encore la filature. En revanche, avant l’ouverture des dossiers personnels, on ne pouvait que spéculer sur l’ampleur et la méticulosité de cette surveillance ; les avis sur la question étaient d’ailleurs très partagés.
   Les protocoles d’écoute sont des transcriptions de bandes magnétiques enregistrées lors de la mise sur écoute de certaines salles ou de certains téléphones ou, encore, lors de vidéosurveillances. Ils demeurent difficiles à lire, notamment parce que le locuteur n’est pas toujours identifié et que certains passages restent incompréhensibles. Le contenu en est généralement politiquement insignifiant. En revanche, ces comptes rendus livrent des renseignements sur les différents de nature privée ayant pu exister entre les personnes surveillées, sur leur état d’esprit et leurs problèmes quotidiens. En fait, les dossiers ne contiennent pas uniquement des éléments relatifs aux discussions entre les personnes placées au cœur de la procédure de surveillance, c’est-à-dire, dans le cas présent, mon ancien mari et moi-même, ni même uniquement des indications sur ce qui se passait dans notre appartement. Ils recèlent aussi des informations sur d’autres personnes, recueillies également en d’autres lieux, mais en rapport avec nous. J’y ai notamment retrouvé la transcription d’une discussion nocturne entre un homme et une femme à propos de l’état de notre couple, et j’ai alors pu lire ce que nos amis avaient dit de nous en notre absence.

Procès verbal d’observation
Deuxième type de documents contenus dans les dossiers personnels, les protocoles d’observation livrent, sur des pages entières, des informations du genre :
   «Cercle II a quitté son immeuble à 8 heures 15 munie du sac à course déjà identifié, elle est entrée à 8 heures 22 dans la boulangerie à l’angle de la rue Dimitroff, elle en est ressortie avec un sac plein à 8 heures 29. Le contenu de celui-ci n’a pas pu être identifié...»
   Ces comptes rendus consignent toutefois toutes les personnes saluées, dans la rue, ou tout simplement ayant échangé un mot avec «Cercle II». Celles-ci étaient ensuite généralement soumises à un contrôle d’identité. La seule chose intéressante dans ces dossiers pour la personne surveillée, c’est d’apprendre à quelle fréquence et à quelles occasions elle a été observée et, plus encore, de découvrir à quels moments elle a effectivement réussi à tromper ses observateurs. Beaucoup d’opposants avaient en effet l’habitude des filatures. Il existait plusieurs «trucs» pour savoir si l’on était l’objet ou non d’une filature, et différentes méthodes pour tenter d’y échapper – lorsque cela s’avérait important. Il était possible notamment de passer par les arrière-cours berlinoises et de ressortir dans une autre rue. Toutefois, ces ruses ne réussissaient pas toujours.

LA DETTE

La question qui hante le petit hamster cérébral des Canadiens :
Pourquoi l’aide massive de l’État, d'où vient l'argent et qui payera la facture?

Le point de vue plutôt optimiste d’un économiste :

Par contre, notre dette envers la terre dépasse notre capacité de rembourser.


Inspiré de l’ouvrage à succès de Margaret Atwood Comptes et légendes (la dette et la face cachée de la richesse), le documentaire La dette de Jennifer Baichwal présente la dette sous une perspective fascinante en la décrivant comme une construction de l’imaginaire, et observe son influence sur les relations, les sociétés, les structures dirigeantes et le sort de la planète.

Réalisé par Jennifer Baichwal - 2011 | 85 min
Anglais / sous-titrage français
Production : Office National du Film du Canada (ONF)

Citations

Margaret Atwood :

Selon la théorie économique appelée «effet de diffusion» : il est bon que les riches s’enrichissent dans la mesure où une partie de leur richesse «tombera» goutte à goutte jusqu’à ceux qui occupent les échelons inférieurs de l’économie. Notons que la métaphore veut qu’il s’agisse non pas d’un déluge, mais d’un robinet qui fuit.
   Que se passe-t-il lorsqu’on ne s’acquitte pas de ses dettes, qu’on n’est pas capable ou qu’on s’y refuse? Que se passe-t-il? Et cette question en soulève une autre : que se passe-t-il lorsque les dettes sont, de par leur nature même, du genre qu’on ne peut pas rembourser avec de l’argent?
   J’ouvre une parenthèse pour réfléchir au mot «vengeance» qui, d’après le dictionnaire Oxford, vient du latin revindicare. Et revindicare est dérivé de vindicare, c’est-à-dire revendiquer, défendre, délivrer et rendre la liberté (à un esclave, par exemple). Ainsi, se venger de quelqu’un, c’est s’affranchir de nouveau. Jusque là, en effet, vous n’êtes pas libre. C’est que vous êtes l’esclave de votre haine obsessionnelle de l’autre, de votre propre désir de vengeance. Le compte à régler est d’ordre psychique, et le genre de dette qu’on ne peut rembourser avec de l’argent est aussi d’ordre psychique. C’est une blessure de l’âme.

Raj Patel :

Où aboutissent les tomates qui viennent d’Immokalee [Floride]? Elles sont partout, de Walmart à McDonald. Elles semblent peu chères dans les supermarchés ou dans les hamburgers. Donc on ne se rend pas compte qu’on est redevables aux ouvriers qui sont payés moins que le salaire minimum et travaillent dans des conditions dégradantes et inhumaines [des conditions extrêmes d’esclavage], parce que cette dette ne s’inscrit jamais dans nos consciences. Comme consommateurs, nous sommes encouragés à ne jamais penser aux procédés de production des biens et services que nous consommons.
   Le système qui a provoqué tout cela, qui nous a promis la prospérité, c’est l’économie de marché (free market). Mais la liberté, dans l’économie de marché, n’est pas pour tous. C’est la liberté de ceux qui ont de l’argent. Dans une économie de marché, vous n’avez que la liberté que votre argent vous procure, et le pouvoir qu’à son tour il vous confère. Si vous êtes pauvre, la liberté n’est pas une chose à votre portée. Donc les agents les plus libres sont les grandes sociétés et les super-riches, le reste d’entre nous, nous vivons avec les conséquences environnementales et sociales de leurs actes.
   Un autre mot pour dette : compensation.

Photo : Jae C. Hong 

Casi Callaway (Mobile Baykeeper Team)

La dette colossale engendrée par l’explosion de la plateforme de BP Oil dans le golfe du Mexique n’est ni remboursable ni compensable. Il faudra encore des décennies avant que golfe ne commence réellement à se remettre de cette catastrophe. Le montant «compensatoire» versé par BP était ridicule. 
   Premièrement, ils auraient dû retirer le pétrole : utiliser les bateaux disponibles pour siphonner tout le pétrole qu’ils trouvaient dans le golfe. Deuxièmement, il aurait fallu faire brûler ce pétrole. Et troisièmement, peu importe ce qu’ils tentaient de faire, il n’aurait pas fallu les laisser utiliser des dispersants chimiques – c’est mauvais, c’est toxique, c’est poison, et c’était la pire chose qu’ils pouvaient faire. Et ils l’ont fait, pas seulement en surface mais jusqu’au fonds.

William Rees :

Les humains sont devenus une race dévoyée. On partage avec d’autres espèces deux caractéristiques écologiques importantes. La première est la tendance à remplir entièrement tout habitat accessible. La deuxième est la tendance à utiliser toutes les ressources disponibles. Mais on est la seule à avoir enlevé le couvercle de la marmite pour nous permettre de croître indéfiniment.
   Presque tous les pays vivent dans un état qu’on appelle de «déficit écologique». Ils dépassent leur capacité domestique, leur biocapacité. Donc, chaque année, comme ils sont dans cet état de dépassement, leur déficit augmente et s’ajoute à la dette écologique, que l’on pourrait comparer à la partie de l’écosphère qui a été appauvrie suite à la surexploitation humaine.
   La simple réalité est que la plupart des pays riches sont ceux qui contribuent le plus au déficit écologique annuel et à la dette écologique croissante qu’on les humains envers la planète. Et franchement, on n’a plus d’autre choix que de reculer.

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