Photo : Le Devoir
On comprend que les familles veulent retrouver les restes de leurs parents et amis le plus rapidement possible.
Mais, ne pourrait-on pas avoir un minimum de compassion envers les pompiers, les enquêteurs et les travailleurs de terrain? Ces derniers risquent de graves problèmes de santé en raison de l’extrême chaleur et des émanations toxiques provenant des piscines de pétrole qu’ils fouillent. Et eux, ils sont encore vivants… D’autant que récupérer les dépouilles à toute vitesse dans des conditions aussi malsaines (psychologiquement et physiquement) ne ressuscitera personne.
Un peu de sagesse s’impose. Pourquoi ne pas faire une pause de quelques jours, changer de rythme, attendre que le ciel soit moins incandescent? Je suis persuadée que les sinistrés seraient tout à fait capables d’accepter cela malgré leur souffrance et leur impatience.
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COMMENTAIRE
C’est terrible de voir comment une seule catastrophe – une seule! – peut causer d’infinis dégâts en chaîne (on ne peut même pas le figurer encore). Espérons seulement qu’elle suscitera une vraie remise en question des carburants fossiles – utilisation, production et transport.
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