Un convoi de 73 wagons-citernes transportant du pétrole a déraillé sur la voie ferrée qui traverse Lac-Mégantic. Quatre wagons ont explosé avec les conséquences qu'on connait.
Le convoi était soi-disant en attente d’un changement de conducteur. Blocage des freins défectueux? Est-il courant de laisser pareil engin sans surveillance, ne serait-ce que 5 minutes? Vu le poids de la charge, le train aurait glissé de lui-même et pris de la vitesse, de sorte qu’il roulait à quelque 50 km, sans conducteur à bord.
«Un train sans conducteur ravage le centre-ville de Lac-Mégantic
Le porte-parole Christophe Journet, de la compagnie Montreal, Maine and Atlantic Railway, confirme qu'il n'y avait pas de conducteur à bord du train, qui était sous pilotage automatique.»
http://www.radio-canada.ca/regions/estrie/2013/07/06/001-explosion-lac-megantic-train.shtml
Considérant la toxicité du produit : bienvenue au royaume des supra-inconscients!
«La dépendance au pétrole, ça se soigne.»
~ CP Tardif (internaute sur le site R.C.)
Statistiques - barils de pétrole se bringuebalant sur nos rails :
Le nombre de wagons-citernes est passé de 500 à 140 000 depuis 2009. Il y a quatre ans, les trains transportaient 300 000 barils de pétrole par année. Aujourd'hui, 84 000 millions de barils de brut circulent sur les voies ferrées canadiannes. (Radio Canada)
!!!
Mais où va donc tout ce pétrole?!
Nous avons le choix :
- viser l’argent et la croissance économique à tous crins et mourir asphyxiés dans la boue de pétrole ou brûler vifs
ou bien
- commencer maintenant à modifier notre consommation et passer aux alternatives
Reportage photo
Source http://www.spiq.ca/v2/ailleurs/2013_07_06_Incendie_Lac-Megantic/index.html
«Je suis photographe pour SPIQ.ca depuis 9 ans. J'ai couvert plusieurs interventions incendie. Cependant, ce matin à mon réveil, jamais je n'aurais cru vivre une journée si bouleversante. Voici le récit de cette journée qui n'aurait jamais dû exister.»
~ René Jobin, photographe http://spiq.ca/
(Site partenaire au Service de protection contre l’incendie de la ville de Québec)
C’est le genre de catastrophe qui, malheureusement, donnera du galon aux pipelines.
Pour ceux qui pensent comme cet internaute que :
Le transport par oléoduc reste de loin le plus sécuritaire. Beaucoup moins risqué pour l'environnement et la sécurité que le bateau ou le train. À méditer pour ceux qui s'opposent aux pipelines, tout en se fermant les yeux sur l'alternative qui est encore plus dangereuse. À moins que les citoyens renoncent à leur bien-aimé "char". On peut toujours rêver. (Dominique Brayard) voyez l’article suivant :
http://gaetanpelletier.wordpress.com/2013/01/17/nigeria-voler-du-petrole-pour-vivre/
On ne compte plus les déversements et les fuites causés par des bris de conduits d'oléoducs… L'on trouve des données stupéfiantes sur Internet.
Et le gaz naturel? À vous de juger :
Le torchage pétrolier
Les Grands reportages (RDI) présentaient récemment un documentaire (Carbonisés : les pétroliers ennemis du climat) sur le gaspillage du gaz naturel, le sous-produit des forages pétroliers. De grandes sociétés pétrolières brûlent chaque année l’équivalent du tiers de la demande en gaz naturel de l’Europe et relâche du même coup 400 millions de tonnes de gaz à effet de serre.
À ce propos :
http://www.irinnews.org/fr/report/75859/nigeria-le-torchage-du-gaz-une-pratique-pr%C3%A9judiciable-aux-communaut%C3%A9s-du-delta
Enfin, si la question vous intéresse,
voyez le libellé «Série noire»
Même sujet :
http://artdanstout.blogspot.ca/2013/07/catastrophe-imprevisible.html
COMMENTAIRE
Au fait, savez-vous ce qui se passe dans le corps quand on brûle vif?
Le corps ne meurt pas immédiatement, de même que le sang ne s’assèche pas d’un seul coup sous la chaleur cuisante des flammes. Il commence par bouillonner en sifflant, puis il se répand à flots et s’évacue par les orifices du corps, notamment les yeux et les pores de la peau. Ensuite, commence la carbonisation.
Je songe donc aux personnes qui ont vécu ce supplice la nuit dernière à Lac-Mégantic, et aussi à tous les animaux en train de brûler vif dans le Nord du Québec; et je suis triste, horrifiée et révoltée.
COMMENTAIRE
Au fait, savez-vous ce qui se passe dans le corps quand on brûle vif?
Le corps ne meurt pas immédiatement, de même que le sang ne s’assèche pas d’un seul coup sous la chaleur cuisante des flammes. Il commence par bouillonner en sifflant, puis il se répand à flots et s’évacue par les orifices du corps, notamment les yeux et les pores de la peau. Ensuite, commence la carbonisation.
Je songe donc aux personnes qui ont vécu ce supplice la nuit dernière à Lac-Mégantic, et aussi à tous les animaux en train de brûler vif dans le Nord du Québec; et je suis triste, horrifiée et révoltée.
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