Du pétrole s'échappe de la plate-forme pétrolière qui a explosé mardi au large des États-Unis avant de sombrer dans les fonds marins du Golfe du Mexique deux jours plus tard, ont annoncé le groupe pétrolier britannique BP et les gardes-côtes. "Selon nos estimations, mais ce ne sont que des estimations, les fuites de pétrole représentent 1 000 barils par jour", a déclaré Ron Rybarczyk, porte-parole de BP, le locataire de la plate-forme."Mais ce ne sont que des estimations" - en effet, et probablement la plus basse mesure…
BP est en train de faire son choix entre deux options pour mettre fin à cet écoulement. L'une consiste à utiliser du matériel préexistant sur la plate-forme pour colmater les brèches. L'autre, qui nécessite plus de temps, consiste à injecter du ciment dans le conduit concerné par les fuites. Actuellement, le mauvais temps qui sévit sur le golfe bloque les efforts pour contenir la pollution.Ouais, l’équivalent d’un Band-Aid sur une hémorragie… Hier, une journaliste disait une énormité : "Nous ne savons pas encore si cette fuite aura des répercussions sur les écosystèmes et les espèces marines de la côte louisianaise." On nous prend pour des cons avec un grand C?
Toutes les grandes nations peuvent scanner/contrôler la planète d’un bout à l’autre par satellite. Comment se fait-il qu’on soit incapable de détecter les failles d’une plate-forme sous-marine? Comment se fait-il qu’on n’a pas encore instauré un mode de surveillance à l’échelle internationale pour mettre en quarantaine les cargos désuets ou défectueux?
Qu’attendons-nous pour limiter l’utilisation du pétrole au STRICT nécessaire? WAKE UP!
Saviez-vous que les premiers gisements de pétrole ont été découverts en Pennsylvanie en 1859? Connaissez-vous toutes les utilisations du pétrole? Effarent. Pour de l’information succincte et claire visitez cet excellent site : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/petrole/index.shtml
Pétrole et relations internationales de 1945 à 2003
Les raisons de la fluctuation des cours depuis 2003
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Les principaux pays producteurs et consommateurs de pétrole
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Les utilisations du pétrole
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Dans Repères : Chronologie du pétrole
Je me permets de reproduire quelques extraits d’un article paru dans le Figaro. Notez la date.
LE FIGARO
Sauver les océans
CHRISTOPHE DORÉ ET CYRIL HOFSTEIN
Publié le 16 février 2007
Le procès de l'Erika, dont les victimes de la marée noire espèrent un milliard d'euros pour préjudice écologique, posera-t-il enfin la bonne question : celle de la responsabilité, individuelle ou collective, face à la pollution des océans? Car les menaces, malgré quelques améliorations, sont plus que jamais présentes et imprévisibles. Le 9 février dernier, un pétrolier grec transportant 110 000 tonnes de brut s'est abîmé au large de la Finlande, faisant craindre une nouvelle marée noire. Un fléau spectaculaire qui ne représente pourtant qu'une part infime - à peine 2,5% - des produit toxiques qui empoisonnent nos mers. Le reste? Des dégazages sauvages, nos rejets domestiques, agricoles et industriels passant par les rivières et près de 200 000 tonnes d'hydrocarbures dispersées dans l'atmosphère, puis rabattues par les pluies... Sait-on que chaque année une centaine de grand navires disparaissent engloutis, cargaison comprise? Les fonds marins sont jonchés d'épaves, des plus accueillantes pour les crustacés, aux plus dangereuses... Tels les combustibles nucléaires des sous-marins russes de la région de Mourmansk, véritable Tchernobyl marin. Le phosphore et l'azote asphyxient la mer Baltique, dont au moins un tiers est considéré comme cliniquement mort par les scientifiques. Les sacs plastiques étouffent les tortues marines qui les prennent pour des méduses. Rien que sur les côtes du golfe de Gascogne, on estime à 50 millions le nombre de déchets non biodégradables à moyen terme! Comme pour le réchauffement climatique, une prise de conscience a lieu. Scientifiques et écologistes en sont convaincus : il faut envisager l'océan non plus comme notre poubelle ultime mais comme l'espace d'équilibre des générations futures. «Vieil océan, il n'y aurait rien d'impossible à ce que tu caches dans ton sein de futures utilités pour l'homme», écrivait le poète Isidore Ducasse, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Neuf milliards d'individus, dès la fin du XXIe, pourraient payer très cher l'immobilisme qui transformerait ce «vieil océan» en désert stérile.
Quand les mers étouffent
L'oiseau a été reconnu grâce à la bague qu'il portait à la patte. Matricule DA225561. Après le naufrage de l'Erika, ce petit guillemot de Troïl avait été sauvé par le centre de soins de Saint-Vio, dans la baie d'Audierne. Nettoyé, il avait repris son vol en janvier 2000. Sept ans de liberté. Jusqu'au 6 février 2007. Là, épuisé, il est mort, sur les côtes du Sud de l'Angleterre, ses plumes mortellement collées par les hydrocarbures du porte-conteneur échoué MSC Napoli. Une énième pollution. Une énième victime.
Combien de "Tchernobyl" sous-marins?
Combien de déchets nucléaires ont été immergés? Difficile de répondre. Seule certitude, on sait qu’entre 1946 et 1982, une douzaine de pays, dont l’Angleterre, ont jeté en mer des milliers de fûts radioactifs enrobés dans du ciment ou du bitume.
Selon des experts, au moins 75 000 tonnes de substances nucléaires ont été déversées dans une quinzaine de sites en Atlantique, dont certains, non loin des côtes françaises. Ce mode de rejet autorisé et réglementé par la Convention de Londres pour la prévention de la pollution marine, signée en 1975, a finalement cessé en 1982 sous la pression internationale. Mais le risque écologique majeur demeure. Car on ne sait pas exactement combien de temps ces fûts résisteront aux attaques de l’eau de mer. Ni quand le poison qu’ils contiennent se diffusera. Ces décharges radioactives sous-marines ne sont pas les seules à inquiéter les spécialistes de l’environnement. L’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) a en effet recensé pas moins de 31 naufrages de sous-marins à propulsion nucléaire ou lanceurs d’engins, de crash d’avions porteurs de missiles ou de satellites équipés de générateurs nucléaires tombés en mer. Quelques éléments ont été repêchés mais la plupart ont été abandonnés à la corrosion, comme à Mourmansk, tombeau de la flotte soviétique. Au total, des millions de milliards de becquerels reposeraient au fond des mers, soit plusieurs fois la dose que la catastrophe de Tchernobyl a injecté dans l’atmosphère.
Dans l’indifférence générale.
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