29 février 2024

Corruption politique

 

Caricature : La transition verte de la CAQ... La magie du marketing : gratte-ciels verts, avions verts, énergie verte, gestion verte des déchets, torchère à déchets, voitures vertes, emballage vert, etc.

«Voiler une faute sous un mensonge, c'est remplacer une tache par un trou.» ~ Jules Petit-Senn, satiriste  

Ça fait longtemps que je ne crois plus nos jappeurs politiques. Ces menteurs sans scrupules nous prennent pour des imbéciles. Il faudrait faire confiance à des escrocs, qui, par-dessus le marché, sont fiers de l’être? NON.

 

«Menteur : [...] maintenant les appellations politicien et menteur sont synonymes.» – Albert Brie (Le mot du silencieux, p.237, Fides, 1978)

Déformation de la vérité, mensonges par omission et mensonges insolents 

La désinvolture et l’arrogance du ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon et ses mensonges par omission n’ont rien d’étonnant. Tout le monde est conscient des objectifs ultra mercantiles de la CAQ. La cohorte caquiste est largement constituée de comptables, d’économistes, d’affairistes d'avocats et de spéculateurs qui gèrent l’État comme si c’était une de «leurs» entreprises. À ce titre, pour eux, économie verte signifie exploitation forestière, minière, gazière et pétrolière incluant, si nécessaire, l’inadmissible fracturation hydraulique, ce à quoi s'ajoute maintenant la Filière batterie. Les batteries ne sont pas vertes du tout, compte tenu de leurs composantes : graphite, cuivre, nickel, lithium, cobalt et terres rares; dont l'extraction et les résidus sont toxiques et générateurs de GES.

François Legault, lui-même ancien comptable et homme d'affaires multimillionnaire, a clairement dit avant et après son élection qu’il voulait adopter une approche «business» dans la gestion de certains dossiers de l'État. Fitzgibbon est à la bonne place.

      La corruption est un fléau impossible à juguler puisqu'elle est perçue comme une tactique commerciale normale. Bien sûr, on ne parle pas ici de bouteilles de vin, de chasse au faisan, de boîtes de chocolats, mais de milliers, de millions et de milliards de dollars.

      Au Québec, avec quelque 125 députés caquistes, nous ne manquons pas de serpents à cravates! Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, gère les finances du Québec comme si l’argent des contribuables lui appartenait en propre – il agit à sa guise et avec la bénédiction du padre François Legault. Bien que visé par quatre enquêtes de la commissaire à l’éthique, il répétait sans cesse qu’il n’avait rien à se reprocher. 

      À quoi peuvent bien penser des cerveaux branchés exclusivement sur le cash – le rendement, l’investissement, les gains et les pertes, l’enrichissement personnel...? Possiblement à des manigances pour arriver à leurs fins, coûte que coûte.

«Il ne faut pas mélanger dans le dossier Northvolt un projet immobilier avec un projet industriel. Donc il ne faut pas mélanger les pommes avec les oranges ou avec les bananes.» (François Legault)

«C'pas le jardin d'Éden où Adam et Ève ont croqué la pomme. C'était un terrain contaminé (1), parlez aux gens de Saint-Basile.» (Pierre Fitzgibbon)

Dès son premier mandat, la CAQ a démontré qu'elle se considérait propriétaire de l'argent public et qu'elle pouvait en disposer à sa guise. Déprimant de voir la façon dont la bande de comptables gèrent le Québec.

J'ai apprécié les commentaires de Véronique Hivon à l'émission "Tout un matin" du vendredi 23 février 2024 (sur ICI Première)

Bons coups et mauvais coups de la semaine

Un mauvais coup d'après Véronique Hivon *

Pour moi le mauvais coup de la semaine c'est la non gestion du dossier Northvolt, donc on n' est pas en mode gestion du dossier. Est-ce qu'y a vraiment quelqu'un au gouvernement qui pense que c'est avec des déclarations pis des images de niveau maternel comme celles-là qu'on va vraiment réussir à expliquer correctement le dossier, qu'on va réussir à répondre aux enjeux et au questionnement liés à ce projet que le gouvernement lui-même a qualifié de très gros et pour lequel il a lui-même monté les attentes. Donc on est face à une non gestion, non communication, une non proactivité, qui serait déjà problématique si on n'avait pas toutes sortes de controverses parce qu'on sait que c'est énorme comme impact pour l'organisation du territoire, pour les services, pour les municipalités. Mais là, en plus, y se passe pas une semaine sans qu'y ait pas une nouvelle controverse en lien avec ce qu'on découvre. Donc, on se rappelle que tout de suite quelques jours après on a découvert qu'y aurait pas de BAPE, que les règles avaient été changées, on a appris qu'y avait un autre projet, qui lui avait été refusé un projet immobilier, pour des raisons environnementales, La semaine passée on a appris, contrairement à ce qu'on nous avait dit, qu'y avait eu des rencontres entre M. Fitzgibbon et le président de Northvolt, petits déjeuners comme par hasard pas déclarés dans le registre des lobbyistes et cette semaine coup de tonnerre évidemment avec le reportage de Thomas Gerbet qui faire sortir qu'au moins neuf études qui étaient présentes pour les impacts environnementaux pour la première analyse ne l'étaient plus pour ce qui concerne le projet Northvolt (2). Donc dans un contexte comme celui-là comment ça se fait qu'on n'est pas face à un gouvernement qui ne fait pas juste des petites déclarations, Jardin d'Éden à l'appui, banane et orange à l'appui, en passant dans le corridor, mais à de vraies opérations solides de presse où on va au fond des choses.

      Et moi je trouve que ça nous ramène à deux manières de faire très problématiques du gouvernement et qui vont devoir être corrigées :

      1. C'est cette idée qu'on décide entre gens d'affaires, nous on est un gouvernement de gens d'affaires, nous on sait comment on fait ça des affaires comme s'il ne réalise pas que quand t'investis 7 milliards d'argent public, t'es pas juste en affaires, t'es dans l'obligation de rendre des comptes d'une très grande transparence, parce que c'est l'argent de tout le monde, et ça devient un projet du gouvernement.

      2. Deuxième élément, c'est une espèce de modus vivendi qui semble se généraliser où la rigueur et l'anticipation ne sont pas au rendez-vous. On l'a vu avec le troisième lien, on a dû courir après les études. Une élection, deux élections, pas d'études, finalement on change de cap avec une petite étude qui est arrivée en contexte de pandémie qu'on a pu revirer comme une crêpe quelque semaines après. Même chose cette semaine avec le stade olympique : 2 milliards pour démolir le stade mais on apprend que c'est quelque chose [une évaluation] qui date de plusieurs années, qui n'a pas été mis à jour et qui tient sur une feuille 8 ½ X 11.

      Donc là il va falloir que le gouvernement réalise que les citoyens sont allumés et qu'en démocratie, ça prend un petit peu de rigueur, ça prend un petit peu d'explications, pas juste des lettres ou on se pose en victime comme l'a fait M. Fitzgibbon en début de semaine comme quoi on ne comprend pas son grand projet. Non, on comprend qu'il peut y avoir un intérêt mais il faudrait expliquer les choses correctement et démocratiquement.

* Véronique Hivon est l'ex ministre péquiste qui a mené à bien son projet de loi «Mourir dans la dignité», finalement adopté en 2014.

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(1) Luc Poirier, spécialisé dans l'escroquerie "légale" se vante d'avoir réalisé le meilleur coup de sa vie. Voler le gouvernement, et conséquemment nous voler, ne le dérange pas du tout. Ce mec est à classer parmi les serpents à cravate.

Northvolt : voici les coulisses de l’achat record du terrain avec votre argent

Thomas Gerbet, ICI Radio-Canada Info, 29 novembre 2023

Notre enquête dévoile les secrets de cette vente record, financée à 100 % par un prêt du gouvernement. Elle apporte un nouvel éclairage sur la controverse des changements de règles environnementales.

      Comment un terrain acheté 20 millions de dollars, en 2015, a-t-il pu être revendu 240 millions, en 2023? C'est la question que tout le monde se pose depuis que l'entreprise suédoise Northvolt l'a acquis avec un prêt de 240 millions de dollars du gouvernement du Québec. Grâce à plusieurs sources dans le dossier, Radio-Canada a appris que Québec et Northvolt ont mal évalué le coût du terrain et ont sous-estimé le pouvoir de négociation de l'investisseur Luc Poirier.

L'entremetteur

Tout commence en septembre 2022, un an presque jour pour jour avant l'annonce du plus gros projet manufacturier de l'histoire du Québec. Investissement Québec présente au fabricant suédois de batteries le propriétaire d'un gigantesque espace grand comme 120 terrains de soccer (171 hectares), à cheval entre McMasterville et Saint-Basile-le-Grand.

      Le terrain appartient à l'entreprise QMC2, dont un des actionnaires les plus en vue est Luc Poirier, un investisseur bien connu de la Rive-Sud de Montréal. À cette époque, il souhaite développer un projet résidentiel de plus de 4000 logements sur le site.

       L'entremetteur est Simon Thibault, alors directeur de la filière batterie à Investissement Québec. À l'époque, un de ses mandats à la société d'État est d'agir comme facilitateur pour Northvolt.

      En septembre 2022, M. Thibault fait part de son estimation à l'entreprise suédoise. Selon lui, elle devra payer au moins 150 millions de dollars pour acheter ce terrain à Luc Poirier et à ses associés.

       Northvolt prépare alors son budget et planifie un montant de 165 millions de dollars pour la transaction. L'argent nécessaire lui sera prêté par le gouvernement, mais elle devra le rembourser.

       L'entreprise suédoise retient alors les services d'une firme de courtage, CBRE. Cette dernière n'est pas d'accord avec l'estimation d'Investissement Québec et encourage Northvolt à offrir beaucoup plus d'argent au propriétaire, car, selon son analyse, le prix de vente des terrains industriels a doublé entre 2020 et 2022 sur la Rive-Sud de Montréal.

       Les acheteurs l’ignorent à ce moment-là, mais Luc Poirier avait fait évaluer la valeur marchande de son terrain à 85 millions de dollars, en juillet 2020. Un rapport d’Évaluation Hexagone, obtenu par Radio-Canada, estimait que c’était "le prix sincère le plus probable".

Le déjeuner avec le ministre

Le processus d'achat se met en place après le 6 février 2023, à la suite d'un déjeuner entre le cofondateur de Northvolt Paolo Cerruti et le ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie du Québec, Pierre Fitzgibbon, au chic restaurant Osco, à Montréal.

      Le 15 février, Northvolt suit les conseils de son courtier et fait une offre de 220 millions de dollars à Luc Poirier.

      Sept jours plus tard, le 22 février, le gouvernement du Québec dépose un projet de modification à un règlement en environnement qui aura pour effet d'éviter au projet de fabrication de batteries un examen du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE).

      Le cabinet de Pierre Fitzgibbon assure que le sujet du BAPE n’a pas été abordé lors du déjeuner du ministre avec Paolo Cerruti.

      "En février, je ne savais même pas quelle était la réglementation", affirme le PDG de Northvolt, en réponse à une question de Radio-Canada.

Le coup de théâtre des milieux humides

Le 7 mars, le ministère de l'Environnement du Québec refuse à Luc Poirier et à QMC2 leur demande d'autorisation pour détruire des milieux humides sur le terrain (Nouvelle fenêtre). Le projet immobilier est alors compromis. Dans ces conditions, Luc Poirier entend trouver une nouvelle façon de rentabiliser son investissement initial.

      Bien conscient que Northvolt et le gouvernement ne trouveront pas facilement un autre terrain de cette taille pour leur projet d'usine de batteries, il fait une contre-proposition, le 27 mars, à 300 millions de dollars.

Suite (c'est comme un roman policier!) :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2029352/terrain-northvolt-usine-batteries-valeur-quebec-luc-poirier

"Je ne pense pas qu’on a payé trop cher pour le terrain", répond, pour sa part, le PDG de Northvolt Amérique du Nord, Paolo Cerruti. [Surtout qu'il est financé en totalité par le gouvernement!!!]  

      Selon plusieurs, 240 millions $, c’est le prix le plus élevé jamais payé pour un terrain au Québec.

Photo : Le vaste terrain acquis par Northvolt pour 240 M$ chevauche St-Basile-le-Grand et McMasterville. En médaillon : deux des ex-copropriétaires du terrain, Luc Poirier (un participant à Occupation Double en 2008) et Alice Wu. Qui est Alice Wu? L'une des femmes les plus puissantes de l'immobilier au Québec. Pour la plupart de ses projets, son entreprise Boda peut compter sur l’appui d’investisseurs d’origine chinoise. Ensuite on se demande s'il n'y aurait pas de l'ingérence des Chinois au Canada…! https://www.journaldemontreal.com/2023/11/27/qui-est-alice-wu-lune-des-ex-proprietaires-du-vaste-terrain-de-northvolt

"Ils n'ont pas fait appel à un parti indépendant pour déterminer si le prix payé avait du sens ou non, comme l'exigent les bonnes pratiques, [...] ne serait-ce que dans un souci de transparence." ~ Christian-Pierre Côté, évaluateur agréé, associé chez Côté Mercier Conseil immobilier

Si ce n'est pas littéralement du vol "légalisé", qu'est-ce que c'est?!

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(2) Les beaux mensonges

Northvolt : Québec a retiré des arguments scientifiques de son analyse

Thomas Gerbet, ICI Radio-Canada Info / 21 février 2024

L'an dernier, le ministère de l'Environnement justifiait par la science le refus d'un projet sur le même site.

      Grâce à la Loi sur l'accès aux documents, nous avons pu comparer les rapports d'analyse des deux projets, réalisés par la même biologiste du ministère, à quelques mois d'intervalle. Leur issue a été diamétralement opposée.

      En décembre 2022 puis en mars 2023, l'analyste principale a recommandé à ses supérieurs de rejeter le projet résidentiel de la compagnie MC2, du promoteur Luc Poirier et ses associés, parce qu'il portait "atteinte à la fonction de conservation de la biodiversité́ que remplissent les milieux humides", entre autres.

      Pour justifier ses conclusions, la fonctionnaire citait 23 références dont 9 articles scientifiques qui appuyaient la démonstration de la valeur écologique du site et de l'impact néfaste sur l'environnement

      Par contre, dans son rapport d'analyse du projet de Northvolt, déposé en janvier 2024, elle n'a conservé que 11 références et aucun article scientifique. Elle a ensuite conclu que le projet était conforme et pouvait être approuvé.

      Devant des gens d'affaires, en novembre, le ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, avait déclaré que le site du projet est "probablement une place où les poissons ont trois yeux".

      Dans une lettre publiée lundi, le ministre assure que le gouvernement "ne fait pas de passe-droit" pour Northvolt et que même sans analyse du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), Québec suit un processus d'évaluation environnementale "très exigeant et respecté".

      En novembre, alors que la biologiste était toujours en train de faire son analyse, le ministre de l'Environnement, Benoit Charette, a déclaré publiquement que le projet de Northvolt était un "beau projet" qui devait se réaliser "le plus rapidement possible". L'opposition l'a alors accusé de mettre de la pression sur les fonctionnaires.

      "Moi, j'ai entendu, dans les bureaux du ministère, des pressions de directions qui disaient : "Il faut que l'autorisation sorte, c'est lent, ça lambine"", raconte Martin Patenaude-Monette (ancien analyste du ministère de l'Environnement; 2012-2014).

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2050430/northvolt-justifications-scientifiques-disparues-analyse

Des fonctionnaires ont aidé Northvolt à obtenir le feu vert de Québec

La biologiste qui a accompagné la compagnie pour bien se préparer est la même qui a signé l'évaluation finale.

      Northvolt a bénéficié d'un service quatre étoiles du ministère de l'Environnement du Québec afin de l'aider à obtenir le feu vert pour son projet de méga-usine de batteries. Des déclarations sous serment de fonctionnaires, déposées en Cour supérieure, dans le cadre d'une action en justice contre le projet, montrent que la fonction publique a commencé à préparer l'autorisation six mois avant le dépôt officiel de la demande.

      Tout commence par un refus. Le 2 mars 2023, le ministère de l'Environnement rejette le projet résidentiel présenté sur le même terrain par la compagnie MC2, du promoteur Luc Poirier et ses associés, au motif qu'il est "inacceptable d’un point de vue environnemental".

      Deux semaines plus tard, le 17 mars, le ministère de l'Économie communique avec Stéfanos Bitzakidis, un cadre de la Direction régionale de l'Environnement de la Montérégie. Lors de la rencontre, on lui parle d'un autre projet envisagé au même endroit : celui de Northvolt.

      Quatre jours plus tard, le 21 mars, une nouvelle rencontre est organisée, à laquelle est invitée la biologiste du ministère de l'Environnement Raphaëlle Dubois. C'est elle qui avait recommandé, quelques jours plus tôt, de refuser le projet de MC2. On lui demande de présenter à ses interlocuteurs les contraintes environnementales du site où Northvolt veut s'implanter.

      Dans les hautes sphères du gouvernement, on pense alors que Northvolt peut réussir là où MC2 a échoué. Trois jours plus tard, le 24 mars, l'entreprise suédoise s'inscrit au registre des lobbyistes du Québec.

      Dans les mois qui vont suivre, le ministère demande à sa biologiste et à d'autres collègues de participer à plusieurs "rencontres préprojet" avec Northvolt et les consultants de l'entreprise, WSP Canada. Au fil des réunions, le projet évolue et s'ajuste aux recommandations des fonctionnaires.

      "Je suis alors désignée afin de prendre en charge l'analyse de la demande", raconte Raphaëlle Dubois, dans son témoignage écrit. À ce moment-là, les Québécois n'ont aucune idée du projet qui se trame depuis plusieurs mois en coulisses, avant d'être annoncé en grande pompe, le 28 septembre.

      En 2020, la nouvelle culture d'accompagnement du ministère avait été vertement critiquée. Un syndicat de fonctionnaires avait rappelé que ses membres "travaillent pour défendre l'environnement, et non pour être promoteurs de projets des entreprises".

      L'opposition avait accusé le gouvernement de la CAQ d'être "la boniche des promoteurs". L'Assemblée nationale a finalement adopté une motion qui rappelait au ministre de l'Environnement que "son seul "client" est le bien commun".

Article intégral :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2049747/fonctionnaires-accompagnement-northvolt-autorisation

Si ce n'est pas de l'hypocrisie et du mensonge, qu'est-ce que c'est?!

J'aimerais savoir pourquoi Northvolt s'est acharné sur McMasterville/Saint-Basile-le-Grand, alors qu'il y a plein de grands espaces au Québec qui auraient mieux convenu?

Mettre la hache dans les services sociaux et privatiser demeurent les priorités de la CAQ 

Investir les sommes nécessaires pour maintenir des services sociaux/publics adéquats va totalement à l’encontre de la mentalité mercantile, libertarienne et parfois même déshumanisée de ce parti politique.

      La CAQ, tout comme sa génitrice l’ADQ, a toujours défendu des politiques de centre droite : réduction de la taille de l'État, ménage des finances publiques, abolition de certaines institutions, grande ouverture au secteur privé même en soins de santé, création d’une économie de propriétaires, encourager la "méritologie" : augmentation du salaire des profs en retour d'une évaluation des résultats de leur travail, maintien de relations boiteuses avec les syndicats, etc. Bref, à la mode de l’Institut Fraser, et de son gémellaire, l’Institut économique de Montréal : le développement économique passe par la privatisation et le démantèlement des services publics.

      La CAQ misait sur les compétences de l’économiste de la grosse droite Youri Chassin (député de Saint-Jérôme), ancien directeur de l’Institut économique de Montréal qui affirmait sans scrupule ne pas croire au bien commun durant la campagne électorale. En voilà un autre que M. Legault a défendu lorsqu’il est allé rejoindre son conjoint dans le sud durant le gros du confinement de la période des fêtes... 

Conclusion : quoi qu'il dise et fasse, le padre Legault a toujours raison.

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