La bonne nouvelle a été confirmée, Joe Biden a remporté la victoire. Nul doute qu’une sinistrose aiguë attend le président déchu (1).
«Chassé du pouvoir, sincèrement convaincu d’être victime d’une escroquerie, Trump entreprendra dès janvier 2021 sa campagne présidentielle de 2024. Les républicains, même les plus conservateurs, qui espéraient s’en débarrasser vont devoir subir sa présence et son ascendant considérable sur la base électorale et militante du parti. Chef de l’opposition, Donald Trump restera omniprésent dans les médias et poussera les sénateurs républicains à n’accepter aucun compromis avec le nouveau président.» (Jean-François Lisée, Le Devoir, 7 novembre 2020 https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/589286/trump-2024 )
En effet, on ne l’imagine pas se retirer dans un quelconque décor rural et cesser de harceler le monde entier.
Depuis l’élection de Trump je me disais que ce n’était pas possible de s’abaisser à un tel niveau, de laisser la responsabilité des destinées d’un peuple à un odieux goujat, menteur, macho, fraudeur, qui gérait la nation à coups de tweets haineux, racistes et injurieux, et d’âneries dignes du préscolaire... Ce type devrait être interné dans un asile psychiatrique.
Mais, au départ, comment se fait-il que les Républicains aient présenté ce sombre bouffon comme candidat? Ils n’avaient aucune idée de qui il était?
«Des agressions sexuelles? Pas à notre connaissance... nous n’avons reçu aucune plainte à ce propos.»
«De la fraude fiscale? Voyons! Nous n’en savions rien! Ne nous demandez pas où est passé l’argent, nous n’en avons aucune idée!»
Il y a de quoi douter du QI des représentants républicains. Quant aux électeurs qui ont voté pour Trump en 2016 et revoté pour lui en 2020 parce qu’ils n’ont rien compris, un seul commentaire : «le cerveau est comme un forfait Internet, c’pas tout l’monde qui a la haute vitesse illimitée!»
(1) La sinistrose est une névrose de revendication pouvant entraîner des attitudes complexes, un trouble mental qui survient à la suite d’un sinistre (accident de la vie) ou d’un préjudice susceptible d’être indemnisé. Après le traitement ou la guérison la victime persiste, jusqu'à l'obstination, à revendiquer afin de profiter d’une réparation maximale.
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