À l’instar du
port du masque obligatoire, les lois ci-après ont été au départ contestées sous
prétexte qu’elles brimaient la liberté des individus. Elles furent finalement
acceptées par la majorité des conducteurs en raison de leurs bénéfices évidents.
Cependant, beaucoup de délinquants ne les respectent toujours pas, même en
connaissant désastres que cela peut causer.
– Cellulaire et le texto. La campagne
2019 «Cell ou volant. Choisis.» visait à rappeler les risques associés à
l’utilisation d’un cellulaire en conduisant, que ce soit pour texter, naviguer
sur le Web, choisir sa musique ou écouter une vidéo.
– Ceinture de sécurité. La campagne 2019
«Attachez votre ceinture, à l’arrière comme à l’avant» poursuivait la
sensibilisation sur l’importance de s’attacher autant à l’arrière qu’à l’avant
du véhicule. De 2013 à 2017, chaque année, en moyenne, environ :
• 54
personnes décédées dans un accident ne portaient pas leur ceinture de sécurité
• 140
personnes ont subi des blessures graves, dans les mêmes conditions
– Alcool/drogue au volant (défense de
conduire avec facultés affaiblies). La campagne 2020 «Faites un drame pour en
éviter un. Pas d’alcool ou de drogue au volant.» visait à rappeler aux
conducteurs de ne pas prendre le volant et de prévoir un retour sécuritaire
s’ils consomment de l’alcool ou de la drogue lors d’une visite chez un ami ou
la famille.
Source :
Journalisme 101 : «Si quelqu’un dit qu’il pleut et qu’un
autre dit qu’il fait soleil, votre job n’est pas de citer les deux. Votre job
est de regarder par la fichue fenêtre et de trouver qui dit vrai.» (Titulaire
en journalisme)
COVID-19 : «C’est sérieux. Ça existe.
C’est vrai.»
À l’hôpital,
on l’appelait le miraculé. Deux semaines dans le coma. Trente livres en moins.
Des séquelles encore aujourd’hui. Trois mois après avoir attrapé la COVID-19,
alors que les cas remontent au pays, le policier Edgar Guillen [patrouilleur
dans le métro de Montréal] a un message pour les Québécois : «Ça existe. C’est
sérieux. C’est vrai. Tu ne peux pas le nier. Je ne comprends pas le monde qui
nie ça.»
L’ironie dans tout ça, c’est que des gens
dans l’entourage d’Edgar Guillen ne croyaient pas à l’actuelle pandémie. «Certains
de mes amis disaient que c’était un conte de fées. Un complot.»
Et aujourd’hui ? «Ils y croient», dit-il.
«Les gens pensent qu’ils ne vont pas
l’attraper. Qu’ils sont invincibles. Dans leur tête, ça touche juste les
vieilles personnes. Il faut penser aux autres. Pensez à vos amis. Pensez à
votre famille. Pensez à vos collègues de travail. Moi, je suis tombé très
malade. Je ne m’attendais jamais à ça. Pas à mon âge.»
[...]
COVID-19: quand la maladie s’éternise
Chez la
plupart des gens, la COVID-19 frappe, puis s’estompe et la santé revient. Mais
pour une minorité des patients, les symptômes persistent. Et pour l’instant, la
science a peu de réponses à leur offrir.
Pour Becca Blackwood, les problèmes
commencent à la mi-mars. Originaire de Toronto, la cinéaste et Montréalaise
d’adoption est alors à New York pour le travail. Elle ressent des nausées et de
violents maux de tête. «Les pires maux de tête de ma vie, précise-t-elle. C’est
comme si j’avais été renversée par un camion.»
Comme ses symptômes ne sont pas typiques de
la COVID-19, la femme de 34 ans croit souffrir de migraines. Inquiète par la
situation causée par la pandémie, elle rentre à Montréal. Quelques jours plus
tard, elle se met à tousser et perd le sens du goût et de l’odorat. Puis sa
situation se détériore.
«Je ne pouvais plus respirer, comme si
quelqu’un était toujours assis sur ma poitrine», raconte-t-elle. Un jour, à
bout de souffle, elle appelle Urgences-santé, qui décide d’envoyer une
ambulance. Elle passe un test de COVID-19, dont le résultat se perd dans les
limbes du système. Elle ne saura qu’un mois et demi plus tard qu’il s’est avéré
positif.
«J’avais des douleurs lancinantes qui
partaient de mon bras gauche pour aller vers l’aisselle, puis vers mon cœur. La
moitié gauche de mon visage était engourdie et je ne pouvais même plus marcher.»
Becca Blackwood
[...]
MANIFESTATION
EN FAVEUR DU «DROIT» DE CONTAMINER
Plus d'un millier de personnes
manifestent à Québec contre le port du masque
26.07.2020
Contre le
port du masque, parfois opposées à la vaccination et tantôt criant de toutes
leurs forces «liberté», les personnes rassemblées ont tenu des propos hostiles
envers le gouvernement, en particulier le Dr. Horacio Arruda, directeur
national de la santé publique.
Des mots aussi lourds que «dictature» et
«coup d'état» ont été employés par les manifestants. Dans le lot, on pouvait
également apercevoir des partisans du président américain Donald Trump.
L’avocat Julius Grey, fervent défenseur des
droits et libertés, reconnaît que les mesures gouvernementales peuvent brimer la
population.
La Charte
canadienne des droits et libertés mentionne que «chacun a droit à la vie, à la
liberté et à la sécurité de sa personne». Dans le cas de la pandémie, Me Grey
croit qu'il est justifié de limiter certaines libertés pour maintenir le droit
à la sécurité.
Il prévient cependant que le gouvernement se
doit de «ne pas aller trop loin», comme obliger le port du masque partout, en
tout temps. «Les personnes ayant des problèmes de santé ou des limitations les
empêchant de porter le masque doivent aussi être respectées», ajoute-t-il.
[...]
Des anti-masques enlacent une
journaliste en direct
Une
journaliste de TVA Nouvelles qui effectuait une intervention en direct sur les
ondes de LCN, dimanche après-midi, a été victime d’une double forme
d’agression.
Non seulement
l’un des individus a pris la journaliste Kariane Bourassa par la taille durant
son intervention, mais les deux hommes, qui participaient à une manifestation
contre le port du masque à Québec, ont fait fi de la distanciation physique et
des limites personnelles de la journaliste, qui portait un masque.
[...]