Pétrole et merde A MARI USQUE AD MARE, d'ouest en est, il semble que nous ne pourrons pas y échapper...
Alertes drapeaux bruns
Le fleuve Saint-Laurent ne mérite pas 1 milliard de dollars pour sauvegarder le peu de salubrité qu’il lui reste? Wow! Couper les coins ronds ne sauvera pas d'argent car à la fin il faudra débourser le double pour réparer les dégâts.
«Il n’y aura aucune conséquence notable», répètent les politiciens, comme si l’eau avait tout d’un coup cessé de transporter tout ce qu’on y déverse. On se moque de nous.
«Après avoir analysé la question durant deux jours, l'administration Coderre a tranché qu'elle n'avait pas d'autre choix que de maintenir sa décision d'aller de l'avant avec le déversement direct de huit milliards de litres d'eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent durant sept jours cet automne.
Même si elle est incapable de chiffrer le niveau de contamination du fleuve, la Ville assure qu'il n'y aura aucun impact sur la qualité de l'eau potable des municipalités en aval de Montréal. Lors d'une présentation qui a duré une heure à l'hôtel de ville, fonctionnaires et élus sont toutefois restés muets sur l'impact qu'aurait le déversement sur la faune et la flore du Saint-Laurent. La pêche, la baignade et les activités nautiques sont toutefois interdites. «On tape sur les doigts des gens qui jettent des déchets aux abords de nos cours d'eau, a noté M. Traversy. Mais on va accepter que Montréal déverse 8 milliards de litres d'eaux usées dans le fleuve qui est notre patrimoine commun pour le Québec et une source importante d'approvisionnement en eau potable pour nos municipalités.»
M. Traversy rappelle que plusieurs villes situées le long du fleuve - Sorel-Tracy, Trois-Rivières, par exemple - ont exprimé des réserves quant à l'impact du projet de Montréal. Une experte de l'École Polythechnique a aussi prévenu que le débit du Saint-Laurent est insuffisant pour complètement dissoudre les déchets qui seront rejetés.»
(Journal La Presse)
Eaux usées de Montréal dans le fleuve : des effets dévastateurs
(Trois-Rivières) Normand Gariépy ne crie pas parce que les eaux usées de Montréal traverseront directement le lac Saint-Pierre pendant sept jours, à partir du 18 octobre, avec la bénédiction du ministre de l'Environnement. Il rageait, hier, parce que ça fait 25 ans que Montréal devrait désinfecter ses eaux usées et que son système actuel déborde régulièrement quand il pleut abondamment. Le déversement annoncé de sept jours, c'est une variation sur un même thème, estime-t-il. «Un peu de condoms, de serviettes sanitaires» dans le tas ne changera pas grand-chose au drame qui se joue déjà dans le fleuve, dit-il.
Normand Gariépy, c'est celui qui avait obtenu de l'ONU qu'on décerne le titre enviable de Réserve mondiale de la Biosphère au lac Saint-Pierre, cet élargissement spectaculaire et fort précieux sur le plan faunique du fleuve Saint-Laurent.
Le lac Saint-Pierre, est aussi reconnu comme site RAMSAR, un titre qui regroupe les milieux humides les plus importants du monde dans le but de les protéger et de les mettre en valeur. Malheureusement, le titre n'a pas valeur de loi.
Ce précieux écosystème aquatique sera donc traversé de manière plus intensive que jamais par les coliformes fécaux et autres bactéries et virus de la Ville de Montréal apportés par l'urine et selles humaines à forte teneur en hormones et en médicaments que les gens évacuent dans les toilettes. (...)
Normand Gariépy estime qu'il faut «dénoncer l'écoeuranterie qui se poursuit. Les poissons du fleuve vivent dans la merde.»
http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/actualites/201510/02/01-4906142-eaux-usees-de-montreal-dans-le-fleuve-des-effets-devasteurs.php
Débordements d’eaux usées : Montréal doit minimiser et justifier la pollution du fleuve
Montréal, le 30 septembre 2015 – La population est en droit d’obtenir un minimum d’explications adéquates lorsque vient le temps d’autoriser des travaux qui occasionnent une pollution d’importance, tel le déversement d’eaux usées non traitées directement dans l’environnement. Les citoyens et usagers doivent alors être adéquatement alertés et des mesures sécuritaires doivent être mises en place.
Dans le cas du débordement de 8 millions de mètres cubes d’eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent, pendant au moins une semaine, la Ville a failli à la tâche en n’étant pas en mesure de donner des explications intelligibles. Selon la Fondation Rivières, tout indique que la Ville n’a pas tenté d’identifier des mesures pour réduire les impacts, tel un pompage temporaire des eaux, une conduite temporaire ou l’utilisation de méthode de construction particulières. Rien n’indique le coût de telles mesures de mitigation, ni d’ailleurs le coût qu’occasionnerait cette pollution, avec des eaux pouvant contenir des eaux industrielles fortement contaminées. Les lieux exacts des points de débordements et de la dispersion de la contamination demeurent également obscurs et confus.
Source :
http://eausecours.org/2015/09/communique-de-la-fondation-rivieres-debordements-deaux-usees-montreal-doit-minimiser-et-justifier-la-pollution-du-fleuve/
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Exportation de l’eau
Au Canada, personne ne se fait de soucis à propos de l’eau. Nous sommes convaincus que notre pays est richement doté de rivières et de lacs cristallins. Depuis des générations, on nous a inculqué que nos ressources en eaux étaient comme un puits sans fond. Or, ce puits n’est ni aussi profond ni aussi plein que nous le pensons. En vérité, le Canada, qui occupe 7 % des terres émergées de notre planète, possède 9 % de son eau renouvelable. Nous n’avons donc guère plus que notre juste part. Nous ne devons cependant pas nous y tromper. Environ 60 % de l’eau douce du Canada s’écoule vers le nord, alors que 90 % de notre population vit à moins de 300 kilomètres de notre frontière méridionale. En d’autres termes, même s’il y a beaucoup d’eau au Canada, la plus grande partie ne se trouve pas là où nous en avons besoin, dans les zones les plus peuplées de notre pays et, dans ces zones, là où elle est abondante, elle est en train de devenir rapidement polluée et inutilisable. À ce problème, il faut ajouter la sécheresse qui sévit dans certaines régions.
En bref, le Canada n’est pas richement pourvu en eau. Voilà pourquoi le gouvernement du Canada s’oppose énergiquement à l’exportation à grande échelle de notre eau. Une autre raison nous motive également : de telles exportations nécessiteraient qu’on détourne des rivières pour faire passer l’eau d’un bassin à un autre, ce qui aurait de terribles conséquences sur l’environnement et la société, surtout dans le Nord, où l’écologie est très fragile et où les cultures autochtones seraient très durement touchées. Nous devons gérer l’eau comme toutes les autres ressources naturelles importantes, avec prudence. Notre but doit être de l’utiliser aujourd’hui de telle façon que nos enfants et, après eux, leurs enfants puissent eux aussi avoir accès à une eau de bonne qualité. Mais surtout, nous devons prendre conscience de sa valeur.
Extrait de l’introduction à la Politique fédérale de l’eau Environnement Canada, 1987
Source : http://eausecours.org/2009/10/exportation-de-leau/
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Pipeline d'Enbridge : une décision biaisée et antidémocratique
Ajout de blogue par Patrick Bonin - 1 octobre, 2015 à 17:18
Hier en fin de journée, l’Office national de l’énergie (ONÉ) a donné le feu vert à Enbridge pour l’inversion et l‘augmentation du flux du pétrole qui circule dans son vieux pipeline ligne 9b. Grâce à la complaisance de l’ONÉ, Enbridge pourrait acheminer sous peu de grandes quantités de pétrole des sables bitumineux vers le Québec, soit près de 300 000 barils par jour en provenance de l’Ouest.
Une décision biaisée et antidémocratique
La décision de l’ONÉ n’est malheureusement pas surprenante sachant que le gouvernement Harper a tout fait pour faciliter l’approbation des projets de pipelines nécessaire à l’expansion de la production de pétrole issu des sables bitumineux.
L’adoption du projet de loi mammouth C-38 et l’affaiblissement des protections environnementales par le gouvernement Harper ont rendu l’ONÉ plus biaisée et antidémocratique que jamais. Il importe de rappeler que C-38 a modifié, une panoplie de lois en lien avec l’environnement, dont la Loi de l’ONÉ. À ma connaissance, le pipeline 9b était le premier projet de pipeline à être évalué sous la nouvelle loi. La participation du public a donc été limitée comme jamais dans l’évaluation du projet par l’ONÉ et ce dernier a même refusé d’évaluer l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui sera générée par le projet d’Enbridge.
Suite :
http://www.greenpeace.org/canada/fr/blogue/Blogentry/pipeline-denbridge-une-dcision-biaise-et-anti/blog/54286/
Via : http://www.stopoleoduc.org/
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