Je me souviens du tintamarre de l’été dernier au sujet des propriétaires qui cultivaient un potager urbain (côté rue) à Drummondville. La municipalité avait décrété que ce potager était illégal et devrait être en partie détruit; elle entendait également interdire cette pratique à l'ensemble de son territoire. Les jardiniers avaient déclaré : «Cultiver ses propres produits devrait être un droit. Cette illégalité est un nonsense.» Les propriétaires ont été supportés par une pétition qui leur a permis de conserver leur potager.
J’étais renversée.
Des lois idiotes datant de l’époque idiote où le top du top était d’avoir du gazon clôture à clôture et une piscine dans sa cours. The American way of life! Un peu de DDT et de Roundup avec ça…?
Des idées comme ça…
1. Si les lois de votre municipalité vous empêchent de cultiver un potager en façade, plantez du couvre-sol – vous pourrez y dissimuler des fines herbes (thym, persil, etc.) et des plantes médicinales; ni vu ni connu je t’embrouille. Qui plus est, vous ne dérangerez plus vos voisins le dimanche matin en tondant votre pelouse. Pretty neat! : )
2. Quant à votre cour arrière, si vous avez adopté l’American Way of life parce que vous ne connaissiez pas mieux à l’époque (tout le monde le faisait...!), il n’est jamais trop tard pour changer de rêve. Débarrassez-vous de votre piscine – vous pourrez toujours vous rafraîchir avec le boyau d’arrosage utilisé pour votre magnifique potager clôture à clôture. Bonus : les enfants du voisinage ou les vôtres ne pourront pas se noyer dans votre jardin...
Pensez aux économies que vous réaliserez en n’achetant plus de produits d’entretien toxiques que vous devrez balancer dans la nature avec l’eau de la piscine à l’automne.
Pensez au bruit de moteur que vous n’entendrez plus. Pensez aux vérifications de PH équilibré, aux nettoyages à l’aspirateur, etc. Pouah, je me souviens, j’ai déjà entretenu une piscine! Une horreur qui venait avec la maison qui elle me plaisait beaucoup.
3. Si vous cultivez des légumes qui se conservent (pommes de terre, carottes, betteraves, choux, navets, oignons, ail, potirons, panais, rutabagas) dans un caveau ou une chambre froide humide, et si vous conservez à sec dans des bocaux de verre, des légumineuses (arachides, fèves, haricots secs, lentilles, pois secs, fèves de soya), avoine, blé, maïs, millet, orge mondé, riz, sarrasin, seigle, fruits séchés et pâtes alimentaires bio (sans OGM), eh bien, vous ne serez pas pris au dépourvu si les prix des denrées essentielles grimpent à l’extrême en bourse. Et si jamais vous devenez végétarien, alors là, vous n'avez pas idée des économies substantielles que vous réaliserez!
Voyez la technique du jardinier paresseux :
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2013/05/le-jardin-une-benediction.html
Encore une fois, nous avons le choix.
Ça :
Ou ça :
«C’est rassurant de savoir que l’on peut survivre dans un système économique difficile ou un désastre naturel. Crise économique, gouvernement mondial, dettes de crédit effarante, etc. Ce qui permet à un système économique d’être florissant, c’est l’argent! Or, plus il est difficile de se le procurer, plus nous devons produire, et plus nous produisons, plus nous devenons vulnérables, donc contrôlables. La preuve? Que ferions-nous s’il y avait pénurie de papier hygiénique ou de savon? Nous sommes si dépendants des autres, que si nous étions privés de la chose la plus banale cela deviendrait catastrophique. De même, nous dépendons d’un gouvernement qui décide à notre place. Et lorsque rien ne va plus, c’est toujours la faute d’autrui. Ne devrions-nous pas nous interroger pour savoir dans quelle mesure nous sommes responsables de ce qui arrive?
Prenons comme exemple l’industrie en général. Nous acceptons volontiers de dépendre d’elle pour nous alimenter et nous vêtir. Et nous le sommes à un point tel, que nous avons perdu une partie de notre héritage : le savoir-faire de nos ancêtres. Bien sûr, direz-vous, nous ne sommes plus au Moyen Âge et on ne peut pas tout faire soi-même. Alors, il ne reste qu’à payer la facture, peu importe le prix.
Les temps sont difficiles pour tout le monde. Pourtant, si je veux garantir un certain bien-être et une éducation à mes enfants, je dois prendre des initiatives. Car enfin, un «dépôt à terme» n’est pas à la portée de tout le monde. Il n’y a d’ailleurs qu’à regarder les factures. L’épicerie se retrouve souvent réduite au minimum, l’électricité coûte aussi cher que le compte de taxes, en plus de la voiture, des assurances, etc. Ouf! On ne peut plus respirer.
Or, plus on s’efforce de joindre les deux bouts, plus on se rend malade, dépressif et plus on s’éloigne de la paix du cœur et de l’esprit. Si, comme moi, vous en avez assez et que vous êtes prêts à reprendre un peu du pouvoir perdu, voici quelques suggestions :
1. D’abord, faites une prise de conscience. C’est la première étape. Reconnaître que l’on ne peut plus se permettre le luxe habituel.
2. Changez vos priorités et rétablissez vos valeurs. Par exemple, est-il vraiment nécessaire de posséder tous les derniers gadgets électroniques?
3. Réduisez vos dépenses. Réfléchissez aux façons d’y parvenir. Ne gardez que l’essentiel si vous voulez éviter les maux de tête.
4. Cherchez de l’aide à l’extérieur si vous éprouvez des difficultés financières. Comptables à leur pension, associations à but non lucratif, etc. Et dites-vous bien que vous n’êtes pas les seuls à être coincés dans cet engrenage matérialiste. Rappelez-vous qu’il vaut mieux piétiner votre fierté, que de renoncer à votre liberté.
5. Passez à l’action. Mettez immédiatement en pratique toutes les décisions et les connaissances acquises. Ne remettez surtout pas au lendemain car vous n’en viendrez pas à bout.»
~ Christine Rochon Persechino
Spécial SURVIVRE 2023
En cas de crise économique ou de catastrophe naturelle
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