«L'autre jour, j'ai pris un
auto-stoppeur, il avait l'air sympa. Après quelques kilomètres, il
m'a demandé si je n'avais pas peur qu'il soit un tueur en série. Je lui ai dit
que les chances que deux tueurs en série soient dans la même voiture étaient
extrêmement improbables.» (Jim Lebeau)
C'est pourtant ce qui arrive à la
Maison-Blanche! Un trio de psychopathes contrôle les États-Unis : Donald Trump un cinglé imprévisible,
Elon Musk un avide de pouvoir atteint du syndrome d'Asperger et J.D. Vance un catholique
ultra-conservateur et chien d'attaque. C'est Vance
qui a initié l'altercation avec le président Zelensky en lui aboyant un chapelet d'insultes et de
mensonges à son sujet. Quel odieux manipulateur!
«En ce qui concerne le vaisseau spatial Terre, un mauvais équipage est
aux commandes; alors l'heure de la mutinerie a sonné.» (Auteur inconnu)
Mark Carney (candidat à la
direction du PLC) regrette que les pays européens ne défendent pas aussi la
souveraineté du Canada qui subit constamment des menaces de Trump. Dans une
interview accordée à La Presse, M. Carney cite le premier ministre du
Royaume-Uni (hôte d’un sommet sur l’Ukraine dimanche), Keir Starmer : «Mon appui
à l’Ukraine est inébranlable».
Cet appui à la souveraineté nationale, il
aurait également dû l’offrir au Canada, qui doit composer avec l’incessante
rhétorique de Donald Trump sur le «51e État», plaide Mark Carney. «C’est
important d’être [cohérent]», dit-il en établissant un parallèle entre les
menaces à l’intégrité territoriale de l’Ukraine et celles visant le territoire
canadien.
M.
Trump, il veut nos ressources, notre eau, même notre pays.»
https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2025-03-02/course-a-la-direction-du-plc/mark-carney-attend-plus-des-allies-du-canada.php
Trump s'intéresse en effet
à l'Ukraine parce qu'il veut acquérir ses minéraux critiques.
Quel toupet ce Trump! – je
ne parle pas de son toupet jaune de greffes capillaires, mais de son arrogance).
Au sujet des mensonges,
insultes et fausses accusations adressés à Volodymyr Zelenski par Donald Trump et
son chien d'attaque J. D. Vance (28 février 2025) :
«Trump fonctionne essentiellement par
l’intimidation et la peur. Il ne s’attend à aucune riposte lorsqu’il fait des
déclarations, même si elles sont mensongères. [Devant sa colère], Zelensky ne
s’est pas couché. Il répondait du tac au tac. Ça démontre la force du
personnage.» ~ Dominique Arel, titulaire de la Chaire d’études ukrainiennes à
l’Université d’Ottawa
Dans les dernières semaines, Donald Trump
a plusieurs fois repris la rhétorique du Kremlin en disant l’Ukraine
responsable de l’invasion russe, en plus de miner la crédibilité de son chef en
le qualifiant notamment de «dictateur».
La
joute verbale entre les deux chefs d’État est un élément de plus qui vient
confirmer le rapprochement entre les États-Unis et la Russie ainsi que
l’isolement croissant de l’Ukraine, croit Dominique Arel.
https://www.ledevoir.com/monde/850042/engueulade-pourrait-changer-monde?
Décourageant
En fouillant pour trouver
des produits agroalimentaires locaux, j'ai découvert qu'au Canada nous mangeons
presque exclusivement américain. Honte à nous : beaucoup de nos entreprises
florissantes ont été vendues à des monopoles américains. Même si certains
produits sont fabriqués au Canada, les propriétaires et les sièges sociaux sont
généralement aux États-Unis. C'est un véritable travail d'enquête pour remonter
jusqu'au haut de la pyramide. Il faut donc chercher des petits et moyens
producteurs locaux dans notre province – des aiguilles dans des bottes de foin…
Entreprises
agroalimentaires ayant leur siège aux États-Unis
(vous allez avoir des
surprises!)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Entreprise_agroalimentaire_ayant_son_si%C3%A8ge_aux_%C3%89tats-Unis
Ces 10 entreprises
dominent le secteur de l’alimentation
https://fr.businessam.be/ces-10-entreprises-dominent-le-secteur-de-lalimentation/
Et
vous, achetez-vous encore des produits américains ?
Les appels au boycottage
de produits américains et la promotion de l’achat local ont eu un impact dans
les supermarchés, les grandes surfaces et les pharmacies.
https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2025-03-02/et-vous-achetez-vous-encore-des-produits-americains.php
Nous n'avons pas de
ministère de l'environnement cohérent et déterminé; Benoit Charrette n'est
qu'une pauvre marionnette.
Au
bout de la destruction
Pourquoi faisons-nous du
Canada une poubelle? Une entreprise
américaine déverse des déchets dangereux à Blainville, au Québec.
Très
mauvaise nouvelle
Le gouvernement du Québec
forcera dans les prochains jours la Ville de Blainville à vendre un de ses
terrains à l’entreprise américaine Stablex pour qu’elle y enfouisse des déchets
dangereux, a appris La Presse.
L’entreprise
américaine Stablex exploite depuis 1983 un important
centre de traitement de déchets industriels inorganiques à Blainville. C’est là
qu’elle stabilise – chimiquement et physiquement – les déchets dangereux reçus
avant de les enfouir dans un terrain qui appartient au gouvernement du Québec.
Les installations de Blainville traitent
des matières résiduelles dangereuses (MRD) comme des sols contaminés, de l’amiante,
des poussières de fours, des piles et batteries. Les MRD proviennent de plusieurs secteurs allant de l’électronique à la métallurgie en passant par la galvanoplastie et la chimie.
La Ville a jusqu’à présent refusé de
vendre son terrain pour des raisons écologiques, évoquant le fait qu’il est
enclavé dans la Grande Tourbière de Blainville.
«Le site compte 13 hectares de milieux
humides, dont 9 hectares de marécages, et est enclavé dans un des rares
complexes de milieux humides de plus de 500 hectares de la [Communauté
métropolitaine de Montréal]», peut-on lire dans une étude de la firme Habitat
qui a été chargée par Blainville d’évaluer la valeur écologique du terrain.
La
Ville a jusqu’à présent refusé de vendre son terrain pour des raisons
écologiques, évoquant le fait qu’il est enclavé dans la Grande Tourbière de
Blainville.
«Le site compte 13 hectares de milieux
humides, dont 9 hectares de marécages, et est enclavé dans un des rares
complexes de milieux humides de plus de 500 hectares de la [Communauté
métropolitaine de Montréal]», peut-on lire dans une étude de la firme Habitat
qui a été chargée par Blainville d’évaluer la valeur écologique du terrain.
Québec
annoncera dans les prochains jours la mise en place de mesures pour forcer
Blainville à vendre un de ses terrains à Stablex afin que l’entreprise puisse
établir une nouvelle cellule d’enfouissement. Est-ce qu’une loi spéciale est
envisagée ? Le Ministère a refusé de répondre, précisant par ailleurs qu’«
aucune option n’est écartée ».
En juin dernier, le ministre de
l’Environnement, Benoit Charette, faisait parvenir une lettre à la mairesse
dans laquelle il invitait Blainville à négocier la vente du terrain : «À défaut d’une entente avec Stablex, je
n’exclus pas de devoir utiliser d’autres moyens à ma disposition.»
https://www.lapresse.ca/actualites/2025-02-23/enfouissement-de-dechets-dangereux/quebec-forcera-blainville-a-vendre-un-terrain-a-stablex.php
Un
dépotoir nucléaire en Ontario
La première nation de
Kebaowek a obtenu une victoire importante mercredi après-midi, quand la Cour
supérieure a mis sur pause le projet de dépotoir nucléaire de Chalk River, au
bord de la rivière des Outaouais, en Ontario.
Le terrain du futur dépotoir se trouve à
un kilomètre de la rivière des Outaouais, source d’eau potable pour des
millions de personnes en aval, dont des habitants de la région de Montréal,
comme le rapportait La Presse cet été.
La Commission canadienne de sûreté
nucléaire (CCSN) a donné son feu vert au projet en janvier dernier, en
concluant dans son rapport final que l’installation n’aura pas d’effet
significatif, autant sur la biodiversité que sur la santé humaine et la qualité
de l’eau. La date du début des travaux n’est pas encore connue.
Le site se trouve sur le territoire
traditionnel de la nation algonquine, pour qui la rivière des Outaouais est un
lieu sacré. Au printemps, le chef de la Première Nation de Kebaowek, Lance
Haymond, affirmait à La Presse que la contestation judiciaire est son effort ultime
pour arrêter le projet. «On ne sait pas si on va y arriver, mais on choisit de
se battre jusqu’au bout», avait ajouté le chef.
https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2025-02-21/chalk-river/la-cour-superieure-suspend-le-projet-de-depotoir-nucleaire.php