L'écrivain, anthropologue et animateur à Radio-Canada Serge Bouchard disait : «Malgré tout ce que les gens disent, à long terme, y’a pas de place pour les animaux sur terre avec nous. Malgré tout ce qu’on dit, y’a pas de place pour les arbres non plus. Y’a pas de place pour rien d’autre que nous et ce que nous faisons et ce que nous détruisons. L’être humain détruit, change, aménage, il humanise tout.» – Serge Bouchard (1947-2021)
L’abattage de cerfs est en cours au parc Michel-Chartrand, à Longueuil
La Ville de Longueuil procède à l'abattage de cerfs au parc Michel-Chartrand, qui est fermé jusqu'à nouvel ordre pour assurer la sécurité du public et de opérations.
La Ville avait obtenu son permis du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) le 11 octobre pour procéder au contrôle de sa population de cerfs.
À ce moment, la municipalité privilégiait une chasse à l'arbalète contrôlée. Elle a toutefois changé d'idée et a opté pour un abattage par arme à air comprimé à la suite des recommandations d’experts et du succès du contrôle de la population de cerfs par la SEPAQ au Mont-Saint-Bruno et au Parc des Îles-de-Boucherville.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2114136/longueuil-abattage-cerfs-parc-michel-chartrand
La Sépaq prévoit abattre près de 300 cerfs supplémentaires
Après avoir réduit les populations de cerfs de Virginie des parcs nationaux du Mont-Saint-Bruno et des Îles-de-Boucherville en abattant des centaines de cervidés (400) l’an dernier, la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) va réitérer l’opération au cours des prochains mois.
Un permis délivré par le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs autorise la Sépaq à prélever jusqu'à 287 individus dans les deux parcs nationaux avant la fin de l'hiver 2024-2025, dit la société d'État dans un communiqué. Elle assure que les opérations menées l’an dernier ont été un succès. Il était déjà prévu qu’elles se répètent cet hiver.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2113504/cerfs-surpopulation-abattage-sepaq-monteregie
Serge Bouchard : «la nature, c’est sacré»
Dans le cadre du Forum Planèt’ERE 2017 portant sur l’éducation relative à l’environnement dans la Francophonie, Serge Bouchard a lancé un vibrant message visant le respect de la nature et l’élévation du débat public sur les questions environnementales. Nous vous livrons ici quelques idées fortes de sa conférence.
(Denis Plante, Gaia Presse, le 4 juillet 2017)
La nature, il faut d’abord comprendre pour l’aimer
M. Bouchard constate, comme beaucoup d’autres, le manque de connaissance des enjeux touchant nos espaces naturels et particulièrement la forêt. Il ne faut donc pas être étonné du manque d’intérêt pour nos écosystèmes et le peu d’impact des efforts pour les protéger. L’éducation à l’environnement doit débuter dès l’enfance pour faciliter la compréhension et l’attachement à la nature.
«Mon intérêt actuel se situe d’abord et avant tout à transmettre mes acquis afin qu’on prenne conscience des problématiques actuelles. Et les enfants, il ne faut les rater. C’est, somme toute, un acte de réparation», affirme-t-il.
Dans cette foulée, il retrace son parcours qui l’a mené des secteurs industrialisés et pollués de l’est à Montréal à la découverte de la nature et de ses richesses. «Je l’ai rêvé, je l’ai étudié, j’ai vécu près d’elle. On peut dire qu’il faut l’appréhender pour mieux la saisir. Et pour ça, il faut des conditions favorables comme le forum, ici, aujourd’hui».
Nature et Culture : la rupture
Dans ce monde contemporain, il semble qu’on vise à se libérer de la nature, de l’eau essentielle à la vie, de l’air que l’on respire, de la forêt qui capte le carbone et des animaux qui nous accompagnent et nous nourrissent. Cette distance confirme que nous avons plongé dans un univers virtuel un peu magique, satisfaisant en apparence chacun de nos besoins.
«La culture, dans ce sens, c’est l’homme qui s’approprie la nature, l’exploite et s’en remet à sa technologie pour se développer», rappelle Serge Bouchard. Ainsi, on gruge sans limite nos richesses naturelles dans un monde axé sur la consommation. La tragi-comédie de l’île Anticosti, territoire ancestral Innu que l’on veut saccager pour des puits de pétrole, illustre ce paradoxe.
Cependant, nous évoluons dans une écosphère où interagissent les êtres humains, la matière et l’énergie. «Nous sommes d’abord d’une communauté, d’un territoire qui fixe notre identité ; ce qui nous définit» souligne-t-il. Il faut l’affirmer haut et fort et surtout le dire publiquement en puisant dans cette connaissance qui nous distingue.
Élever le niveau du débat public
Le Forum Planèt’ERE ¸ où se retrouve les pays de la Francophonie se présente comme un lieu de savoir et de mise en commun des pratiques, indispensable à la réflexion critique.
«Il faut s’exprimer constamment, faire valoir l’intérêt commun, s’appuyer sur les faits et la science et construire des alliances, comme avec les Premières Nations, pour contrer cette idéologie de la croissance sans fin qui nous prépare des lendemains accablants» conclut-il. Cette rencontre internationale témoigne de la volonté de milliers, de millions de citoyens à vivre dans le respect de la nature et de ses attributs.
https://www.gaiapresse.ca/2017/07/serge-bouchard-la-nature-cest-sacre/
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Plus nous détruisons la nature, plus nous accélérons notre propre extinction…
Nicolas Langelier, rédacteur en chef de Nouveau Projet, parle de la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme. https://atelier10.ca/nouveauprojet/article/sur-possibilite-vivre-dans-ruines-capitalisme
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Northvolt a eu le temps de détruire une bonne partie des écosystèmes. L'entreprise doit être fiére!
La filière batterie est un parfait exemple de destruction et de gaspillage d'énergie dont le Québec aurait dû se passer.
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Remblayage de milieux humides, abattage de milliers d’arbres, rejets d’eau dans la rivière Richelieu : le projet de giga-usine de cellules de batteries de Northvolt, en Montérégie, aura des impacts environnementaux «majeurs», selon les scientifiques du gouvernement québécois. Les données disponibles permettent de les visualiser. Northvolt installera ses plus importants bâtiments ainsi que ses stationnements dans la partie nord-est de son terrain, le secteur le plus densément boisé du site…
La Presse, 17 février 2024 https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2024-02-17/projet-d-usine-en-monteregie/le-terrain-de-northvolt-sous-la-loupe.php
Northvolt rejettera du nickel dans l’air et du lithium dans la rivière Richelieu
Dans l'eau, l'usine suédoise rejette du nickel, du cobalt et du lithium, entre autres. Au Québec, il n'existe actuellement aucune norme qui encadre le niveau acceptable de ces substances dans l'eau potable.
Durant la phase d'exploitation, Northvolt anticipe différents impacts potentiels, dont la «modification de la qualité de l'air» et la «dégradation de la qualité de l'eau de surface». Il est aussi question de perturbations des poissons.
L'avis de projet évoque aussi des «impacts sur la santé [humaine] issus de la dégradation de l’environnement (air, sols, eau)».
Northvolt construirait en zone inondable
Des zones d’inondation à risque «faible», «modéré», «élevé» et «très élevé» se trouvent sur le terrain où s’implantera Northvolt (…) Dans les endroits où Northvolt veut construire ses bâtiments à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville, « on se rend compte qu’une partie du bâtiment qui va servir au recyclage des batteries se retrouve dans la zone de risque élevé ou très élevé». (…) «C’est très préoccupant, surtout pour des bâtiments industriels qui peuvent, éventuellement s’ils sont inondés, poser des problèmes de sécurité pour les personnes, mais aussi en termes de risque potentiel de contamination sur l’environnement.» (Journal Le Devoir, Environnement)
Un nouveau bloc d'énergie de 300 millions $ attribué à Northvolt
Les partis d’opposition ne partageaient pas l’optimisme de Mme Christine Fréchette (nouvelle ministre de l’Économie et de l’Énergie) sur l’issue du projet de Northvolt.
Ils déploraient notamment que le gouvernement doive potentiellement verser 300 millions $ supplémentaires dans l’aventure, en plus des 700 millions $ déjà consentis, donc 1 milliard $, pour un projet total évalué à 7 milliards $ – où Ottawa met aussi 1,37 milliard $.
En effet, Québec a déjà accordé 240 millions $ pour l’achat du terrain, en garantie, en plus de 270 millions investis dans le financement de la maison-mère en Suède, et des 200 millions $ de la Caisse de dépôt et placement (CDPQ).
Mais un autre montant de 300 millions $ devrait être versé en débentures, c’est-à-dire un prêt à long terme non garanti, mais sous certaines conditions.
https://lactualite.com/actualites/northvolt-quebec-pourrait-verser-300-millions-supplementaires/
Québec céderait ses garanties financières pour sauver Northvolt
C’est la banque d’investissement Goldman Sachs qui l’a exigé en échange de son réinvestissement. Le gouvernement du Québec s’est trouvé sous pression et devant un dilemme.
Le risque s’amplifie pour l’investissement du gouvernement Legault dans Northvolt. Québec a accepté de perdre ses propres garanties financières dans le projet au profit de la banque d’investissement américaine Goldman Sachs, selon deux sources proches du dossier.
Goldman Sachs est le deuxième actionnaire de la maison mère de Northvolt. Selon les informations obtenues par Radio-Canada, la banque d’investissement a menacé la compagnie suédoise de ne pas réinjecter de fonds pour la sauver, si Québec n’acceptait pas la proposition.
«On appauvrit Pierre pour habiller Paul», résume une source gouvernementale.
«Québec perdrait son argent si le projet tombe à l’eau ou s’il ne rencontre pas les critères de performance demandés», ajoute une autre source bien informée.
Selon nos sources, plusieurs ont exprimé leur malaise au gouvernement, à Investissement Québec (IQ) et à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), puisque l’intervention financière du Québec, déjà risquée, devient «à haut risque».
«Le Québec contribue à sauver une entreprise étrangère et aider les actionnaires de Goldman Sachs, beau projet de société», nous a confié une source, tout en reconnaissant que Québec n’avait pas vraiment le choix d’accepter.
Investissement Québec a déjà injecté 510 millions de dollars dans le projet, pour le compte du gouvernement. La CDPQ : 200 millions. Des centaines d’autres millions de dollars supplémentaires doivent être bientôt déboursés puisque Québec a promis une aide de 1,37 milliard pour la construction de l’usine et des subventions de 1,5 milliard pour la production de batteries.
Nous avons aussi appris qu’Investissement Québec et la Caisse de dépôt ont récemment reçu une lettre de sollicitation de la part de la maison mère pour leur demander de participer au plan de sauvetage.
Même si la compagnie suédoise a signé des contrats de commandes de batteries de dizaines de milliards de dollars, elle peine à produire au rythme espéré. Son usine suédoise est très loin de sa capacité, ce qui limite les ventes et donc les entrées d’argent.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2113921/northvolt-garanties-quebec-suede-goldman-sachs
Une minuscule entreprise suédoise peut-elle rivaliser avec les Chinois?
LA GRENOUILLE QUI SE VEUT FAIRE AUSSI GROSSE QUE LE BŒUF
Une grenouille vit un Bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille
Pour égaler l'animal en grosseur,
Disant : « Regardez bien, ma sœur,
Est-ce assez ? dites-moi : n'y suis-je point encore ?
— Nenni. — M'y voici donc ? — Point du tout. — M'y voilà ?
— Vous n'en approchez point. » La chétive pécore6
S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs,
Tout petit Prince a des Ambassadeurs,
Tout Marquis veut avoir des Pages.
— Jean de La Fontaine
C'est l'histoire de la Coalition avenir Québec...
La CAQ choisit de contribuer à sauver l'entreprise suédoise de la
faillite et d'aider les actionnaires du voleur Goldman Sachs! Les Québécois vont
payer très cher pour regarder le viol de leur territoire. Nous sommes vraiment
stupides. Fitzgibbon a quitté ses fonctions de super-ministre juste à temps
pour éviter les foudres des contribuables. Avait-il flairé ou connaissait-il la
sale affaire qui allait bientôt nous tomber dessus? «Le Québec sera le «champion
du monde» en matière de batteries, disait-il. Il faut pour ça allonger les
subventions et les investissements publics en faveur d’une société étrangère» et bla-bla-bla.
LA BATTERIE N'EST PAS UNE ÉNERGIE VERTE en raison de ses composantes!
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Confidence
Voyant toutes les horreurs qui se produisaient sur cette planète si hostile, j'ai perdu l'envie d'écrire pendant plusieurs mois. Comme je l'ai déjà dit, si j'étais une extreterrestre venant visiter la terre en touriste, en m'approchant, je virerais de cap à toute vitesse.
Y'a probablement plus personne qui visite le site... Mais bon, je sors tranquillement du comas.
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