29 octobre 2024

La chasse aux pédocriminels

Photo : magazine Marie Claire

Des éducatrices de Cité-des-Prairies font l’objet d’une enquête policière – Une dizaine d’éducatrices du centre de réadaptation Cité-des-Prairies, à Montréal, où sont internés de jeunes criminels, entretenaient des relations de nature sexuelle avec des jeunes, dont plusieurs étaient mineurs au moment des faits. (...) Situé dans le quartier Rivière-des-Prairies, ce centre pour jeunes en difficulté d’adaptation éducative accueille des cas lourds de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). On parle de jeunes qui ont commis des crimes graves, dont des meurtres, du trafic de drogue et du proxénétisme, ou qui ont fait usage d'armes à feu.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2114969/cite-des-prairies-abus-sexuel-educatrices

L’une des éducatrices du centre est tombée enceinte et a accouché d’un enfant, dont le père est un mineur âgé de 15 ans, rapporte La Presse. Deux gestionnaires ont aussi été suspendus. Un agent d’intervention, qui a fait entrer au centre des cellulaires et des vapoteuses à extrait de cannabis, a été congédié le printemps dernier.

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Un documentaire ahurissant : PÉDOCRIMINELS, LA TRAQUE

On n'arrive pas à y croire. Brièvement, chaque seconde, deux images de viol d’enfant sont échangées sur Internet. En 2022, 88 millions d’images identifiées circulaient dans le monde. Sur les réseaux sociaux et les jeux vidéo, au sein de leurs propres familles, les enfants sont des proies toujours plus accessibles aux prédateurs sexuels. Pour lutter contre une communauté rendue puissante par la technologie, les forces de l’ordre du monde entier s’organisent. «Pédocriminels, la traque» est le fruit de quatre ans d’enquête dans huit pays de la réalisatrice Laetitia Ohnona, sur un phénomène d’une ampleur insoupçonnée.

    Ce documentaire brise le silence sur un phénomène de masse encore tabou. Un reportage poignant qui fait état d’internet comme véritable terrain de chasse des prédateurs sexuels. Les jeunes sont victimes de grooming, de sextorsion ou encore de revenge porn; 1 jeune sur 3 déclare avoir déjà été sollicité sexuellement en ligne durant son enfance (WeProtect Global Alliance).

Durée 53 min; production Arte France; réalisation : Laëtitia Ohnona Disponible en ce moment sur ICI TOUT.TV 

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Des pédocriminels extrêmement vicieux et répugnants agressent sexuellement des bébés !! 

La base de données internationale d’INTERPOL sur l’exploitation sexuelle des enfants contient 4,9 millions d’images et de vidéos et a permis d’identifier 42 300 victimes à l’échelle mondiale.

• Plus les victimes sont jeunes, plus les sévices qu’elles subissent sont graves.

• 84 % des images mettent en scène un acte sexuel.

 Plus de 60 % des victimes non identifiées sont des préadolescents, dont des bébés et de très jeunes enfants.

• 65 % des victimes non identifiées sont des filles.

• Les garçons sont davantage représentés dans les images montrant des sévices graves.

• 92 % des délinquants visibles sont des hommes.

Grâce à l’analyse du contenu numérique et audiovisuel des photographies et des vidéos, les experts en identification des victimes peuvent relever des indices, identifier d’éventuels recoupements et travailler ensemble à la localisation des victimes d’abus pédosexuels.

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Les extraits suivants, tirés d'un roman publié en 2010, confirment que les choses ne s'améliorent pas; en réalité elles ne font qu'empirer.

Parti tôt, pris mon chien

Kate Atkinson Traduction : Isabelle Caron Éditions de Fallois (03/11/2010)

Linda avait travaillé toute sa vie dans la protection de l’enfance, elle avait dû voir le pire côté de l’humanité. Tracy avait vu le pire et davantage encore. Elle s’était sentie souillée par tout ce dont elle avait été témoin. De l’obscénité pure et simple. Des salons de massage et des clubs de lap-dancing à une extrémité et à l’autre des DVD hardcore de gens qui faisaient des dégueulasseries entre eux. Des trucs illégaux qui vous brouillaient les synapses à force de dépravation. Des gamines vendant leur âme avec leur corps, des bordels et des saunas à prix cassés, un univers sordide à n’y pas croire, des accros au crack prêtes à faire n’importe quoi pour un bifton de dix livres. N’importe quoi. On arrêtait des filles pour racolage et on les voyait retourner directo sur le trottoir; des étrangères qui croyaient venir travailler comme serveuses et comme nounous et qui se retrouvaient enfermées dans des chambres sordides à enchaîner les passes à longueur de journée; des étudiantes travaillant dans des «clubs de gentlemen» (tu parles!) pour payer leurs études. Liberté de parole, bonnes âmes aux idées larges, les droits de la personne – tant que ça ne fait de mal à personne. Blablabla. Ça menait où? À Rome sous Néron. Le mal était sans fin, au fond.

Pourquoi les hommes tuaient-ils les femmes? Au bout de toutes ces années, [l'inspecteur] Jackson [Brodie] [détective privé] ne connaissait toujours pas la réponse. Il n’était pas certain d’avoir envie de la connaître.

C'était le boulot des femmes d'améliorer les hommes. Et celui des hommes de résister à toute amélioration. 

Depuis l’accident, tout était dénué de sens. Tout espoir enfui. Mais il continuait à mettre un pied devant l’autre. À affronter la futilité de toutes choses.

À mesure qu’on vieillissait, on s’apercevait que le moindre détail comptait. Surtout les morts.

Il lui arrivait de penser que le passé n’était pas seulement un pays étranger, c’était un continent perdu gisant quelque part au fond d’un océan inconnu.

(…)

Elle eut un sentiment de défaite, d’une chape de plomb qui s’abattait sur elle. À quoi bon? Elle ne pouvait ni courir ni se cacher, il y aurait toujours quelqu’un pour les chercher. Pour leur coller un dispositif de localisation. Des satellites tout là-haut dans la stratosphère tournaient à leur moindre mouvement. Des caméras étaient braquées sur elles. Des yeux dans le ciel et des drones jouaient aux devinettes : ça commence par un «T». Le Pentagone et le Kremlin les surveillaient dans doute aussi. Des extraterrestres les avaient dans un rayon traceur invisible. Aucun moyen de s’échapper, aucune issue [les caméras de surveillance], des commères déguisées en nichoirs.

Durant la valse-hésitation entre triomphe et désastre. Tracy pressentit l’inévitabilité du dénouement.

Résumé du roman : La journée s'annonce comme les autres pour Tracy Waterhouse, chef de la sécurité dans un centre commercial, jusqu'à ce qu'elle fasse un achat inattendu. Une minute de folie suffit pour que son univers bascule, pour que le train-train quotidien soit remplacé par la peur et le danger à chaque tournant.

    Rebondissements et fausses pistes abondent dans ce roman qui vous empoigne dès la première page et dont le suspense se maintient sans faiblir jusqu'à la fin. L'action se passe dans le Yorkshire et oscille entre 1975 et aujourd'hui. C'est un univers d'un réalisme cru : tueurs en série, prostituées assassinées, enfants enlevés, policiers véreux.

22 octobre 2024

Carnage de cerfs et destruction de la nature

L'écrivain, anthropologue et animateur à Radio-Canada Serge Bouchard disait : «Malgré tout ce que les gens disent, à long terme, y’a pas de place pour les animaux sur terre avec nous. Malgré tout ce qu’on dit, y’a pas de place pour les arbres non plus. Y’a pas de place pour rien d’autre que nous et ce que nous faisons et ce que nous détruisons. L’être humain détruit, change, aménage, il humanise tout.» – Serge Bouchard (1947-2021)

L’abattage de cerfs est en cours au parc Michel-Chartrand, à Longueuil

La Ville de Longueuil procède à l'abattage de cerfs au parc Michel-Chartrand, qui est fermé jusqu'à nouvel ordre pour assurer la sécurité du public et de opérations.

    La Ville avait obtenu son permis du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) le 11 octobre pour procéder au contrôle de sa population de cerfs.

    À ce moment, la municipalité privilégiait une chasse à l'arbalète contrôlée. Elle a toutefois changé d'idée et a opté pour un abattage par arme à air comprimé à la suite des recommandations d’experts et du succès du contrôle de la population de cerfs par la SEPAQ au Mont-Saint-Bruno et au Parc des Îles-de-Boucherville.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2114136/longueuil-abattage-cerfs-parc-michel-chartrand    

La Sépaq prévoit abattre près de 300 cerfs supplémentaires

 

Après avoir réduit les populations de cerfs de Virginie des parcs nationaux du Mont-Saint-Bruno et des Îles-de-Boucherville en abattant des centaines de cervidés (400) l’an dernier, la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) va réitérer l’opération au cours des prochains mois.

    Un permis délivré par le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs autorise la Sépaq à prélever jusqu'à 287 individus dans les deux parcs nationaux avant la fin de l'hiver 2024-2025, dit la société d'État dans un communiqué. Elle assure que les opérations menées l’an dernier ont été un succès. Il était déjà prévu qu’elles se répètent cet hiver.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2113504/cerfs-surpopulation-abattage-sepaq-monteregie

Serge Bouchard : «la nature, c’est sacré»

Dans le cadre du Forum Planèt’ERE 2017 portant sur l’éducation relative à l’environnement dans la Francophonie, Serge Bouchard a lancé un vibrant message visant le respect de la nature et l’élévation du débat public sur les questions environnementales. Nous vous livrons ici quelques idées fortes de sa conférence.

(Denis Plante, Gaia Presse, le 4 juillet 2017)

La nature, il faut d’abord comprendre pour l’aimer

M. Bouchard constate, comme beaucoup d’autres, le manque de connaissance des enjeux touchant nos espaces naturels et particulièrement la forêt. Il ne faut donc pas être étonné du manque d’intérêt pour nos écosystèmes et le peu d’impact des efforts pour les protéger. L’éducation à l’environnement doit débuter dès l’enfance pour faciliter la compréhension et l’attachement à la nature.

    «Mon intérêt actuel se situe d’abord et avant tout à transmettre mes acquis afin qu’on prenne conscience des problématiques actuelles. Et les enfants, il ne faut les rater. C’est, somme toute, un acte de réparation», affirme-t-il.

    Dans cette foulée, il retrace son parcours qui l’a mené des secteurs industrialisés et pollués de l’est à Montréal à la découverte de la nature et de ses richesses. «Je l’ai rêvé, je l’ai étudié, j’ai vécu près d’elle. On peut dire qu’il faut l’appréhender pour mieux la saisir. Et pour ça, il faut des conditions favorables comme le forum, ici, aujourd’hui».

Nature et Culture : la rupture

Dans ce monde contemporain, il semble qu’on vise à se libérer de la nature, de l’eau essentielle à la vie, de l’air que l’on respire, de la forêt qui capte le carbone et des animaux qui nous accompagnent et nous nourrissent. Cette distance confirme que nous avons plongé dans un univers virtuel un peu magique, satisfaisant en apparence chacun de nos besoins.

    «La culture, dans ce sens, c’est l’homme qui s’approprie la nature, l’exploite et s’en remet à sa technologie pour se développer», rappelle Serge Bouchard.  Ainsi, on gruge sans limite nos richesses naturelles dans un monde axé sur la consommation. La tragi-comédie de l’île Anticosti, territoire ancestral Innu que l’on veut saccager pour des puits de pétrole, illustre ce paradoxe.

    Cependant, nous évoluons dans une écosphère où interagissent les êtres humains, la matière et l’énergie. «Nous sommes d’abord d’une communauté, d’un territoire qui fixe notre identité ; ce qui nous définit» souligne-t-il. Il faut l’affirmer haut et fort et surtout le dire publiquement en puisant dans cette connaissance qui nous distingue.

Élever le niveau du débat public

Le Forum Planèt’ERE ¸ où se retrouve les pays de la Francophonie se présente comme un lieu de savoir et de mise en commun des pratiques, indispensable à la réflexion critique.

    «Il faut s’exprimer constamment, faire valoir l’intérêt commun, s’appuyer sur les faits et la science et construire des alliances, comme avec les Premières Nations, pour contrer cette idéologie de la croissance sans fin qui nous prépare des lendemains accablants» conclut-il. Cette rencontre internationale témoigne de la volonté de milliers, de millions de citoyens à vivre dans le respect de la nature et de ses attributs.

https://www.gaiapresse.ca/2017/07/serge-bouchard-la-nature-cest-sacre/

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Plus nous détruisons la nature, plus nous accélérons notre propre extinction…

Nicolas Langelier, rédacteur en chef de Nouveau Projet, parle de la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme. https://atelier10.ca/nouveauprojet/article/sur-possibilite-vivre-dans-ruines-capitalisme

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Northvolt a eu le temps de détruire une bonne partie des écosystèmes. L'entreprise doit être fiére! 

La filière batterie est un parfait exemple de destruction et de gaspillage d'énergie dont le Québec aurait dû se passer.

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Remblayage de milieux humides, abattage de milliers d’arbres, rejets d’eau dans la rivière Richelieu : le projet de giga-usine de cellules de batteries de Northvolt, en Montérégie, aura des impacts environnementaux «majeurs», selon les scientifiques du gouvernement québécois. Les données disponibles permettent de les visualiser. Northvolt installera ses plus importants bâtiments ainsi que ses stationnements dans la partie nord-est de son terrain, le secteur le plus densément boisé du site…

La Presse, 17 février 2024 https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2024-02-17/projet-d-usine-en-monteregie/le-terrain-de-northvolt-sous-la-loupe.php

Northvolt rejettera du nickel dans l’air et du lithium dans la rivière Richelieu

Dans l'eau, l'usine suédoise rejette du nickel, du cobalt et du lithium, entre autres. Au Québec, il n'existe actuellement aucune norme qui encadre le niveau acceptable de ces substances dans l'eau potable.

    Durant la phase d'exploitation, Northvolt anticipe différents impacts potentiels, dont la «modification de la qualité de l'air» et la «dégradation de la qualité de l'eau de surface». Il est aussi question de perturbations des poissons.

    L'avis de projet évoque aussi des «impacts sur la santé [humaine] issus de la dégradation de l’environnement (air, sols, eau)».

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2098192/northvolt-rejets-quebec-suede-nickel-lithium-riviere-richelieu

Northvolt construirait en zone inondable

Des zones d’inondation à risque «faible», «modéré», «élevé» et «très élevé» se trouvent sur le terrain où s’implantera Northvolt (…) Dans les endroits où Northvolt veut construire ses bâtiments à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville, « on se rend compte qu’une partie du bâtiment qui va servir au recyclage des batteries se retrouve dans la zone de risque élevé ou très élevé». (…) «C’est très préoccupant, surtout pour des bâtiments industriels qui peuvent, éventuellement s’ils sont inondés, poser des problèmes de sécurité pour les personnes, mais aussi en termes de risque potentiel de contamination sur l’environnement.» (Journal Le Devoir, Environnement)  

Un nouveau bloc d'énergie de 300 millions $ attribué à Northvolt

Les partis d’opposition ne partageaient pas l’optimisme de Mme Christine Fréchette (nouvelle ministre de l’Économie et de l’Énergie) sur l’issue du projet de Northvolt.

    Ils déploraient notamment que le gouvernement doive potentiellement verser 300 millions $ supplémentaires dans l’aventure, en plus des 700 millions $ déjà consentis, donc 1 milliard $, pour un projet total évalué à 7 milliards $ – où Ottawa met aussi 1,37 milliard $.

    En effet, Québec a déjà accordé 240 millions $ pour l’achat du terrain, en garantie, en plus de 270 millions investis dans le financement de la maison-mère en Suède, et des 200 millions $ de la Caisse de dépôt et placement (CDPQ).

    Mais un autre montant de 300 millions $ devrait être versé en débentures, c’est-à-dire un prêt à long terme non garanti, mais sous certaines conditions.

https://lactualite.com/actualites/northvolt-quebec-pourrait-verser-300-millions-supplementaires/

Québec céderait ses garanties financières pour sauver Northvolt

C’est la banque d’investissement Goldman Sachs qui l’a exigé en échange de son réinvestissement. Le gouvernement du Québec s’est trouvé sous pression et devant un dilemme.

    Le risque s’amplifie pour l’investissement du gouvernement Legault dans Northvolt. Québec a accepté de perdre ses propres garanties financières dans le projet au profit de la banque d’investissement américaine Goldman Sachs, selon deux sources proches du dossier.

    Goldman Sachs est le deuxième actionnaire de la maison mère de Northvolt. Selon les informations obtenues par Radio-Canada, la banque d’investissement a menacé la compagnie suédoise de ne pas réinjecter de fonds pour la sauver, si Québec n’acceptait pas la proposition.

    «On appauvrit Pierre pour habiller Paul», résume une source gouvernementale.

    «Québec perdrait son argent si le projet tombe à l’eau ou s’il ne rencontre pas les critères de performance demandés», ajoute une autre source bien informée.

    Selon nos sources, plusieurs ont exprimé leur malaise au gouvernement, à Investissement Québec (IQ) et à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), puisque l’intervention financière du Québec, déjà risquée, devient «à haut risque».

    «Le Québec contribue à sauver une entreprise étrangère et aider les actionnaires de Goldman Sachs, beau projet de société», nous a confié une source, tout en reconnaissant que Québec n’avait pas vraiment le choix d’accepter.

    Investissement Québec a déjà injecté 510 millions de dollars dans le projet, pour le compte du gouvernement. La CDPQ : 200 millions. Des centaines d’autres millions de dollars supplémentaires doivent être bientôt déboursés puisque Québec a promis une aide de 1,37 milliard pour la construction de l’usine et des subventions de 1,5 milliard pour la production de batteries.

    Nous avons aussi appris qu’Investissement Québec et la Caisse de dépôt ont récemment reçu une lettre de sollicitation de la part de la maison mère pour leur demander de participer au plan de sauvetage.

    Même si la compagnie suédoise a signé des contrats de commandes de batteries de dizaines de milliards de dollars, elle peine à produire au rythme espéré. Son usine suédoise est très loin de sa capacité, ce qui limite les ventes et donc les entrées d’argent.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2113921/northvolt-garanties-quebec-suede-goldman-sachs

Une minuscule entreprise suédoise peut-elle rivaliser avec les Chinois?

LA GRENOUILLE QUI SE VEUT FAIRE AUSSI GROSSE QUE LE BŒUF

Une grenouille vit un Bœuf

Qui lui sembla de belle taille.

Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf,

Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille

Pour égaler l'animal en grosseur,

Disant : « Regardez bien, ma sœur,

Est-ce assez ? dites-moi : n'y suis-je point encore ?

— Nenni. — M'y voici donc ? — Point du tout. — M'y voilà ?

— Vous n'en approchez point. » La chétive pécore6

S'enfla si bien qu'elle creva.

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :

Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs,

Tout petit Prince a des Ambassadeurs,

Tout Marquis veut avoir des Pages.

— Jean de La Fontaine

C'est l'histoire de la Coalition avenir Québec...

La CAQ choisit de contribuer à sauver l'entreprise suédoise de la faillite et d'aider les actionnaires du voleur Goldman Sachs! Les Québécois vont payer très cher pour regarder le viol de leur territoire. Nous sommes vraiment stupides. Fitzgibbon a quitté ses fonctions de super-ministre juste à temps pour éviter les foudres des contribuables. Avait-il flairé ou connaissait-il la sale affaire qui allait bientôt nous tomber dessus? «Le Québec sera le «champion du monde» en matière de batteries, disait-il. Il faut pour ça allonger les subventions et les investissements publics en faveur d’une société étrangère» et bla-bla-bla.

LA BATTERIE N'EST PAS UNE ÉNERGIE VERTE en raison de ses composantes! 

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Confidence 

Voyant toutes les horreurs qui se produisaient sur cette planète si hostile, j'ai perdu l'envie d'écrire pendant plusieurs mois. Comme je l'ai déjà dit, si j'étais une extreterrestre venant visiter la terre en touriste, en m'approchant, je virerais de cap à toute vitesse. 

Y'a probablement plus personne qui visite le site... Mais bon, je sors tranquillement du comas.