27 juillet 2020

À ce jour, le masque n’a tué personne


À l’instar du port du masque obligatoire, les lois ci-après ont été au départ contestées sous prétexte qu’elles brimaient la liberté des individus. Elles furent finalement acceptées par la majorité des conducteurs en raison de leurs bénéfices évidents. Cependant, beaucoup de délinquants ne les respectent toujours pas, même en connaissant désastres que cela peut causer.

Cellulaire et le texto. La campagne 2019 «Cell ou volant. Choisis.» visait à rappeler les risques associés à l’utilisation d’un cellulaire en conduisant, que ce soit pour texter, naviguer sur le Web, choisir sa musique ou écouter une vidéo.

Ceinture de sécurité. La campagne 2019 «Attachez votre ceinture, à l’arrière comme à l’avant» poursuivait la sensibilisation sur l’importance de s’attacher autant à l’arrière qu’à l’avant du véhicule. De 2013 à 2017, chaque année, en moyenne, environ :
• 54 personnes décédées dans un accident ne portaient pas leur ceinture de sécurité
• 140 personnes ont subi des blessures graves, dans les mêmes conditions

Alcool/drogue au volant (défense de conduire avec facultés affaiblies). La campagne 2020 «Faites un drame pour en éviter un. Pas d’alcool ou de drogue au volant.» visait à rappeler aux conducteurs de ne pas prendre le volant et de prévoir un retour sécuritaire s’ils consomment de l’alcool ou de la drogue lors d’une visite chez un ami ou la famille.

Source :

Journalisme 101 : «Si quelqu’un dit qu’il pleut et qu’un autre dit qu’il fait soleil, votre job n’est pas de citer les deux. Votre job est de regarder par la fichue fenêtre et de trouver qui dit vrai.» (Titulaire en journalisme)

COVID-19 : «C’est sérieux. Ça existe. C’est vrai.»

À l’hôpital, on l’appelait le miraculé. Deux semaines dans le coma. Trente livres en moins. Des séquelles encore aujourd’hui. Trois mois après avoir attrapé la COVID-19, alors que les cas remontent au pays, le policier Edgar Guillen [patrouilleur dans le métro de Montréal] a un message pour les Québécois : «Ça existe. C’est sérieux. C’est vrai. Tu ne peux pas le nier. Je ne comprends pas le monde qui nie ça.»
   L’ironie dans tout ça, c’est que des gens dans l’entourage d’Edgar Guillen ne croyaient pas à l’actuelle pandémie. «Certains de mes amis disaient que c’était un conte de fées. Un complot.»
   Et aujourd’hui ? «Ils y croient», dit-il.
   «Les gens pensent qu’ils ne vont pas l’attraper. Qu’ils sont invincibles. Dans leur tête, ça touche juste les vieilles personnes. Il faut penser aux autres. Pensez à vos amis. Pensez à votre famille. Pensez à vos collègues de travail. Moi, je suis tombé très malade. Je ne m’attendais jamais à ça. Pas à mon âge.»
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COVID-19: quand la maladie s’éternise

Chez la plupart des gens, la COVID-19 frappe, puis s’estompe et la santé revient. Mais pour une minorité des patients, les symptômes persistent. Et pour l’instant, la science a peu de réponses à leur offrir.
   Pour Becca Blackwood, les problèmes commencent à la mi-mars. Originaire de Toronto, la cinéaste et Montréalaise d’adoption est alors à New York pour le travail. Elle ressent des nausées et de violents maux de tête. «Les pires maux de tête de ma vie, précise-t-elle. C’est comme si j’avais été renversée par un camion.»
   Comme ses symptômes ne sont pas typiques de la COVID-19, la femme de 34 ans croit souffrir de migraines. Inquiète par la situation causée par la pandémie, elle rentre à Montréal. Quelques jours plus tard, elle se met à tousser et perd le sens du goût et de l’odorat. Puis sa situation se détériore.
   «Je ne pouvais plus respirer, comme si quelqu’un était toujours assis sur ma poitrine», raconte-t-elle. Un jour, à bout de souffle, elle appelle Urgences-santé, qui décide d’envoyer une ambulance. Elle passe un test de COVID-19, dont le résultat se perd dans les limbes du système. Elle ne saura qu’un mois et demi plus tard qu’il s’est avéré positif.
   «J’avais des douleurs lancinantes qui partaient de mon bras gauche pour aller vers l’aisselle, puis vers mon cœur. La moitié gauche de mon visage était engourdie et je ne pouvais même plus marcher.» Becca Blackwood
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MANIFESTATION EN FAVEUR DU «DROIT» DE CONTAMINER 

Plus d'un millier de personnes manifestent à Québec contre le port du masque
26.07.2020

Contre le port du masque, parfois opposées à la vaccination et tantôt criant de toutes leurs forces «liberté», les personnes rassemblées ont tenu des propos hostiles envers le gouvernement, en particulier le Dr. Horacio Arruda, directeur national de la santé publique.
   Des mots aussi lourds que «dictature» et «coup d'état» ont été employés par les manifestants. Dans le lot, on pouvait également apercevoir des partisans du président américain Donald Trump.
   L’avocat Julius Grey, fervent défenseur des droits et libertés, reconnaît que les mesures gouvernementales peuvent brimer la population.
La Charte canadienne des droits et libertés mentionne que «chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne». Dans le cas de la pandémie, Me Grey croit qu'il est justifié de limiter certaines libertés pour maintenir le droit à la sécurité.
   Il prévient cependant que le gouvernement se doit de «ne pas aller trop loin», comme obliger le port du masque partout, en tout temps. «Les personnes ayant des problèmes de santé ou des limitations les empêchant de porter le masque doivent aussi être respectées», ajoute-t-il.
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Des anti-masques enlacent une journaliste en direct

Une journaliste de TVA Nouvelles qui effectuait une intervention en direct sur les ondes de LCN, dimanche après-midi, a été victime d’une double forme d’agression.
   Non seulement l’un des individus a pris la journaliste Kariane Bourassa par la taille durant son intervention, mais les deux hommes, qui participaient à une manifestation contre le port du masque à Québec, ont fait fi de la distanciation physique et des limites personnelles de la journaliste, qui portait un masque.
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