2 août 2010

Végétarisme 1

Comment aborder un sujet aussi pointilleux que le végétarisme sans soulever plus d’émotion, d’antipathie et de parti-pris. Difficile. Je vais quand même essayer de relever le défi avec un maximum d’élégance.

Plusieurs articles de ce blog disent ma considération envers les animaux. Le but du libellé Zoofriendly est assez simple : susciter un changement de perception et inspirer un peu plus de compassion à leur égard, ce qui par ailleurs pourrait avoir un impact favorable sur l’environnement.

La survie de l’humanité n’est-elle pas intimement liée à celle de toutes les autres espèces?

Lors d’un débat sur les droits des animaux, il y a de cela une vingtaine d’années, un panéliste avait vociféré : «Vous ne toucherez pas à not’ viande, espèces de légumes!»
«N’ayez pas peur, on n’y touchera pas!», avait répondu l’interpelé.

Le garde-manger végétarien est en train de disparaître au profit de la production de bétail. Qui seront les plus à plaindre? Et qui s’en inquiétera puisque nous sommes une minorité?

Un journaliste qualifiait le hockeyeur Georges Laraque «d’extrémiste du végétarisme» Je peux comprendre son attitude car lorsqu’on découvre l’horreur cachée derrière l’industrie agroalimentaire, on a effectivement tendance à partir en campagne avec un lutrin sous le bras. En ce qui me concerne, il y aura bientôt 30 ans que je me suis «végétalisée» jusque dans le «moléculaire», et je peux vous dire que le lutrin est au placard depuis belle lurette. Par contre, je ne refuse pas d’informer les gens s’il y a lieu.

«Il y a 40 ans, on riait carrément de nous», disait Jacques Languirand (émission Par 4 chemins, Radio Canada). Les attitudes ont un peu changé. Mais on se moque encore des nous, et puis, on nous demande toujours ce que nous mangeons. La réponse ne varie pas : TOUT le reste, et c’est beaucoup. Le menu ne manque pas de variété, de goût ou d’attrait, je peux en témoigner.

Le 17 juillet dernier, Télé Québec rediffusait l’émission 313 - Les Francs-Tireurs : http://lesfrancstireurs.telequebec.tv/
Un excellent survol de la question. Mme Martine Lachance, présidente du Groupe de Recherche International en Droit Animal, participait à l’émission – pour plus d’information, visitez leur site : http://www.grida.uqam.ca/FR/index.asp

ELQUES RÉFLEXIONS DE BASE SI L’OPTION VOUS INTÉRESSE
Virage végé
Nos ancêtres ne mangeaient pas de la viande trois fois par jour comme on le fait aujourd’hui. Les porte-paroles de l’industrie agroalimentaire ont décidé un beau jour qu’il fallait ingurgiter beaucoup de protéine animale pour être en santé. Or manger de la viande - peu ou beaucoup - ne garantit pas la santé, loin de là. Mais, la force du conditionnement est telle, que tout le monde croit que c’est vrai. Ainsi, la croyance persiste et se transmet de génération en génération, à titre de vérité sine qua non. Nos comportements découlent pour la plupart du conditionnement socioculturel que nous avons subi. Néanmoins, nous pouvons nous libérer de cette gangue en examinant les raisonnements qui nous empêchent de changer d’option. Il s'agit d'un choix personnel, tout comme en matière de religions.

Bien entendu, on ne devient pas végétarien du jour au lendemain, à moins d’avoir été harponné comme une baleine par des images ou des témoignages choc. En général, on ne casse pas les habitudes de toute une vie à coups de machette. Pas de miracle, mais une familiarisation graduelle, et l'on peut subir des "attaques de Big Mac"... comme le sucromane subit des "attaques de Cadbury" lorsqu'il réduit sa consommation de sucre. De toute façon, y réfléchir n’oblige à rien. N’importe qui peut essayer «Le lundi sans viande» sans crainte de trépasser. Aux dernières nouvelles, la pratique se répand un peu partout dans le monde :
«La campagne québécoise ‘Lundi sans viande’ vise à informer le public de l’impact de la consommation de viande sur les volets de l’environnement, de la santé et de l’éthique animale. Plusieurs pays ont déjà lancé leur propre campagne ‘Les lundis sans viande’ dont les États-Unis (Meatless Monday), l’Angleterre, la Hollande, le Brésil, la Finlande, la France, la Belgique (le jeudi dans leur cas) et Taiwan. L’impact majeur de la surconsommation de viande est trop souvent sous-estimé ou ignoré. Pourtant, des solutions simples existent. Des citoyens, des personnalités et des organisations se mobilisent face à l’inertie des pouvoirs publics - http://www.lundisansviande.net/  »

Le végétarisme menace notre santé
Au contraire, l’on cesse de s’empoisonner avec le rendering et les énergies de peur emmagasinés dans la chair des cadavres animaux. Plusieurs études et statistiques démontrent que les végétariens prolongent notablement leur espérance de vie et en augmentent la qualité. Oui, toute la nourriture est polluée de A à Z. Mais, en éliminant la viande, nous réduisons le taux d’accumulation de résidus toxiques dans notre système (hormones de croissance, antibiotiques, maladies, toxicité marine et autre infernalia). En passant, un vieux mythe incrusté : le poisson, ce n’est pas de la viande. Ce sont des animaux au même titre que les mammifères. Je me souviens d’une dame qui rageait contre son chat parce qu’il capturait des oiseaux. Pendant qu’elle fulminait, elle était en train de manger une cuisse de poulet! Personne n’est à l’abri des incohérences.

Le végétarisme est une religion ou une secte
Avec l’expansion du bouddhisme dans les années 70, bien des adeptes de la méditation se sont «convertis» au végétarisme. Le bouddhisme propose une approche bienveillante à l’égard des animaux et recommande de s’abstenir d’en manger. Or les témoins du phénomène en ont conclu que tous les végétariens étaient automatiquement membres de sectes ou de religions orientales. Dans l'absolu, le bouddhisme est véritablement une philosophie de vie qui tient compte non seulement de l'humain mais aussi des animaux et de la nature.

À ma connaissance, beaucoup de gens ont opté pour le végétarisme pour des raisons de santé, mais la plupart davantage pour des raisons éthiques ou tout «bêtement» par compassion. Une compassion qui n’a rien à voir avec la sensiblerie et l’anthropomorphisme. Pour y accéder, il faut, soit avoir vécu un wake-up call spontané (malheureusement pas donné à tous), soit avoir visionné le barbarisme humain. D’une manière ou d’une autre, le résultat est le même : nous ne voulons plus participer à cette souffrance, en être complice, de près ou de loin. Ce faisant, l’on apprend vite qu’il n'est pas du tout nécessaire d’utiliser et de faire souffrir des animaux pour se nourrir, s'habiller et se soigner adéquatement. N'oublions pas que ce qu’on fait aux animaux, on le fait également aux humains, de plus en plus considérés, eux aussi, comme du «raw material». (Voyez l’article Alléger la souffrance http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/07/alleger-la-souffrance.html  )

Par ailleurs, ce serait formidable si on nous lâchait les baskets avec, entre autres, le cliché «souffrance des végétaux». Les animaux ont une sensibilité émotionnelle que les végétaux n’ont pas. De même qu’avec les colères des défenseurs des droits des animaux que les désinformateurs utilisent pour insinuer que les végétariens sont des fanatiques. Bien que certains manquent de tolérance, et ma foi je le comprends, n’y a-t-il pas des fanatiques chez les pro-viande qui dépensent notamment des millions de dollars en marketing? Le carnivorisme serait-il une religion?

Le statu quo est préférable
Certains pro-viande prétendent qu’il faut tenir compte de nos racines, de notre histoire, de nos coutumes, etc. Nos ancêtres habitaient tous des cavernes. Faudrait-il retourner à ce mode de vie sous prétexte de respecter us et coutumes? Bien sûr, habiter un igloo sur une banquise où rien ne pousse, oblige à se nourrir de phoques, caribous et manchots. Mais de nos jours, comparativement à la population globale, il reste bien peu de gens qui habitent des régions aussi défavorables à la culture maraîchère. Quoiqu’il en soit, on doit cultiver du fourrage pour nourrir tout le bétail… Bien que, aujourd’hui, on utilise des moulées pas piquées des vers. À ce sujet, je suggère le livre TOXIC / obésité malbouffe, maladies : enquête sur les vrais coupables; par William Reymond, chez Flammarion. Ce journaliste a parcouru les États-Unis pour réaliser son enquête. Lisez ce qu’on retrouve dans la nourriture destinée au bétail dans «MPH http://situationplanetaire.blogspot.com/p/end-of-suffering.html ».

La production industrielle de bétail pollue à peine
Les problèmes de pollution liés à la production de bétail sont effarants. Parmi les plus grandes sources de pollution, elle vient en deuxième position après le pétrole. Au Québec, 85% de la production en méga porcheries est exportée. En certains pays les chats et les chiens sont maintenant des animaux de boucherie vendus dans les marchés publics, et au R.U., ils en sont à la dégustation d’écureuils. N’importe quoi… Si jamais la chair animale vient à manquer, passerons-nous au cannibalisme entre humains?

La déforestation dans le monde est due en grande partie à l’élevage du bétail. Quant à la surpêche, voyez les articles et documentaires d'Yann Arthus-Bertrand : http://www.goodplanet.info/goodplanet/index.php/fre/
Prenez connaissance des statistiques dans «MPH http://situationplanetaire.blogspot.com/p/end-of-suffering.html ».

Les animaux sont des «choses» comestibles à notre service; ils sont insensibles à la douleur…
«On a longtemps cru que les nouveau-nés ne ressentaient pas la douleur, en raison de l'immaturité du système nerveux au moment de la naissance. Mais il s'agit d'un mythe ‘récemment’ déboulonné, explique la docteure Marie-Dominique Beaulieu.» (Émission Les années lumière, Radio-Canada, juillet 2010) Pour en arriver à cette conclusion on a fait souffrir des nouveaux-nés! Tout être doté d’un système nerveux est sujet à la douleur physique. Quel besoin avons-nous de tester des évidences en laboratoire? Le corps médical est plus malade que les corps qu’il prétend soigner…

La compassion envers les animaux (dont on convoite la fourrure, la peau, la chair, les griffes, les viscères…) ne fait pas partie des préoccupations humaines en général. Parce que nous vivons toujours dans une société patriarcale (Dieu et l’homme au-dessus de tout), beaucoup de gens prennent pour acquis que l'identité humaine possède un statut supérieur, et que les animaux sont des créatures inférieures uniquement gouvernées par un instinct aveugle (voyez l’article «Be kind» - http://situationplanetaire.blogspot.com/2010/07/be-kind.html ).

Nous les traitons donc à coups de pied (ou de bat de baseball) comme des objets utilitaires dépourvus de conscience de soi, de sensibilité et de libre arbitre. Si les animaux n’avaient pas de système nerveux et n'avaient pas de cerveau émotionnel (la partie du cerveau qui permet d'éprouver de la souffrance) on ne les utiliserait pas en laboratoire pour étudier le seuil de la douleur et différents comportements psychologiques. Les émotions et les pensées sont intangibles, c’est de l’énergie. Vous ne pouvez pas les voir, à moins d’être clairvoyant. Or, c’est vraiment malheureux pour les animaux car on ne peut pas disséquer des pensées et des émotions sur une table de laboratoire. Comme ils ne parlent pas notre langage, on en conclut que ce sont de stupides choses. Nous, les supposément plus évolués, nous sommes pourtant incapables de les comprendre…

Imaginez une civilisation d’Aliens technologiquement plus avancée débarquant sur la planète avec l'intention de nous dominer, et qui, nous ayant diagnostiqués inférieurs, déciderait de nous traiter comme nous traitons les animaux... ce que le film Avatar tentait de démontrer.

Au fond, il ne faudrait pas s’étonner de voir les animaux disparaître de la planète. Il est probable qu’avant de quitter définitivement ils empoisonnent littéralement l’humanité – sans mauvaise volonté de leur part puisque ce sera une conséquence logique de l’intervention humaine. Qui plus est, les groupes d’énergie qui «animent» le bétail pourront enfin passer à des expériences plus intéressantes – pas difficile de trouver mieux…

En attendant, j’aimerais bien désincarner les pubs à la guimauve de l’industrie agro montrant les supposés bons traitements qu’on réserve aux animaux – poulets et autres. Une supercherie ridicule. Pour en prendre conscience, il faut avoir vu les camps de concentration aviaires, porcins, bovins et autres. Il faut avoir vu les camions de poulets filant vers l’abattoir à 120 km heure, toutes bâches relevées quand il fait trop chaud, chargés à bloc de poulets entassés les uns sur les autres, affolés, et qui souvent meurent avant d’arriver à destination. Il faut avoir vu des pourceaux (le p’tit jambon rose aux sulfites qu’on met dans son assiette à Pâque) chercher l’air et n’avoir que de l’oxyde de carbone à respirer par les fentes du camion coincé dans un bouchon de circulation, par une canicule ou un froid extrême. Il faut avoir vu des oies se faire gaver pour des plaisirs gustatifs raffinés, etc. La liste est infinie.

J’avoue que je ne suis plus capable de voir tous ces camions de porcs, d’agneaux, de chèvres et de volailles, et tous ces wagons de bœufs, de chevaux et autres… ça me donne envie de vomir. Sensiblerie? Oui, pour qui n’a pas un minimum de cœur. Je ressens la même chose envers les enfants des pays pauvres destinés à l’industrie du sexe, de la guerre, du travail forcé, ou utilisés comme cobayes en laboratoire, pareil aux animaux. On accuse les végétariens d’être émotifs mais on oublie de dire que l’industrie agro a fait de l’acte de se nourrir, un pool de sensiblerie nostalgique – on a associé la chair de certains animaux à toute une gamme d’émotions reliées par exemple à des congés fériées, des événements sportifs, des célébrations, etc.

Une alternative pour les inconditionnels de la viande
On cultive en laboratoire de la peau à partir de cellules souches pour les grands brûlés. La pratique s’est étendue à la fabrication de viande – voyez «Lundi sans viande 2», «Faire pousser de la viande en laboratoire». Je me demande pourquoi les scientifiques ne mettent pas le paquet pour fabriquer de la chair animale informe et sans âme qu’on pourrait façonner/assaisonner au goût du jour. Lorsqu’on a présenté un reportage sur le sujet au printemps dernier, les gens semblaient dégoûtés par cette alternative. Pourquoi le vrai animal haché dans l'assiette est-il plus alléchant? Méchant paradoxe.

Les producteurs de bétail pourraient se recycler dans la culture maraîchère. On s’apprête à «dézoner» des terres agricoles pour y construire des condos et des centres d’achat – comme s’il n’y en avait pas déjà trop… On remet également la propriété terrienne en question - investisseurs et spéculateurs se bousculent pour s’approprier des terres partout dans le monde.

À un certain moment, il faut sortir la tête du sable… La connaissance permet de choisir – mais voilà que je me répète. Si quelqu’un, une fois informé, préfère continuer de manger son T-Bone en toute quiétude, au moins, ce sera un choix «conscient».

Cela étant dit, je ne juge pas les gens qui mangent des animaux, je regrette simplement que l’ignorance soit à l’origine de tant de massacres inutiles puisqu’il est possible de se passer de viande pour vivre. Néanmoins, je dois dire que le manque d'éthique de l’industrie agroalimentaire me donne froid dans le dos.

***
Quiconque a entendu les cris d’un animal qu’on tue ne peut plus manger sa chair.
(Confucius)
***
Comment pouvez-vous avoir un animal comme compagnon et un autre pour le lunch?
(Martina Navratilova)

***
L'être éveillé observe la maladie, la vieillesse et la mort, et voit que rien ni personne ne peut leur échapper. Lorsque la compassion repose dans le cœur, il n'y a aucune raison d'ajouter au mal et à la douleur.
(Parole de sage)
***
Voyez ce que vous mettez dans votre assiette (cœurs sensibles, abstenez-vous).

Si vous en avez le courage vous pouvez visionner la cruauté envers les animaux :
http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220#

Promo du film Food Inc. : http://www.cbc.ca/video/#/Passionate_Eye_Promos/ID=1461808332

Si les gens voyaient ces reportages sur le transport des animaux de boucherie (ce n’est qu’un aspect de l’atrocité globale) je suis persuadée que plusieurs deviendraient végétariens du jour au lendemain : Magazine The Independent (UK) / "Exposed, The long, cruel road to slaughterhouse":
http://www.independent.co.uk/life-style/food-and-drink/news/exposed-the-long-cruel-road-to-the-slaughterhouse-781364.html

Site Animals’ Angels : http://www.animals-angels.de/Animal-Transport,991.html

… 50 billion animals (aquatic animals not included) are killed in slaughterhouses every year. Prior to slaughter, every animal is transported at least once.

… every year 50 billion animals are transported live. The animal transport routes crisscross the entire globe. Usually, thousands of kilometers of land and sea lie between the country of origin and the country of destination. During these journeys, the animals are subjected to extreme stress and suffering. There is hardly a species that is spared the ordeal.

***
Poème de Lamartine

Les hommes pour apaiser leur faim
N'ont pas assez des fruits que Dieu met sous leur main.

Par un crime envers Dieu dont frémit la nature,
Ils demandent au sang une autre nourriture.
Dans leur cité fangeuse, il coule par ruisseaux,
Les cadavres y sont étalés en monceaux.

Ils trainent par les pieds, des fleurs de la prairie,
L'innocente brebis que leur main a nourrie.
Et sous l'œil de l'agneau, l'égorgeant sans remords,
Ils savourent ses chairs et vivent de sa mort.

De cruels aliments incessamment repus
Toute pitié s'efface en leurs cœurs corrompus.
Et leur œil qu'au forfait le forfait habitue
Aime le sang qui coule et l'innocent qu'on tue.

Ils aiguisent le fer en flèches, en poignards.
Du métier de tuer, ils ont fait un grand art.
Le meurtre par milliers s'appelle une victoire,
C'est en lettres de sang que l'on écrit la gloire.

Alphonse de Lamartine
Les confessions, Livre IV, Note VIII,
cité à partir de l'édition numérique de la BNF.
Pages 33-34 dans l'édition de New York, D. Appleton & Co., 1849.

1 commentaire:

  1. Anonyme19.8.10

    Le jour de gloire est arrivé, contre nous de la tyrannie... animale, humaine, végétale, ou tout simplement biologique?
    "Si jamais la chair animale vient à manquer, passerons-nous au cannibalisme entre humains?"
    Au regard de l'impact actuel de la société humaine sur le vivant c'est une probabilité non négligeable. Les annonces officielles au sujet d'extinctions massives d'espèces se multiplient sur le court terme (moins de 25 ans).
    La biodiversité n'est plus menacée mais désormais condamnée! Il faut donc conserver à tout prix les canons de consommation pour que la tendance lourde se maintienne. Ainsi, OGM et nanos, les béquilles du système, assurent la continuité de l'épuisement des ressources planétaires. Dans l'ordre malthusien des choses rien ne doit ralentir cette frénésie de destruction du vivant et donc rien ne doit calmer cet appétit de chair fraiche et de sang. Le poème D'Alphonse de Lamartine reflète bien l'irresponsabilité des bêtes que l'on nomme les humains. Parfaits petits robots biologiques nous servons des intérêts qui nous dépassent jusqu'au jour où nous ne serons plus d'aucune utilité et relégués aux oubliettes de l'histoire planétaire...
    "Mordre la vie à pleines dents",bof...
    "Aimer la vie de tout son cœur" est de loin préférable mais cela induit une conscience et une prise de responsabilité sociale courageuse et compassionnelle.
    Espérons donc qu'avec un peu de chance l'humanité parviendra, in extremis, à l'âge adulte pour rentrer dans une nouvelle ère... l'Ère Planétaire!

    RépondreEffacer