10 février 2017

La coupe déborde

Comble du ridicule : Sarah Palin ambassadrice au Canada

Le député Nathan Cullen a estimé jeudi que, si cette nomination s'avérait, le Canada devrait composer avec deux Donald Trump
     Le poste est vacant depuis la démission, le mois dernier, de l'ambassadeur Bruce Heyman ... le jour de l'assermentation du nouveau président américain. 
     Le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, a alimenté les rumeurs sur Sarah Palin, mercredi, en refusant d'exclure la possibilité que l'ancienne colistière de John McCain à l'investiture républicaine de 2008 soit pressentie pour devenir ambassadrice au Canada. 
     Nathan Cullen a soutenu  qu'il serait difficile pour le Canada de prendre au sérieux Mme Palin, et que cette nomination pourrait donc nuire aux efforts d'Ottawa visant à établir de bonnes relations avec l'administration Trump. Le député de Colombie-Britannique estime que l'ancienne gouverneure de l'Alaska «n'a jamais été très à l'aise avec la vérité». 
     Son collègue ontarien Charlie Angus a soutenu jeudi sur Twitter qu'une telle nomination illustrerait le peu d'estime dont jouit le Canada au sein de l'administration Trump. 
     Déjà la cible d'innombrables plaisanteries durant la campagne présidentielle de 2008, au terme de laquelle elle aurait pu devenir vice-présidente des États-Unis, Sarah Palin subit les moqueries de Canadiens sur les médias sociaux depuis la déclaration évasive du porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, mercredi.
(ICI Radio-Canada Info)

Sarah Palin, ancienne gouverneure de l’Alaska Photo : Reuters/Kamil Krzaczynsk

En 2008, «Les Justiciers» avaient piégé Palin (le ridicule ne tue pas) :
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/416385/palin-canular-justiciers

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Un Gerry Sklavounos blanchi

Le 2 février dernier, le député libéral de Laurier-Dorion, Gerry Sklavounos, s'était dit soulagé et satisfait de la décision du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de ne pas porter d'accusation à la suite des allégations d'agression sexuelle portées contre lui par une jeune femme de Québec. 
     Dans une déclaration lue jeudi matin à Montréal, le député de Laurier-Dorion, Gerry Sklavounos, accompagné de son épouse, a exprimé ses regrets à tous ceux qu'il aurait pu offenser par ses agissements à l'Assemblée nationale, où il compte retourner la semaine prochaine.
     «Je ne peux pas vous dire que je me souviens de quelque chose en particulier», a-t-il dit. Il a convenu que, dans certaines circonstances, il a pu faire «le petit charmeur» et donner des compliments «honnêtes et polis» à des collègues, et que «cela n'a pas sa place nécessairement au travail.» 
     M. Sklavounos n'a pas caché que toute l'histoire a eu un «effet considérable» sur sa famille, et a remercié sa femme pour son «soutien indéfectible».
(ICI Radio-Canada Info)

Suggestion : gardez votre libido sous contrôle et les mains dans vos poches, cher monsieur – c’est faisable.

Mais pourquoi le député a-t-il demandé à sa conjointe d’être présente? Une situation humiliante, proche de la violence psychologique.

Melania Trump doit régulièrement essuyer le caca qui sort de la bouche de son conjoint, comme une mère essuie les fesses de son bébé. Elle a maintes fois subi des revers à cause de ses propos grossiers. L’automne dernier, elle a accepté ses excuses : «Les mots utilisés par mon mari sont inacceptables et offensants à mon égard. Ils ne représentent pas l’homme que je connais. Il a le cœur et l’esprit d’un leader. J’espère que les gens accepteront ses excuses, comme moi, et que nous pourrons nous concentrer sur les enjeux importants pour notre nation et pour le monde.» (Communiqué publié sur le site de Donald Trump) 
     Permettez-moi de citer la psychiatre Marie-France Hirigoyen (Femmes sous emprise, les ressorts de la violence dans le couple; Pocket 2005) :
«Bien sûr, se conformer aux rôles traditionnellement dévolus aux femmes apporte certains bénéfices. En s’identifiant à des femmes fragiles, émotives, elles sont certes dépendantes des hommes, mais se sentent également protégées par eux. Au moment d’envisager une séparation, elles auront peur de se retrouver seules avec les enfants et elles diront tout simplement «C’est plus facile de rester que de partir!» 
     La difficulté à s’affirmer des femmes peut être une trace de ce passé pas si lointain, où celles-ci devaient taire leurs désirs pour être conformes aux attentes de la société. La féminité consiste encore, pour beaucoup de jeunes filles, à être attirantes sur le plan physique, agréables, douces et attentives aux besoins des autres, et elles l’expriment par la soumission, la dépendance, la fragilité. Il leur faut être séduisantes, mais pas trop, car sinon elles pourraient passer pour provocantes et, si le garçon se montre violent, on pourrait dire qu’elles l’ont cherché. 
     Les femmes se forgent un «moi idéal» en fonction des normes sociales véhiculées par leur famille et par la société. C’est ainsi que certaines, suivant le modèle de la mère disponible et dévouée, pensent que, pour garder un homme, il faut montrer de l’abnégation et de la soumission. ... Comme socialement les femmes sont tenues pour responsables de la réussite du couple, si leur conjoint dérape dans la violence*, elles se sentiront en échec. Elles auront honte de ne pas être capables de changer la situation, honte de se laisser traiter ainsi, honte d’être, aux yeux du monde extérieur, incapable de satisfaire leur conjoint, incapable de créer un foyer heureux. La honte va empêcher les femmes de révéler la situation et donc constituera un obstacle supplémentaire pour y mettre fin. Dans tous les cas, il s’agit de se conformer à un modèle et à mettre de côté son ressenti propre.» (p. 94-95)

* Violence psychologique, agressions verbales, physiques/sexuelles, etc.

Suggestion : divorcez Mesdames!

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MAIS IL Y A PIRE ENCORE 


La construction du dernier segment de l'oléoduc Dakota Access commence, malgré la contestation en cour par une nation autochtone qui veut bloquer les travaux et protéger ses sources d'eau potable. Selon l'entreprise Energy Transfer Partners, le réseau en entier devrait être fonctionnel d'ici trois mois. (AP)

 Photograph: Scott Olson / Getty Images
“For the oil industry, one energy analyst wrote in an industry trade publication, Tillerson’s appointment went beyond their wildest dreams. With this single act, Trump has established that his administration may be one of the most oil industry friendly in history.” (The Guardian)

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Bill McKibben ‏@billmckibben:

.@NewYorker: on DAPL, so sad to see US Army reverting to form as an enemy of Native Americans. Endless endless shame

 Photograph by Larry Towell / Magnum

Trump’s Pipeline and America’s Shame (by Bill McKibben)
http://www.newyorker.com/tech/elements/trumps-pipeline-and-americas-shame?intcid=mod-latest

100s of miles above the Arctic Circle today, 1st question from Norwegian students was “will Donald Trump wreck the world?” (Not if we fight)

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L'entreprise albertaine Questerre évalue le potentiel du gaz de schiste dans Bécancour et Lotbinière – C'est reparti pour l'aventure controversée du gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent : Questerre jauge le potentiel de ses gisements dans les régions de Bécancour et Lotbinière. L'entreprise albertaine a fait savoir qu'elle procède à des évaluations afin de déterminer quels endroits dans ces régions sont les plus propices pour y mener des projets-pilotes. (PC)

Grrrr @&#$!

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Échouement de 400 baleines en Nouvelle-Zélande – Des bénévoles ont formé une chaîne humaine dans l'eau sur une plage isolée, vendredi en Nouvelle-Zélande, tentant de sauver des dizaines de baleines, après que plus de 400 de ces créatures eurent échoué sur le rivage. Environ les trois quarts de ces baleines-pilotes – ou globicéphales – étaient déjà mortes lorsqu'elles ont été retrouvées, vendredi matin, sur la presqu'île Farewell. Il s'agit de l'un des pires échouements de baleines dans l'histoire du pays. (AP)
     Note : Quelque 200 baleines supplémentaires ont échoué. Farewell Spit, à environ 150 kilomètres à l'ouest de la ville touristique de Nelson, est régulièrement le théâtre d'échouages massifs de baleines-pilotes. Neuf au moins se sont produits au cours des dix dernières années. Il n'existe pas d'explication scientifique certaine de ce phénomène.
 


Étant au début de la chaîne, les océans sont le baromètre de la pollution environnementale. Quelle sorte de calamité nous faudra-t-il? Les océans s'acidifient, les îles s’érodent, puis les villes côtières de tous les continents y passeront, plus ou moins rapidement. Les Américains s’imaginent-ils qu’ils échapperont aux catastrophes? Que dire du Canada, quand on songe à ce qui se passe dans le Grand Nord et le long du fleuve Saint-Laurent?

Parmi les chutes d’interviews du film REVOLUTION par Rob Stewart : Ronald Jumeau, aux Seychelles : https://www.youtube.com/watch?v=Ch9akwFykQo  

“The earth is sick, very sick. And it is caused by men. Are we going to sit there and just talk about it? We know that there is something wrong and we don’t need Wikileaks to tell us about climate change. It’s all out there. There is incredible information right under our eyes. America is a very Evangelist country; how come they don’t do what they preach? Global change is an international crisis. Look around you no matter where you live. Humans tend to react only when things happen. What will it take to make them move? This global crisis is the ultimate test for the humankind, right now.” ~ Ronald Jumeau (non textual)

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