7 juin 2013

Mimétisme anxiogène


Salut anxiété!
Par Greg Nagan*
JustMorons.com; mai 2005

Au printemps, il y a une Journée nationale de dépistage des troubles de l’anxiété aux États-Unis. Pour la quatrième ou cinquième année consécutive, je vous propose un test de dépistage gratuit.

Vous pouvez faire ce test maintenant, là où vous êtes.

Placez l’index et le majeur de la main droite sur votre poignet gauche, en pressant suffisamment pour sentir la pulsation de votre sang. Ce subtil battement s’appelle le «pouls». Cette pulsation prouve que vous êtes vivant, et c’est un signe incontestable de troubles anxieux.
        Médicamentez-vous au plus vite et répétez jusqu'à ce que le monde soit supportable.
        Si vous ne pensez pas souffrir de troubles de l’anxiété, et trouvez que le monde est supportable, tel qu’il est, félicitations! On vous a déjà lobotomisé.
        Cependant, si vous trouvez votre niveau d’anxiété un peu bas, n'hésitez pas à piger dans les miennes. Par exemple j’éprouve une angoisse croissante par rapport à la langue danoise en vue de mon examen Dansk 3, qui déterminera une fois pour toutes si je parle, comprends, lis et écris assez bien le danois pour obtenir un certificat digne d’être encadré.
        J’éprouve beaucoup d'anxiété par rapport à mes finances, tant les revenus (comment faire plus d’argent dans un pays où je ne suis qu’un autre pauvre immigrant?) que les dépenses (où diable va donc tout l’argent?).
        Je vis toutes les angoisses parentales courantes, et d’autres qui me sont propres. (La peur, par exemple, qu’un de ces jours ma belle fille se transforme en hideuse chauve-souris et s'envole).
       J’éprouve aussi des inquiétudes au sujet de mon écriture, mon poids et ma santé mentale.
       Vous avez l'embarras du choix. Servez-vous.

* 9 juin 2013 : J’ai oublié d’ajouter une note biographique à propos de l’auteur, qui, soit dit en passant, m’a fait bien rire jusqu’à ce qu’il cesse d’écrire dans Just Morons en 2005 :  
«Greg Nagan est un humoriste de Chicago qui vit actuellement à Copenhague. Il a conçu Just Morons en joyeuse reconnaissance à la simple stupidité, un état qu’il a appris à se pardonner mais qu'il trouve encore dérangeant chez les autres.»
 
Archives disponibles à l’adresse suivante : http://www.justmorons.com/today_arc.html

En 1999, il a publié une parodie de la Prophétie des Andes intitulée Asinine Prophecy – à se tordre! Je n’ai malheureusement pas trouvé de lien d’archive.

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Ce matin, en traduisant ce texte, je réalisais que Situation planétaire témoigne d’un mimétisme anxiogène patent au sujet du présent et du futur de la planète (bien qu’il contienne aussi du mimétisme optimiste), et que celui-ci me maintient parfois dans l’auto-irritation… (Voyez le commentaire après l’article) 

Simultanément, j’entendais Jean-Michel Oughourlian à l’émission Médium large discuter de son récent ouvrage Notre troisième cerveau (Albin Michel, avril 2013). Il disait entre autres que ces connaissances peuvent contribuer à développer de nouvelles thérapies pouvant réduire le désir mimétique, soit, en encourageant les gens à «s’occuper de leur propre jardin au lieu de celui des autres».
http://www.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2012-2013/chronique.asp?idChronique=296904

Résumé :
Le cerveau miroir
       Le neuropsychiatre, psychologue et écrivain français Jean-Michel Oughourlian publiait récemment Notre troisième cerveau, aux éditions Albin Michel, qui insiste sur l'importance d'une zone de notre cerveau carburant au désir et à l'imitation dans notre développement. Catherine Perrin le rejoint à Paris.
        Selon Dr Oughourlian, cette portion nettement moins rationnelle de notre cerveau nourrit directement celle qui est consacrée à la réflexion logique. Il s'agit d'une zone du cortex qui est stimulée par le moindre geste de l'individu qui nous fait face et nous pousse inconsciemment à désirer la même chose. Il estime même que c'est ce qui fait l'essence de l'individu. La source de ce phénomène est ce que Dr Oughourlian appelle les «neurones miroirs».
        «On n'apprend pas à imiter, on apprend en imitant, note-t-il. Ce n'est pas du tout la même chose. Nous sommes programmés pour imiter.»
       Découvertes accidentellement lors d'expérience sur des primates, ces neurones miroir expliqueraient l'empathie et permettraient une nouvelle lecture de l'autisme et d'autres pathologies.

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Extrait d’une revue de presse :
Prenez un couple. Depuis quelque temps, cet homme ne regarde plus son épouse qu’avec ennui. Survient un étranger, dont les yeux brillent quand il voit cette femme. En peu le temps, l’ardeur du mari renaît. Hier indifférent, il serait prêt à se battre pour réaffirmer son «amour éternel». Nous ne désirons rien tant que ce que désire l’autre. Pour le meilleur et pour le pire et dès la naissance : notre psyché elle-même est une copie de celle de nos parents! La découverte des neurones miroirs impose une relecture complète de la psychologie et de la psychiatrie.
       Les mêmes zones de mon cerveau sont activées si je fais une action ou si je la regarde faire par un autre. Cette altérité nous constitue. Elle peut être vécue comme un apprentissage par imitation du modèle, ou comme une rivalité, ou comme un obstacle à la réalisation du désir que l’autre m'a suggéré. Modèle, rival ou obstacle sont les trois visages de l'autre. Chacun d’eux peut engendrer une personnalité «normale», ou névrotique, ou psychotique.
       Cette approche dessine donc une nouvelle psychologie et une nouvelle psychiatrie. Elle nous impose notamment une nouvelle gestion de l'altérité, fondée sur la «dialectique des trois cerveaux» : le premier, le cerveau cognitif, le second, le cerveau émotionnel, et le troisième, ou «cerveau mimétique», qui est donc celui de l'altérité, de l'empathie, de l'amour comme de la haine.
       La rencontre des neurosciences et de la psychologie mimétique nous ouvre à une nouvelle vision de l’être humain.

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Résumé de l’éditeur :
«Ce n’est pas moi qui désire, c’est mon désir qui crée ce que j’appelle ‘moi’.» Et comme ce désir s’avère toujours copié sur celui d’autrui, c’est l’ensemble de la psychologie et de la psychiatrie qu’il faut reconsidérer. L’altérité nous constitue de pied en cap, sur le plan philosophique comme neurologique, et cela change tout, notamment dans nos façons de soigner l’esprit. »
       Parti de la théorie du désir mimétique du philosophe René Girard – que la découverte des neurones miroirs est venue valider de façon incontestable –, le Dr Jean-Michel Oughourlian nous propose une révolution. Sa «dialectique des trois cerveaux» bouleverse notre connaissance de nous-mêmes et nos psychothérapies.
       Au cerveau cognitif et au cerveau émotionnel se joint le «cerveau mimétique» – troisième dans l’ordre de la découverte, mais souvent premier dans celui du fonctionnement. C’est le cerveau de l’empathie, de l’amour, mais aussi de la haine. Il nous fait voir en «l’autre» un modèle, un rival ou un obstacle. Autant de visages qui engendrent toutes formes de névroses ou de psychoses. Son approche nous invite à une nouvelle vision de l’être humain.


COMMENTAIRE

Note 10 août 2013 :
je n'arrive pas à cultiver l'indifférente par rapport à la façon dont la terre se déglingue. Je vais donc continuer de lancer des alertes de temps en temps (une petite part de réflexion), tout en m'occupant de mon jardin... Chers habitués, vous aviez raison de ne pas croire à ma capitulation... :-)

Ainsi, me retrouvant plus consciente de mon mimétisme anxiogène, et, ayant marre de le propager, je laisse Situation planétaire s’endormir jusqu’à ce qu’il expire – assistance à mourir par privation de nourriture. (Le blogue restera quand même ouvert pour ceux qui voudraient y puiser - y'a pas que du négatif...)

Avec pareil thème, il était difficile de passer à côté des aberrantes décisions géopolitiques, socioéconomiques et autres barbaries mondiales qui bousculent notre quotidien. Mais là, en ce qui me concerne, la coupe déborde.

Les habitués ne me croiront peut-être pas puisque ça fait une couple de fois que j’annonce ma propre capitulation. Sauf que normalement, après trois tentatives, ma décision devient irréversible. D’autres projets m’appellent, et mener deux blogues siphonne pas mal de temps et d’énergie.

Je vais donc m’occuper de mon jardin en concentrant mes efforts sur le blogue «L’art est dans tout». Les sources d’inspiration en créativité ne manquent pas, et je continuerai à y partager coups de cœur et réflexions.

Si vous avez envie de me suivre, je serai là :
http://artdanstout.blogspot.ca/  

Encore une fois merci à tous les visiteurs assidus ou de passage!

Boudacool
7 juin 2013

P.S. : Parlant de s’occuper de son jardin, ou de contentement, vous aimerez peut-être : http://situationplanetaire.blogspot.ca/2013/05/le-contentement.html

5 juin 2013

Schiste de schiste

Fracturation à l’île d’Anticosti : ça me fait cardiovasculer. 
http://www.contesta-terre.net/2013/05/anticosti-un-gachis-environnemental-en.html

Et ça ne servira à rien de chanter le mantra de la tolérance ou de la compassion : ) 

On a un clou dans le front mais on ne veut pas l’enlever, on veut juste en parler / être entendu (voyez le clip du message "Le clou n’a rien à voir").

Ou bien, on passe à l’action :


Pour une prospérité sans pétrole
http://journal.alternatives.ca/spip.php?article7379

Rimouski – La Coalition Bas-Laurentienne pour une Prospérité sans Pétrole est fière de faire son apparition sur la scène politique, économique et environnementale de la région du Bas-Saint-Laurent afin de promouvoir les alternatives à l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures dans l’Est du Québec.
 
La Coalition est un regroupement citoyens(nes) bas-laurentiens(nes) née du besoin d’informer et de consulter la population de manière objective sur les enjeux pétroliers et ses alternatives afin de pouvoir faire des choix politiques et économiques éclairés. Comme l’ensemble du Québec, il ne faut pas oublier que c’est tout le territoire du Bas-Saint-Laurent qui est ciblé par l’industrie pétrolière et gazière.
 
La Coalition a donc pour mandat d’organiser des activités d’information sur les enjeux pétroliers ainsi que de promotion des alternatives énergétiques et économiques existantes tant auprès de la population que des instances décisionnelles régionales.
 
Un événement sera organisé lors de la fin de semaine du 16 au 17 juin en réponse au «Sommet de l’industrie pétrolière à Rimouski» organisé par l’Association Québécoise des Fournisseurs Pétroliers.
 
Pour informations :
Marie-Neige Besner
Responsable des communications
cbslpsp@gmail.com
418-721-3386
https://www.facebook.com/groups/cbslpsp/
https://twitter.com/CBSLPSP

Forum sur les hydrocarbures :
http://hydrocarburesgim.ca/actualites/

When the «schiste» hits the fan!



COMPLÉMENTAIRE
 
 
Tar Sands Raw Deal: Arkansas Spill Is Another Reason to Say 'No' to Tar Sands Pipeline
 
When I see raw tar sands coursing through people's yards and across wetlands, it makes me sick. My thoughts are with the people in Arkansas who are dealing with this river of toxic mess. And my thoughts instantly move ahead to what could happen to farms, families, homes, and wild areas across our country if we support expansion of tar sands with permits for pipelines such as Keystone XL.
[...]
We've had a lot of these red flags lately that show us what a raw deal tar sands is and we ignore them at our peril.

We've seen the devastation of one of the last great places on earth in the devastation to Canada's Boreal forest. And we've seen the homes and health of First Nations communities who live near the tar sands. We've seen how the energy intensive tar sands production has meant a rapid increase in climate pollution in Canada. We've seen the worsening effects of climate change in droughts, floods and violent storms. We've seen tar sands oil polluting our rivers and communities in the 2010 Michigan spill and in over a dozen spills from the first so-called "state-of-the-art" Keystone pipeline. And we hear the fears from residents of refinery communities of what the additional pollution from tar sands refining will mean for their health. Looking at all this, it is clear that the Arkansas tar sands spill is the latest drumbeat in a series of reminders that tar sands crude is different and dangerous.
[...]
How many red flags do we need before we realize that the solution is to stop tar sands expansion and say no to tar sands pipelines? I think we've seen enough.

Robert Redford.
Actor, director and environmental activist

Article complet :
http://www.huffingtonpost.com/robert-redford/arkansas-oil-spill-keystone-pipeline_b_3038269.html?utm_hp_ref=green

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Et ça continue...!  

Multiple injuries in explosion, fire at Louisiana chemical plant, official says
By Michael Pearson and Anne Claire Stapleton, CNN
Updated 12:20 PM EDT, Thu June 13, 2013

According to the company website, the plant produces approximately 1.3 billion pounds of ethylene and 90 million pounds of polymer-grade propylene each year, according to the company's website.
http://www.cnn.com/2013/06/13/us/louisiana-chemical-plant-explosion/

Louisiana Chemical Plant Explosion: Authorities Respond After Blast At Williams Olefins Facility
Posted: 06/13/2013 11:00 am EDT | Updated: 06/13/2013 11:53 am EDT
http://www.huffingtonpost.com/2013/06/13/louisiana-chemical-plant-explosion_n_3435292.html?utm_hp_ref=green&ir=Green&utm_hp_ref=green

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À l'heure des pertes mais aussi des projets innovavateurs - vous aimerez peut-être :
http://artdanstout.blogspot.ca/2013/06/abeilles-et-arbres.html 

Le clou n’a rien à voir…

«N’essaie pas de régler le problème. J’ai juste besoin que tu m’écoutes.»

Trop bon :  


It's Not About the Nail from Jason Headley on Vimeo.

"Don't try to fix it. I just need you to listen."
Every man has heard these words. And they are the law of the land. No matter what.

http://vimeo.com/jheadley

3 juin 2013

Carrés verts et casseroles

Oui, nous devrions initier des manifs carrés-verts-casseroles en faveur des potagers urbains. Parce que les jours qui viennent ne seront peut-être pas aussi roses qu’on le souhaiterait… et nos casseroles pourraient être vides.

Je me souviens du tintamarre de l’été dernier au sujet des propriétaires qui cultivaient un potager urbain (côté rue) à Drummondville. La municipalité avait décrété que ce potager était illégal et devrait être en partie détruit; elle entendait également interdire cette pratique à l'ensemble de son territoire. Les jardiniers avaient déclaré : «Cultiver ses propres produits devrait être un droit. Cette illégalité est un nonsense.» Les propriétaires ont été supportés par une pétition qui leur a permis de conserver leur potager.

J’étais renversée.
Des lois idiotes datant de l’époque idiote où le top du top était d’avoir du gazon clôture à clôture et une piscine dans sa cours. The American way of life! Un peu de DDT et de Roundup avec ça…?

Des idées comme ça… 

1. Si les lois de votre municipalité vous empêchent de cultiver un potager en façade, plantez du couvre-sol – vous pourrez y dissimuler des fines herbes (thym, persil, etc.) et des plantes médicinales; ni vu ni connu je t’embrouille. Qui plus est, vous ne dérangerez plus vos voisins le dimanche matin en tondant votre pelouse. Pretty neat!  : )

2. Quant à votre cour arrière, si vous avez adopté l’American Way of life parce que vous ne connaissiez pas mieux à l’époque (tout le monde le faisait...!), il n’est jamais trop tard pour changer de rêve. Débarrassez-vous de votre piscine – vous pourrez toujours vous rafraîchir avec le boyau d’arrosage utilisé pour votre magnifique potager clôture à clôture. Bonus : les enfants du voisinage ou les vôtres ne pourront pas se noyer dans votre jardin...
   Pensez aux économies que vous réaliserez en n’achetant plus de produits d’entretien toxiques que vous devrez balancer dans la nature avec l’eau de la piscine à l’automne.
   Pensez au bruit de moteur que vous n’entendrez plus. Pensez aux vérifications de PH équilibré, aux nettoyages à l’aspirateur, etc. Pouah, je me souviens, j’ai déjà entretenu une piscine! Une horreur qui venait avec la maison qui elle me plaisait beaucoup.

3. Si vous cultivez des légumes qui se conservent (pommes de terre, carottes, betteraves, choux, navets, oignons, ail, potirons, panais, rutabagas) dans un caveau ou une chambre froide humide, et si vous conservez à sec dans des bocaux de verre, des légumineuses (arachides, fèves, haricots secs, lentilles, pois secs, fèves de soya), avoine, blé, maïs, millet, orge mondé, riz, sarrasin, seigle, fruits séchés et pâtes alimentaires bio (sans OGM), eh bien, vous ne serez pas pris au dépourvu si les prix des denrées essentielles grimpent à l’extrême en bourse. Et si jamais vous devenez végétarien, alors là, vous n'avez pas idée des économies substantielles que vous réaliserez!

Voyez la technique du jardinier paresseux :
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2013/05/le-jardin-une-benediction.html

Encore une fois, nous avons le choix.

Ça :


Ou ça :

Le célèbre potager urbain de Drummondville - une belle réussite. 

«C’est rassurant de savoir que l’on peut survivre dans un système économique difficile ou un désastre naturel. Crise économique, gouvernement mondial, dettes de crédit effarante, etc. Ce qui permet à un système économique d’être florissant, c’est l’argent! Or, plus il est difficile de se le procurer, plus nous devons produire, et plus nous produisons, plus nous devenons vulnérables, donc contrôlables. La preuve? Que ferions-nous s’il y avait pénurie de papier hygiénique ou de savon? Nous sommes si dépendants des autres, que si nous étions privés de la chose la plus banale cela deviendrait catastrophique. De même, nous dépendons d’un gouvernement qui décide à notre place. Et lorsque rien ne va plus, c’est toujours la faute d’autrui. Ne devrions-nous pas nous interroger pour savoir dans quelle mesure nous sommes responsables de ce qui arrive?

Prenons comme exemple l’industrie en général. Nous acceptons volontiers de dépendre d’elle pour nous alimenter et nous vêtir. Et nous le sommes à un point tel, que nous avons perdu une partie de notre héritage : le savoir-faire de nos ancêtres. Bien sûr, direz-vous, nous ne sommes plus au Moyen Âge et on ne peut pas tout faire soi-même. Alors, il ne reste qu’à payer la facture, peu importe le prix. 

Les temps sont difficiles pour tout le monde. Pourtant, si je veux garantir un certain bien-être et une éducation à mes enfants, je dois prendre des initiatives. Car enfin, un «dépôt à terme» n’est pas à la portée de tout le monde. Il n’y a d’ailleurs qu’à regarder les factures. L’épicerie se retrouve souvent réduite au minimum, l’électricité coûte aussi cher que le compte de taxes, en plus de la voiture, des assurances, etc. Ouf! On ne peut plus respirer.

Or, plus on s’efforce de joindre les deux bouts, plus on se rend malade, dépressif et plus on s’éloigne de la paix du cœur et de l’esprit. Si, comme moi, vous en avez assez et que vous êtes prêts à reprendre un peu du pouvoir perdu, voici quelques suggestions :

1. D’abord, faites une prise de conscience. C’est la première étape. Reconnaître que l’on ne peut plus se permettre le luxe habituel.

2. Changez vos priorités et rétablissez vos valeurs. Par exemple, est-il vraiment nécessaire de posséder tous les derniers gadgets électroniques?

3. Réduisez vos dépenses. Réfléchissez aux façons d’y parvenir. Ne gardez que l’essentiel si vous voulez éviter les maux de tête.

4. Cherchez de l’aide à l’extérieur si vous éprouvez des difficultés financières. Comptables à leur pension, associations à but non lucratif, etc. Et dites-vous bien que vous n’êtes pas les seuls à être coincés dans cet engrenage matérialiste. Rappelez-vous qu’il vaut mieux piétiner votre fierté, que de renoncer à votre liberté.

5. Passez à l’action. Mettez immédiatement en pratique toutes les décisions et les connaissances acquises. Ne remettez surtout pas au lendemain car vous n’en viendrez pas à bout.»

~ Christine Rochon Persechino
Spécial SURVIVRE 2023
En cas de crise économique ou de catastrophe naturelle

2 juin 2013

Nature : l’amie bafouée à raccommoder

Une trouvaille en bouquinerie  

Nos amies les plantes, tome III
Encyclopédie des plantes
Par Daniele Manta et Diego Semoldi
Éditions Famot, Genève

Extraits de l’introduction, parution 1977 : 

La plante est, pour l’homme, une garantie de survie. Tant que nous verrons à nos pieds des étendues de verdure, nous pourrons être rassurés et penser que la vie est encore possible sur terre. Nous ne voudrions pas nous trouver, devant le spectacle d’une planète à l’agonie. Souhaitons pouvoir disposer toujours d’un vallon fleuri où délasser notre âme et notre corps.

Nous avons oublié la Nature. Et cependant il suffirait d’aller la trouver, de passer une heure à contempler la vie mystérieuse d’un champ. Chaque brin d’herbe, chaque buisson a sa raison de vivre ou de mourir. Mességué dit vrai : nous nous sommes fait de fausses idées sur l’utilité ou la nocivité de certains êtres vivants : parlons des animaux, des plantes, des insectes. Entre bêtes et plantes existe une merveilleuse complicité. Efforçons-nous de ne pas la gâcher. Mességué écrit : « Nous nous conduisons à peu près sur la Terre que Dieu nous a donnée comme un éléphant dans le magasin de porcelaine, saccageant tout sur notre passage, alors que nous devrions veiller avec infiniment de tendresse à n’écraser ni le plus petit brin d’herbe, ni la plus timide fourmi. »
      Combien de crimes commettons-nous dans la nature! Finalement, ils se retournent contre nous-mêmes, puisque nous faisons partie de la nature. Qu’avons-nous fait par exemple en débroussaillant les sous-bois? Nous avons tué des centaines de milliers de fourmis et d’insectes divers. Ce faisant, nous avons exterminé cette vaillante armée d’artisans et d’ouvriers qui assuraient l’ordre botanique. Voyez par exemple ce qui est arrivé au ver de terre : les Américains, après l’avoir persécuté et pourchassé, sont maintenant en train de le réhabiliter, créant de véritables usines pour son élevage.

Dans nos facultés de médecine, à côté de la chaire d’herboristerie et de phytothérapie, il devrait aussi y avoir une chaîne de phytosociologie. Parfaitement! Les plantes et les herbes sont organisées en classes sociales, avec une hiérarchie sociale, des privilèges, et probablement des injustices sociales; il ne serait pas étonnant de lire dans un journal de l’an 3815 après J.-C., une nouvelle du genre : « Accord conclu entre le syndicat des conifères et le syndicat des ombellifères ».
[…]

Les plantes ont une sensibilité, le saviez-vous? Cela est désormais prouvé scientifiquement. () Les savants parlent, en se référant à la sensibilité des plantes, d’une « aura » comparable à une sorte de champ magnétique produit avec plus ou moins d’intensité par la plante. () Comme cela arrive aussi entre êtres humains, il y a des plantes dotées d’une aura fortement rayonnante, et pour cela, d’une individualité, ou mieux d’une personnalité très forte. D’autres, au contraire, sont moins bien dotées. Ceci semblerait prouver que, comme il advient entre êtres humains et entre animaux, les plantes aussi sont sujettes aux sympathies et aux antipathies. ()  
       La Nature ne finit jamais de nous émerveiller. Il suffit de savoir la regarder et la comprendre. ()
       Qu’arrive-t-il donc dans ce mystérieux laboratoire qu’est la terre, sous laquelle naît la vie?
       Sous terre, à deux doigts de la surface, tout s’enchaîne mystérieusement, solidement. Dans la nature, rien ne se perd, rien n’est détruit car tout se transforme, et est rendu à la vie sous d’autres formes. Il y a de quoi rester stupéfait devant le miracle de la vie végétale. Nos installations industrielles pour la fabrication de simple ammoniac à partir de l’azote et de l’hydrogène ne résistent pas à la comparaison avec l’activité de ce microscopique bacille qui n’a besoin ni d’électricité à haute tension ni de très hautes températures. Nous voulons parler du Bacillus radicicola, doué d’une faculté peu commune : celle de se nourrir d’azote gazeux, comme nous respirons l’oxygène, et de l’utiliser pour fabriquer les substances albumineuses nécessaires à la construction d’un nouveau protoplasma cellulaire.
       Micro-organismes, plantes, animaux, hommes sont liés et dépendent étroitement les uns des autres en un équilibre miraculeux. C’est celui qu’on désigne de nos jours, en sacrifiant à la mode, par l’expression « d’équilibre écologique ». Un beau jour, sur quelques mètres carrés de champ où, à quelques pas sous terre s’élabore la vie… -- et même, il faudrait dire « se ré-élabore la vie… -- …un beau jour, disions-nous, arrive un bulldozer conduit par un être humain. La machine creuse, retourne, jette dans un effrayant désordre ce merveilleux équilibre. Personne ne s’est aperçu de rien. Un coin de nature a été saccagé et violé. Passe un promeneur qui, sur ce massacre, jette un œil distrait et continue tout aussi distraitement son chemin. Pour lui, il ne s’est rien passé. Et pourtant, ce monde dans lequel il vit n’est plus comme avant.
       Oui, il faut que nous apprenions à regarder la nature, et surtout pour accepter d’en être complice. Nous sommes tous dans la même barque du destin. On a tué une violette? C’est un peu de nous-mêmes qu’on a tué. Ce chansonnier a raison quand il affirme que « l’important, c’est la rose »…

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Nous n’avons rien compris. Le style de vie à la Mad Men s’éternise.

Dans des messages récents il était question de croissance/décroissance, et je disais que «le temps était venu de choisir»

Ça?  
Photo : Le jardinier-maraîcher

Ou ça?

Car bientôt à la soupe populaire nous irons tous quêter notre potage aux carottes de pétrole et crottes de schiste (humour noir…).

Blog de sensibilisation et revue de presse : http://lesamisdurichelieu.blogspot.ca/

Terminons sur une note réjouissante : certains ont déjà choisi.

Jean-Martin Fortier a choisi de devenir jardinier-maraîcher et d’en faire son gagne-vie. Il disait dans une interview qu’il déteste les bulldozers et qu’il n’en utilise aucun.


Le maraîchage sur petite surface
http://lejardiniermaraicher.com/

Depuis quelques années déjà, beaucoup de gens s’intéressent aux méthodes de maraîchage sur petite surface que nous avons développées aux Jardins de la Grelinette. La rentabilité et la dimension de notre micro-ferme semblent inspirer plusieurs d’entre vous à démarrer leur propre projet d'agriculture écologique. Voici donc, au meilleur de ma connaissance, différentes ressources et conseils qui traitent de maraîchages biologiques ainsi que plus d’informations au sujet des équipements et outils que nous utilisons dans nos jardins. Je vous invite également à vous abonner au blogue pour rester en contact de mes trouvailles, recherches et trucs sur comment cultiver son jardin pour en vivre.

Parcours :
« En 2000, après mes études universitaires à l’école de l’environnement de l’université McGill à Montréal, j’ai entrepris un séjour à l’étranger de deux années, qui en fin de compte, m’aura initié au métier de jardinier-maraîcher. Depuis ce temps, mon seul travail rémunéré est de faire pousser des légumes biologiques et de les vendre directement à des consommateurs solidaires et désireux de se nourrir localement. En 2005, après avoir jardiné comme salarié et à mon compte sur une terre louée, je me suis établi de façon définitive sur un site de quatre hectares localisé à Saint-Armand, au sud du Québec. À l’installation de mes nouveaux jardins, j’ai appliqué le savoir-faire que j’avais acquis en maraîchage diversifié et en permaculture pour faire de notre micro-ferme, un lieu de très haute productivité maraîchère sur une surface cultivée de moins d’un hectare. Le nom qui a été donné à l’entreprise et au site est la Grelinette, l’outil-symbole par excellence du travail manuel et efficace en jardinage écologique. Vous trouverez plus d’informations sur la ferme, notre projet d’ASC et sur la possibilité d’effectuer un stage dans nos jardins en visitant le www.lagrelinette.com »

1 juin 2013

Le pouvoir de l’eau



Les incidents actuels, dus à la météo, me rappelaient ce clip.
Cela se passait le 11 mai 2009 à Genting Highland.

On a beau dire on a beau faire et essayer de tout contrôler, à certains moments, les éléments de la nature finissent par nous dépasser.

31 mai 2013

Parfum de viorne


La semaine dernière, j’ai profité des jours ensoleillés. J’allais écrire, sketcher ou lire sous la viorne ci-haut pour humer le parfum de ses fleurs à plein poumons. Pâmant.

Et puis, cette semaine, les pluies torrentielles et les vents violents ont eu raison des bouquets. Hier, le gazon était jonché de petits pétales blancs, encore odorants. 

Ah, l’éphémérité des choses… Snif, snif.
Je crois que je m’étais attachée à ce parfum.
Bon, je trouverai bien d’autres fleurs à sniffer pendant l’été.
Quand certaines meurent, d’autres naissent aussitôt.

Cette réflexion m'a fait penser à ce texte de Stephan Bodian.

L’attachement et le désir

L’attachement s’agrippe fermement à ce que vous avez déjà – le désir, quant à lui, n’a de cesse de trouver mieux. Lorsque vous êtes attaché – à votre carrière, votre relation de couple ou vos biens matériels – vous refusez de lâcher prise lorsque la situation change. Qui ne le ferait pas d’ailleurs? Pourtant l’attachement peut conduire à la souffrance, car la vie a la curieuse tendance de faire ce qui lui plaît en dépit de nos souhaits. Avec le désir, la frustration de ne pas obtenir ce que l’on veut et d’avoir ce que l’on ne veut pas coule comme un courant douloureux juste sous la surface de la conscience.
       Je ne prône pas un détachement complet ni une absence totale de désirs – après tout, seul le Bouddha était capable d’un tel détachement! Mais je n’assimile pas non plus le désir au plaisir – l’expérience du désir peut être en fait extrêmement déplaisante, un peu comme une démangeaison insupportable qui ne se calme jamais, aussi fort que vous grattiez. Le vrai plaisir, en revanche, comble un besoin humain profond et naturel. Mais je prétends qu’il est possible de découvrir comment créer un espace autour de vos désirs et de vos attachements pour ne pas être submergé par les hauts et les bas de la vie.
       L’attachement et le désir peuvent apparaître sous diverses formes au cours de la méditation. Peut-être convoitez-vous des moments de calme relatif et devenez nerveux lorsque votre esprit est agité ou inquiet. Vous pouvez également éprouver une tendresse particulière pour certaines pensées – fantasmes de réussite économique par exemple, ou images de vos vacances du mois dernier – et découvrir que vous n’avez pas envie de les lâcher et de revenir à votre respiration ou à votre souffle. Ou peut-être vivez-vous dans l’attente et le désir fébrile d’un accomplissement rêvé tout simplement hors de portée.
       Comme pour les autres obstacles, vous avez la possibilité d’explorer votre attachement et votre désir, tout d’abord en les nommant au moment où ils surviennent, puis en observant les pensées et sensations qui les composent.

Extrait de Comment retrouver son chemin parmi les obstacles [durant la méditation]
Zen! La méditation pour les nuls
First Editions; version française 2002

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J’adore la méditation en marchant; toute simple et agréable. Compter nos pas inspiration/expiration facilite l’attention, et ne nous empêche pas de garder notre demi-sourire.

Voici la technique de Bodian (même livre) :
Si vous n’avez pas très envie de vous asseoir, essayez la méditation en marchant. Il s’agit d’une très ancienne technique pratiquée dans les monastères et les centres de méditation du monde entier. C’est un moyen extraordinaire d’élargir la pleine conscience développée sur le coussin ou la chaise au monde en mouvement dans lequel nous vivons. Si le temps le permet, marchez dehors; sinon, faites des va-et-vient chez vous.

1. Commencez par marcher à allure normale, en suivant vos inspirations et vos expirations.

2. Réglez votre respiration sur vos pas.
    Vous pouvez par exemple faire trois pas à chaque respiration puis trois autres pendant l’expiration, ce qui, comme vous le constaterez en essayant, est nettement plus lent que l’allure normale. Si vous voulez augmenter ou diminuer votre vitesse, changez simplement le nombre de pas à chaque respiration. Gardez la même allure à chacune de vos marches. (Si vos inspirations et vos expirations sont de longueurs différentes, adaptez en conséquence.)

3. En plus de votre respiration, soyez attentif aux mouvements de vos pieds et de vos jambes.
    Notez le contact de vos pieds avec le sol. Regardez devant vous, à un angle de 45°. S’il vous est difficile de suivre votre souffle et d’être en même temps attentif à vos pieds, choisissez l’un des deux et tenez-vous-y. Détendez-vous, marchez avec aisance et facilité.

4. Poursuivez votre marche attentive et régulière aussi longtemps que vous le désirez.
    Si votre attention dérive, ramenez-la à votre marche.

Extrait de Mes 10 méditations multi-usages préférées (plus deux)

Articles : http://www.stephanbodian.org/blog/

Le jardin : une bénédiction

Publié le 19 mai; repris aujourd'hui pour les conseils aux jardiniers paresseux.

Une journée de ravissement, à gratter la terre, à voir le feuillage tout neuf se découper sur un ciel pur-bleu, à écouter gazouiller des oiseaux (pas des Twittos) et à savourer des silences (ni voitures ni tondeuses à gazon alentour). Hier, mon âme était donc à la joie.

Croquer une asperge fraîchement cueillie, sucrée (sans OGM ni assaisonnements), ou admirer la dentelle d’une laitue feuilles de chêne, me procurent un immense plaisir tout simple.

(Photo : Jardiniers de France)

Nos papilles sont mortes à force de déguster des pesticides, insecticides et engrais toxiques. Les aliments industriels n’ayant aucune saveur, il faut user de condiments – je ne parle pas ici d’herbes et d’épices naturelles, bien sûr, mais de ketchup, marinades et vinaigrettes, de fabrication industrielle aussi. Quant aux additifs et colorants…

«Aimez la terre, elle vous le rendra», disait-on. Et c’est vrai!

Un mini jardin, c’est possible! sur un balcon, une terrasse ou le toit d’un building, en utilisant des caissons ou des pots.

(Photo : Remodelista)

(Photo : Remodelista)

Une table gazonnée (on pourrait ajouter quelques fines herbes au centre), est déjà plus amusante qu’une table de patio en plastique. Vous mangerez peut-être sans le vouloir quelques insectes, mais c’est à la mode en ce moment…!
Celle-ci a été installée à l'intérieur - sympa, non?  
(Photo : inhabitat.com)

Alors, pourquoi ne pas oser créer un jardin? Au moins, vous aurez du beau-bon-pas-cher, naturellement savoureux et coloré, pendant toute la saison.

Voici quelques conseils pour le jardinier paresseux 

L'art de la culture facile

Tommy Laprade dresse la liste des légumes et des plantes faciles à faire pousser, qui donnent un maximum de rendement pour un minimum d'effort :
- un incontournable : la tomate; on peut la partir en pot, dès le mois d'avril avec des graines; on peut aussi attendre pour acheter des petits plants bios à la serre.
- les radis
- les carottes
- des variétés de laitue, les épinards
- les haricots
- les échalotes
- des fines herbes : basilic, persil, aneth, thym, ciboulette, romarin.


On peut mettre ces plantes en pot et les rentrer quand il fait froid. Par ailleurs, elles ont besoin d'un minimum de six heures d'ensoleillement par jour.

Un jardin de carton

Voici un concept génial pour le jardinier paresseux :
- Étendre du carton sur la partie gazonnée qu'on veut cultiver.
- Couvrir le carton avec de la terre à jardin achetée. Il faut de 10 à 15 sacs à 3 $ chacun.
- Mettre de 6 à 8 pouces de paille (pas de foin) par-dessus la terre.
- Mettre les plants en terre en tassant la paille, mais sans voir le carton.
Ce jardin surélevé bénéficiera du soleil et le carton sera devenu du compost l'année suivante.


Les principes de la permaculture

Tommy Laprade préconise aussi de cultiver des végétaux adaptés à la rusticité. Il faut éviter les plantes annuelles, les rosiers, etc.

Le secret pour réduire l'effet des prédateurs : mélanger fleurs, herbes, légumes. La nature adore le désordre. Ne pas oublier de planter serré.

Utiliser l'eau de pluie au lieu de l'eau très chlorée de la ville.

Éviter les engrais chimiques.

Utiliser des couvre-sol à la place du gazon.

Enfin, parler de ses expériences avec ses voisins et ses amis : cela ajoute au plaisir!

Source :
http://www.radio-canada.ca/emissions/dessine_moi_un_dimanche/2012-2013/chronique.asp?idChronique=293171

30 mai 2013

Les détestables abandons d’animaux

Paw in hand, Shutterstock 

Bientôt la saison des déménagements et des vacances avec son fabuleux dumping, dont les animaux de compagnie font souvent partie. Je sais, il y a pire que nous (en certaines cultures les gens mangent leurs chiens et leurs chats). Mais nous pourrions faire un effort pour nous améliorer…

Dans notre belle civilisation du jetable donc, malgré toutes les campagnes de sensibilisation, beaucoup de gens jettent encore leurs animaux après quelques semaines d’usage… Mais, il ne faut pas désespérer, il y en a qui ont appris.

Pour mieux comprendre que nos compagnons de voyage ne sont pas des
i-Pad, téléphones intelligents, jouets en plastique… c’est-à-dire, des objets de consommation jetables :  

http://situationplanetaire.blogspot.ca/2011/04/avant-dadopter-un-animal.html
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2011/08/aout-et-le-flush-off-animalier.html
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2011/08/mon-chien-est-mort.html

Le libellé : «Zoofriendly»

Vidéos du vétérinaire de l’émission ANIMO (Radio Canada) :
http://www.radio-canada.ca/emissions/animo/2013/

Vous aimerez peut-être :
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2012/09/lamour-cest-si-simple.html
http://artdanstout.blogspot.ca/2013/01/histoire-damour-amitie.html

Wing in hand

29 mai 2013

L’on s'en croit les maîtres...

C’est la saison des événements bénéfices à la Fondation Mira**, et j’en profite pour signaler un ouvrage agréable et touchant à lire...

Marley et moi : Mon histoire d'amour avec le pire chien du monde
John Grogan
Éditions JC Lattès, 2008

Citations

«Était-il possible qu'un chien - en particulier un chien aussi déluré que le nôtre - pût montrer aux hommes les choses qui comptaient vraiment dans la vie? Je crois que oui. Loyauté. Courage. Dévotion. Simplicité. Joie. Et les choses qui ne comptaient pas, aussi. Un chien n'avait pas besoin de belles voitures, de grandes maisons ou de vêtements griffés. Les symboles de prestige ne signifiaient rien pour lui. Un simple bâton lui suffisait. Un chien jugeait les autres non pas en fonction de leur couleur, de leurs croyances ou de leur statut social, mais simplement en fonction de ce qu'ils étaient vraiment. Un chien se moquait de savoir si vous étiez pauvre ou riche, cultivé ou illettré, intelligent ou borné. Donnez-lui votre coeur et il vous donnera le sien. C'est aussi simple que cela et pourtant, nous, humains, si sages et si sophistiqués, avons toujours eu du mal à comprendre ce qui est vraiment important.» 


«Les amoureux des animaux étaient une espèce humaine particulière, généreuse d’esprit, pleine d’empathie, peut-être un peu encline à la sentimentalité, et avec un cœur grand comme un ciel sans nuages.»

 
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Photo Mira
 
** Événements bénéfices pour la Fondation Mira :
http://www.mira.ca/fr/evenements-benefices/2/evenements-en-cours_93.html

Entre autres :
Souper dans le noir à Montréal
Une expérience inoubliable!
On demande aux convives de se couvrir les yeux d’un bandeau et de manger dans le noir. Quelle serait votre perception de l’environnement si vous étiez aveugle?

Quand : Vendredi 7 juin 2013
Où : Collège de Maisonneuve - Vivoir
3800, rue Sherbrooke Est; Montréal QC H1X 2A2
Métro : Pie IX et Joliette sur la ligne Verte
Autobus : Lignes 67, 97, 185 et 467
Heure : 18 H 30
Prix : 35 $ par personne / encan et tirages de prix de présences

Pour réservation : Rachel Lunardi
rlunardi@mira.ca  
1-800-799-6472 poste 222