15 février 2013

Point de bascule


Hier soir je réécoutais mes CDs de Pema Chödrön, notamment la série «Getting UNstuck», parce que je suis dans un point de bascule. Et bing! retour à l’enseignement de base. Si ses enseignements vous intéressent, tapez Pema Chödrön dans le bidule de recherche intégré au blog.
 
J’adore son sens de l’humour qui me permet de passer outre le côté protocolaire de la moinesse. Comme elle le dit elle-même : «Le but de la pratique n’est pas de devenir moine bouddhiste, mais de tranquilliser l’esprit et les émotions afin d’être soi-même le maître à bord. J’ai suis devenue moine et j’ai un maître simplement par souci de rigueur, et pour me consacrer à l’enseignement.»
 
Comme je ne suis pas seule à vivre des changements, peut-être aimerez-vous ces quelques extraits d’entretiens de Pema avec des étudiants. Ils proviennent du site Awakin où l’on trouve une excellente sélection d’enseignements bouddhiques de toutes origines – on ressent beaucoup de paix en y entrant. Extraits audio disponibles.

1 Le syndrome shenpa
(14 mars 2005)

Quelqu'un vous critique. On critique votre travail ou votre apparence ou votre enfant. Que ressentez-vous dans ces moments-là? Il y a comme un goût familier dans la bouche, une odeur familière. Une fois que vous commencez à le remarquer, vous avez l’impression que cela se produit depuis toujours.

Le mot tibétain pour décrire cela est Shenpa. On le traduit habituellement par «attachement», mais «accrochage» serait peut être une traduction plus juste. Quand le shenpa nous accroche, nous sommes portés à nous coincer. Nous pourrions appeler le shenpa : «feeling collant». C'est une expérience quotidienne. Une simple tache sur votre nouveau chandail peut l’introduire. À un niveau plus subtil, nous ressentons une crispation, une tension, une impression de fermeture. Ensuite, nous nous replions sur nous-mêmes, car nous ne voulons pas être là où nous sommes. C'est une particularité de l’accrochage. Cette crispation a le pouvoir de nous accrocher au dénigrement de soi, au blâme, à la colère, la jalousie et autres émotions qui mènent à des mots et des gestes qui finissent par nous empoisonner. [...]

Le shenpa vient de l'insécurité sous-jacente au fait de vivre dans un monde en constant changement. Cette insécurité se ressent en arrière-plan sous forme de malaise ou d'agitation. Nous voulons tous une sorte de soulagement à ce malaise, alors nous nous tournons vers ce qui nous fait plaisir – nourriture, alcool, drogue, sexe, travail ou shopping. Avec modération, ce que nous aimons peut être très agréable. Nous pouvons en apprécier le goût et la présence dans notre vie. Mais si nous lui accordons le pouvoir de nous réconforter et de faire disparaître notre malaise, nous devenons accro.

Pour travailler avec le shenpa, il faut d’abord le reconnaître. Le meilleur moyen pour ce faire est de s’asseoir sur un coussin et de méditer. La méditation assise nous enseigne à nous ouvrir et à nous détendre, quoiqu’il arrive, sans trier ni sélectionner. Elle nous apprend à vivre pleinement le malaise, la démangeaison et l’envie de se gratter, et à ne pas interrompre le bénéfice qui suit habituellement. Nous faisons cela en ne nous accrochant pas aux pensées et en revenant au moment présent. Nous apprenons à rester avec le malaise, avec la contraction et la démangeaison du shenpa. Nous nous entraînons à rester assis avec l’envie de nous gratter. Voilà comment on apprend à stopper la réaction en chaîne des patterns habituels qui autrement réglementeront nos vies. Voilà comment nous minimisons les patterns qui nous accrochent à l’inconfort que nous prenons pour du confort. Nous étiquetons la pensée «spin-off » et nous revenons au moment présent.

Ce que nous devons vraiment faire, c’est regarder les choses en face, telles qu’elles sont. Apprendre à reconnaître le shenpa nous enseigne ce que signifie «être détaché du monde». Ne pas être attaché n'a rien à voir avec ce monde. Cela a tout à voir avec le shenpa – c’est-à-dire rester accroché à ce que nous associons au confort. Tout ce que nous essayons de faire c’est de ne pas ressentir notre malaise. Mais ce faisant, nous n'arrivons jamais à la racine de la pratique, c’est-à-dire à reconnaître la démangeaison et l'envie de nous gratter, et puis, à ne pas y répondre.


2 Reste!

Durant la méditation, nous découvrons notre inhérente agitation. Parfois, nous nous levons et partons. Parfois nous restons assis là, mais notre corps bouge et se tortille, et notre esprit fuit très loin. Cela peut être inconfortable au point de croire qu’il est impossible de rester en place. Pourtant ce sentiment peut nous en apprendre non seulement sur nous mais aussi sur ce que signifie être humain. Nous trouvons tous la sécurité et le confort dans le monde imaginaire des souvenirs, des fantasmes et des projections. Nous ne voulons pas du tout rester dans le dénudement de notre expérience actuelle. Et cela va à l'encontre du «rester dans le présent». Pourtant ce sont des moments où seuls la douceur et le sens de l'humour peuvent nous donner la force de nous tranquilliser.

Le cœur de cette instruction est : reste… reste… reste. Apprendre à rester avec soi dans la méditation c'est comme entraîner un chien. Si nous entraînons un chien en le brutalisant, nous aurons un chien obéissant mais inflexible et plutôt terrifié. Le chien peut obéir quand nous disons : «Reste!» «Viens! » et «Assis!», mais il sera également névrosé et confus. En revanche, l’entraîner avec bonté le rendra flexible et confiant, et il ne sera pas bouleversé lors de situations imprévisibles ou déstabilisantes.

Ainsi, à chaque fois que nous nous égarons, nous nous encourageons à gentiment «rester» et à nous calmer. Nous éprouvons de l’agitation? Reste! L’esprit ratiocine? Reste! Douleurs lancinantes au dos ou aux genoux? Reste! Que mange-t-on au déjeuner? Reste! Qu’est-ce que je fais ici? Reste! Je ne peux pas supporter ça une minute de plus! Reste! Voilà comment nous cultivons la ténacité. [...]

Lorsque nos émotions s'intensifient, nous ressentons habituellement de la peur. Cette peur est toujours aux aguets dans nos vies. Pendant la méditation assise nous nous pratiquons à laisser tomber les histoires que nous nous racontons et à nous pencher sur nos émotions et notre peur. Ainsi, nous nous entraînons à ouvrir le cœur affolé face à notre propre énergie d'agitation. Nous apprenons à vivre avec notre expérience de détresse émotionnelle. [...]

Revenir au moment présent requiert quelques efforts, mais l'effort est très léger. L'instruction est : «effleure et pars». Nous effleurons les pensées en les reconnaissant comme des pensées, et ensuite nous les laissons partir. C'est une façon d’alléger notre combat, c’est comme toucher une bulle avec une plume. C'est une manière non agressive d’être ici.

3 Solitude rafraichissante 

En tant qu’êtres humains, non seulement cherchons-nous des solutions, mais nous pensons également que nous les méritons. Cependant, non seulement nous ne les méritons pas, mais elles nous font souffrir. Nous ne méritons pas les solutions, nous méritons quelque chose de mieux. Nous méritons notre droit d'aînesse : un état d'esprit ouvert qui peut se détendre au milieu du paradoxe et de l'ambiguïté. Selon notre degré d’évitement vis-à-vis de l'incertitude, nous aurons naturellement des symptômes de contraction – contraction car nous pensons toujours qu'il y a un problème et que quelqu'un, quelque part, doit y remédier.

Ce pattern est durable parce qu’il découle d'un ancien pattern névrotique que nous partageons tous. Lorsque nous nous sentons seuls, désespérés, la seule chose que nous voulons faire c’est aller à droite ou à gauche. Nous ne voulons pas nous asseoir et ressentir ce que nous ressentons. Nous ne voulons pas passer à travers la désintoxication. L'expérience de certains sentiments, comme la solitude, l’ennui et l’angoisse, peut être particulièrement submergée par un désir de solution. Si nous ne sommes pas capables de nous détendre au milieu de ces sentiments, il est très difficile de rester en leur présence. Nous voulons la victoire ou la défaite, la louange ou le blâme. [...]

Généralement, nous considérons la solitude comme un ennemi. Le chagrin d'amour n'est pas quelque chose que nous invitons. C’est agité, énorme et rempli du désir d'y échapper et de trouver quelque chose ou quelqu'un pour lui tenir compagnie. Quand nous pouvons nous détendre au milieu de ces sentiments, nous développons une relation avec la solitude qui n’est pas menaçante, une solitude apaisante et rafraichissante qui renverse complètement nos patterns craintifs habituels.

Il y a six symptômes propres à cette solitude rafraichissante : contentement, discipline, moins d’activités inutiles, d’errance dans le monde du désir et de recherche de sécurité à travers la pensée discursive. [...]

Cette solitude rafraichissante nous permet d’observer notre propre esprit honnêtement et sans agressivité. Nous pouvons progressivement laisser tomber nos idéaux : ce que nous pensons que nous devrions être, ou ce que les autres pensent que nous voudrions ou devrions être ou ne pas être. Nous y renonçons et nous regardons simplement et objectivement ce que nous sommes avec compassion et humour. Ainsi, la solitude n’est plus une menace, ni le chagrin d'amour une punition.

Quand vous vous réveillez le matin et que le chagrin de la séparation et la solitude surgissent de nulle part, pouvez-vous voir ça comme une occasion en or? Plutôt que de vous torturer ou d’avoir le sentiment que quelque chose de terrible se passe – là pendant ce moment de tristesse et de nostalgie, pourriez-vous vous détendre et toucher l'espace illimité du coeur humain? La prochaine fois que en aurez la chance, essayez cela.

14 février 2013

Flower Power version 2013


Crédit photo : Nick Stern, Banksy piece
 
Lançons des fleurs plutôt que des explosifs!   :-)

De cœur fermé à cœur ouvert

Si c'est bon, ça arrive; l'essentiel est de ne pas se presser. Ce qui est bon ne disparaît pas.
~ John Steinbeck (au sujet de l'amour)
 
Quand on est aimé, on ne doute de rien. 
Quand on aime, on doute de tout. 
~ Colette
 
J’ai écrit sur l’amour dans tous mes blogs, donné mon point de vue au sujet de la fête commerciale de la Saint Valentin, etcetera. Ma conclusion par rapport à ce sentiment reste la même : si ça fait mal, ce n’est pas de l’amour.
 
Je republie cette merveilleuse invitation à rouvrir son coeur de sorte qu’on puisse aimer… sans douleur. (Message publié une première fois en mars 2011)
 
Bonne Saint Valentin à celles et ceux qui la célèbrent!
 
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Une opération difficile…

Extraits de Zen! La méditation pour les nuls; STEPHAN BODIAN; First Edition, 2002  
 
Ouvrir son cœur : amour, compassion et pardon

Selon les grandes traditions méditatives, l’énergie du cœur se cultive de la même façon que l’attention. Qu’elle prenne la forme de l’amour, de la joie, de la paix, de la compassion ou de la dévotion, il est possible de générer et d’élargir à volonté et consciemment cette énergie pour créer un champ bénéfique pour vous et tous ceux qui vous entourent.

Comme la lumière du soleil, l’éclat d’un cœur ouvert réchauffe et nourrit tous ceux qu’il touche. Mais comme le soleil, le cœur est souvent enfermé et obscurci par les nuages, représentés par des émotions douloureuses ou des états mentaux comme la peur, la colère, le jugement ou le doute. Par la pratique de la méditation, ces nuages se dissipent peu à peu au fur et à mesure que l’esprit agité se calme et s’apaise. Il est également possible de travailler directement sur l’énergie du cœur en défaisant les histoires négatives que votre esprit vous raconte et en gérant les émotions difficiles. Vous pouvez chasser les nuages en développant la chaleur naturelle de votre cœur par des pratiques méditatives conçues pour cultiver l’amour et la compassion.

COMMENT LE CŒUR SE FERME-T-IL ET COMMENT L’OUVRIR DE NOUVEAU?

Vous n’êtes pas né le cœur fermé. Pourtant, en grandissant, les bosses, les bleus et les épreuves de la vie obligent progressivement à protéger la tendresse et les autres émotions sensibles sous une épaisse couche défensive – ce sont les nuages. Cette couche entoure et enserre le cœur, et préserve votre vulnérabilité – mais elle emprisonne par la même occasion votre propre amour et empêche celui des autres de pénétrer.

Vous faites peut-être partie des rares personnes dont le cœur est presque toujours ouvert. Si tel est le cas, félicitations! Ou peut-être êtes-vous de ceux qui s’emmitouflent d’une couverture de nuages, voire d’une armure, à chaque fois qu’ils sortent, mais qui s’en débarrassent lorsqu’ils sont avec des amis ou leur famille. Ou encore de ceux dont le cœur s’ouvre et se ferme comme le flux et le reflux en fonction du temps. Peut-être enfin, faites-vous partie des millions d’individus qui éprouvent des difficultés à laisser l’amour pénétrer dans leur cœur ou aller vers les autres.

Pour vous mettre du baume au cœur, sachez qu’il est réellement possible d’apprendre à rouvrir son cœur. Je voudrais dans un premier temps décrire les facteurs qui referment votre cœur dès qu’il s’ouvre – ou le maintiennent totalement fermé – et tout ce que vous pourriez gagner à l’ouvrir.

LES FACTEURS QUI EMPÊCHENT LE CŒUR DE S’OUVRIR

Comme la plupart des êtres humains, vous refermez votre cœur automatiquement ou délibérément lorsque vous êtes en proie à la colère, à la peine ou face à une menace. Vous pouvez craindre que les autres ne profitent de votre gentillesse ou n’écrasent votre fragilité de leur insensibilité ou ne fassent ressurgir des souvenirs pénibles. Vous n’avez peut-être pas oublié toutes les fois où vous avez été malmené et vous ne voulez pas que cela se reproduise. Chacun a ses raisons pour fermer son cœur. Quelles que soient les vôtres, elles vous privent peut-être de l’amour que vous aimeriez bien recevoir.

Voici quelques-uns des principaux facteurs de fermeture du cœur :

La peur : si, pour toutes sortes de raisons, vous avez peur d’être attaqué, critiqué, manipulé ou accablé, vous adoptez une attitude de défense et fermez votre cœur. L’amour implique de lâcher la peur et d’apprendre à avoir confiance en soi et dans les autres.

La rancœur : lorsque vous vous accrochez à vos vieilles blessures et que vous laissez l’amertume et le ressentiment se développer dans votre cœur, vous le fermez, non seulement à tous ceux qui vous ont fait du mal, mais aussi à la vie.

Le chagrin non résolu : cette émotion humaine très naturelle peut ne pas s’estomper si vous persistez à ressasser ce que vous avez perdu et refusez de tirer un trait sur le passé. Lorsque le cœur est rempli de chagrin, vous hésitez à l’ouvrir car vous ne voulez pas ressentir la peine qui s’y trouve.

La jalousie : sorte de ressentiment, la jalousie ferme votre cœur à la personne que vous jalousez – et à vous-même car, quelque part, vous vous considérez comme «inférieur».

La douleur : également appelé «blessure», ce sentiment peut vous conduire à barricader totalement votre cœur et y accrocher une belle pancarte «Défense d’entrer» si vous le laissez prendre une ampleur trop importante.

L’emprise et l’attachement : tant que vous serez lié émotionnellement à un déroulement programmé de votre vie, vous fermerez votre cœur à la moindre interférence extérieure. Les émotions comme le chagrin, la douleur et même la rancœur sont en fin de compte ancrées dans un attachement – et la peur de perdre ce à quoi vous êtes lié.

L’attachement à soi : Si vous vous estimez isolé, coupé des autres et de votre être essentiel, vous allez vous raccrocher à votre petit univers – vos biens, votre réussite, votre petit bonheur – et fermer votre cœur, si nécessaire, pour le défendre. Également appelé ego dans de nombreuses traditions méditatives, l’attachement à soi accentue la séparation et est à l’origine des autres facteurs de cette liste.

En fait, seules les personnes les plus illuminées et désintéressées sont capables de garder leur cœur ouvert en permanence. Les autres (c’est-à-dire nous) continueront de fermer leur cœur encore à de nombreuses reprises! C’est seulement lorsque nous serons parvenus à faire disparaître les barrières qui nous séparent des autres – objectif de l’illumination – que nous pourrons maintenir notre cœur ouvert même dans les circonstances les plus difficiles. Illuminé ou pas, vous pouvez néanmoins développer la capacité d’ouvrir votre cœur lorsque vous le désirez. La pratique régulière de la méditation affaiblit peu à peu la séparation responsable de la fermeture initiale du cœur.

QUELQUES BONNES RAISONS DE GARDER LE CŒUR OUVERT

Pour des créatures désireuses d’être aimées voire adorées, nous avons adopté une bien curieuse façon de satisfaire ce désir! Au lieu de le fabriquer nous-mêmes dans la petite machine située dans la poitrine, nous nous plaignons de ne pas en avoir suffisamment, recherchons désespérément quelqu’un qui pourrait nous en donner et essayons de nous rendre plus sympathique en modifiant notre aspect et en gagnant plus d’argent. Et pourtant, le meilleur moyen d’avoir de l’amour est de le fabriquer soi-même!

En développant des sentiments chaleureux et affectueux, vous êtes sûr de disposer de la nourriture que vous recherchez. En offrant ces sentiments à d’autres, vous touchez la sensibilité de leur cœur et faites naturellement naître en eux des sentiments identiques, créant un flot d’amour qui circule entre vous et se nourrit par lui-même.

Si vous n’avez jamais ressenti un tel flot, peut-être connaissez-vous des personnes qui ont fait ou font cette expérience. Elles sont faciles à reconnaître, leurs yeux brillent d’une étincelle positive, leurs mots sont tendres vis-à-vis de tous et elles font jaillir l’amour partout où elles vont. Vous aussi pouvez produire un flot de sentiments affectueux. La balle est dans votre camp.

Voici quelques-uns des nombreux bienfaits de l’apprentissage de l’amour :

Énergie et expansivité : si vous avez déjà aimé vous connaissez cette sensation de déborder de vitalité lorsque le cœur est grand ouvert. Au lieu du sentiment trop fréquent de restriction, vous avez soudain l’impression de ne plus avoir de frontières comme si vous ne saviez plus où s’arrêtaient vos propres limites et où commençaient le monde extérieur.  

Paix et bien-être : un cœur rempli d’amour rend heureux et apaise, sans motif extérieur. L’amour, la joie, le bonheur, la paix et le bien-être ne sont que des noms et des versions donnés à la même énergie fondamentale : celle affectueuse et vitale du cœur.

Bonne santé : sans amour, point de vie. L’amour joue un rôle essentiel dans le maintien d’une bonne santé en fournissant l’étincelle absolument vitale qui nourrit les organes internes et donne au corps une raison de vivre. Le Dr Ornish, docteur en médecine à l’université de San Francisco, auteur de Dr. Dean Ornish’s Program for Reversing Heart Disease (un programme de réversibilité des maladies cardiovasculaires), a montré que l’amour était le facteur no 1 dans le processus de guérison, plus important que le régime ou l’exercice. Pour soigner les maladies cardiovasculaires, il est indispensable d’ouvrir son cœur, plaide-t-il.

Appartenance et rapprochement : comme le dit la chanson, «l’amour fait tourner le monde» - en tout cas, il rassemble les gens et maintient le lien entre eux. En ouvrant votre cœur, vous vous sentez naturellement lié aux autres de façon significative. Dans son sens le plus profond, l’amour est la source de toute appartenance et de tout sens.

L’éveil spirituel : en gommant progressivement l’impression de séparation d’avec les autres, les sentiments affectueux révèlent la nature essentielle de la vie, qui, paradoxalement, est également l’amour. Au bout du compte, comme l’enseignent les soufis, nous ne sommes que l’amour à la recherche de lui-même.

LES QUATRE DIMENSIONS DE L’AMOUR

Comme l’eau, l’amour surgit sous diverses formes et apparences. Un lac de montagne à l’eau limpide, l’étang calme d’une forêt, le mince filet d’eau d’un ruisseau, une rivière rugissante ne sont que différentes manifestations de l’eau, de même que des émotions tendres comme la bonté, la compassion, la joie, la gratitude, la dévotion, la générosité, la paix ou la sérénité naissent dans le cœur et sont au bout du compte de l’amour. Attention, il ne s’agit pas d’idées abstraites mais de qualités humaines naturelles que l’on apprend à cultiver et à communiquer aux autres.

Ces quatre émotions sont les pierres angulaires d’une vie heureuse et épanouissante :

La bonté : elle naît spontanément en réponse à la gentillesse des autres et se compose de sentiments chaleureux et affectueux que l’on peut, à dessein, accroître et prolonger.

La compassion est une étape supérieure vers l’amour. En plus d’aimer les autres, vous percevez leur souffrance et êtes naturellement disposé à les aider à la soulager. (Le terme compassion signifie «souffrir avec».)

La joie compatissante est l’envers de la compassion. C’est un sentiment de plaisir né du bonheur et de la bonne fortune des autres.

La sérénité, ou «calme du cœur», se cultive par les pratiques méditatives de base. Quoi qu’il advienne, vous vous élargissez pour l’englober.

À méditer :
- Prendre conscience que l’autre est comme moi
- Se mettre à la place de l’autre


COMMENT BRISER VOTRE RÉSISTANCE GRÂCE AU PARDON

Ouvrir son cœur et le laisser ouvert constitue un défi même pour les êtres les plus aimants d’entre nous. Ne soyez donc pas surpris si vous rencontrez une forte résistance. En essayant d’ouvrir votre cœur, vous risquez d’exhumer des couches de ressentiment envers des personnes qui vous ont maltraité ou blessé d’une manière ou d’une autre par le passé. Il se peut aussi que votre ressentiment se porte à l’ensemble de votre vie pour toutes les épreuves qu’elle vous a réservé, les espoirs déçus et les rêves brisés. Si c’est votre cas, bienvenue au Club!

Pour adoucir ce ressentiment qui peut former une sorte de croûte au-dessus du cœur, vous pouvez cultiver le pardon et la gratitude. La première de ces qualités vous permet de dissoudre et de lâcher les torts anciens (y compris ceux que vous pensez avoir commis envers vous-même); la seconde vous permet de remercier pour toutes les bonnes choses que vous avez reçues au cours de votre vie (et que vous continuez de recevoir) sans les avoir toujours complètement reconnues.

Le pardon : le solvant universel 

Si le ressentiment – qui est simplement une façon de nommer une colère ancienne accumulée pendant des mois et des années – est le magma répugnant qui empêche le flot d’amour de circuler librement dans le cœur, le pardon représente alors le solvant universel qui le libère. Vous pouvez nourrir un ressentiment contre une personne en particulier ou un ensemble de personnes remontant à votre enfance. Quelle que soit votre situation, vous pouvez dissoudre ce ressentiment – encore faut-il le vouloir! Pour vous faciliter la tâche, commencez peut-être par inclure dans votre méditation les personnes à qui vous en voulez. Et vous savez quoi? Une fois de plus, vous découvrirez peut-être que c’est vous que vous devez le plus aimer et à qui vous devez pardonner.

Peut-être découvrirez-vous aussi que les situations qui déclenchaient chez vous auparavant des mots durs ou un repli terrifié font maintenant naître des sentiments de solidarité et de compassion.

LAISSER LA VIE VOUS OUVRIR LE CŒUR
 
Il y a certainement des moments au cours de la vie où vous êtes brusquement envahi par une bouffée d’amour et de compassion. Une vieille femme à la rue poussant un pathétique caddy, les hurlements de désespoir d’un chien ou le cortège d’enfants faméliques et de femmes en pleurs quelque part dans le monde défilant sous vos yeux pendant le journal télévisé, émeuvent votre cœur qui déborde alors de compassion.
 
Inversement, un geste étonnamment gentil envers vous, les paroles d’un ami qui vous redit tout son amour pour vous, ou simplement le regard d’un être cher font monter dans votre cœur l’amour et la gratitude.
 
Au lieu de passer rapidement à l’instant suivant ou de repousser ce sentiment avec une sorte de gêne, prenez le temps de fermer les yeux, de méditer sur ce que vous ressentez et de l’approfondir. La vie a la possibilité, par elle-même, de vous ouvrir le cœur si vous ne vous y opposez pas. Votre seule tâche est alors de prolonger ces moments jusqu’à ce qu’ils finissent par remplir votre vie.

13 février 2013

Dépendance au plastique

Le plastique est comme «Dieu» : tout partout, dans tout et… éternel.
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2010/09/reconversion-du-plastique-en-petrole.html
 
Cette famille américaine a mis sur la pelouse devant sa maison tous les objets normalement rangés à l'intérieur (saut la voiture!) qui contiennent du plastique. Voici une illustration très parlante de l'importance de ce matériau dans la fabrication de nos
«objets de tous les jours»!
 
Sources :
http://www.manicore.com/documentation/petrole/usage_petrole.html  
La planète dort au gaz :
http://www.unites.uqam.ca/ERE-UQAM/site_pedagogique/planetedortaugaz/activite-petrole.htm
Connaissance des énergies :
http://www.connaissancedesenergies.org/en-dehors-du-transport-quels-sont-les-autres-usages-du-petrole 

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Extraits en vrac  

Le pétrole est un épais liquide noir qui se trouve dans les profondeurs de la terre. Il vient de la décomposition de végétaux et d'animaux minuscules qui vivaient autrefois dans la mer. Ces organismes morts sont tombés au fond de l'eau et se sont enfoncés sous la vase. Avec la chaleur et la pression sous terre, ce mélange c'est transformé en un liquide noir et épais : c'est le pétrole. On l'appelle or noir. C'est l'énergie la plus utilisée au monde.

En dehors du transport, quels sont les autres usages du pétrole?

Si près de 40% du pétrole mondial est consommé par le secteur du Transport dans le monde (fret routier, véhicules, navires, transport aérien), il est également destiné à d’autres usages.

Le pétrole sert à produire de l'électricité, à chauffer les maisons, à fabriquer des vêtements synthétiques, de l'essence, du gasoil, de l'huile de moteur, des objets en plastiques, des pneus ou encore du parfum, des cosmétiques, de la peinture...

Les produits du quotidien
Le pétrole est présent tous les jours dans votre vie. En effet, il sert à fabriquer l'essence, des pneus, les routes mais aussi les objets en plastique et les tissus synthétiques.
       Un grand nombre de produits qui nous entourent sont fabriqués à partir du pétrole comme par exemple la plupart des matières plastiques, des solvants ou des cosmétiques. En 2008, 99% des matières plastiques et une majorité des textiles (nylons, polyesters…) sont issus de la pétrochimie. Par ailleurs, la chimie du pétrole (pétrochimie) permet aussi également de produire des détergents, des caoutchoucs, des adhésifs ou des médicaments. 

L’habitat et les bâtiments publics
Le GPL, Gaz de Pétrole Liquéfié (butane, propane), issu du raffinage du pétrole ou du traitement de gaz naturel, est utilisé en bouteilles pour la cuisson des aliments ou le chauffage domestique. Le fioul, issu du raffinage du pétrole, est encore largement utilisé pour le chauffage.

La production d’électricité
Les centrales thermiques à fioul produisent environ 8% de l’électricité mondiale.

Les travaux publics
Le secteur de la construction routière utilise 90% de la production mondiale de bitume, produit issu des pétroles lourds. Par ailleurs, les engins de travaux publics utilisent fréquemment du fioul (ou diesel).

Les secteurs de l’agriculture et de la pêche
De nombreux engrais et pesticides sont issus de transformations pétrochimiques et les machines agricoles fonctionnent souvent au fioul domestique (tracteurs, moissonneuses, etc.) tout comme les bateaux de pêche.

11 février 2013

Parcours sans frontières

Paysage d'Irlande; photographe inconnu

Un article tout simple à plusieurs coches au-dessus de la barre purement matérialiste… ça remonte le moral. À classer dans «changement de fréquence».
 
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 (Traduction/adaptation maison)
 
Salutations,
 
Encore une fois, nous venons vous encourager à poursuivre votre voyage vers l’illumination et l'élévation à l’aide des nouvelles énergies que vous recevez présentement. Nous constatons que plusieurs parmi vous commencez à remettre en question les agissements des gouvernements locaux et mondiaux car vous n’êtes plus en résonance avec beaucoup de choses qui autrefois allaient de soi. Votre énergie se raffine et évolue de plus en plus de sorte que vous êtes désynchronisés par rapport aux conceptions de la vie et la façon de vivre dont l’énergie est plus dense. C'est une preuve de votre évolution et cela montre que vous êtes en effet en train de vous éveiller et de voir le portrait global.
 
Prenez position par tous les moyens possible (si petits soient-ils), non pas en court-circuitant les idées qui représentent les croyances dualistes, mais en semant tout doucement des graines de vérité là où vous le pouvez, sans attentes. Vous ne devez pas prêcher, mais silencieusement conserver la lumière de la vérité en vous, et rester disponible pour ceux qui veulent plus de vérité.
 
Beaucoup d'âmes en cours d'éveil ont peur, et ont donc besoin de valider les nouvelles émotions et idées qu'elles découvrent. Lorsque le passé d'un individu est enraciné uniquement dans un système de croyance tridimensionnel, toute nouvelle perception du monde peut entraîner confusion, peur, inquiétude et aliénation des amis et de la famille. Cela est particulièrement vrai pour ceux dont les familles ou les pays ont de puissants systèmes de croyance traditionnels fermement établis.
 
Aujourd'hui, nous souhaitons encore une fois parler d'amour. Oui, nous avons parlé d'amour plusieurs fois, mais nous voulons en reparler pour vous aider à comprendre que ce qu’on vous a enseigné à propos de l'amour n'est pas toujours de l'amour. Trop de gens voient encore l'amour comme un lien émotionnel avec des personnes, la famille, ou les possessions. L'AMOUR EST L'ACTIVITÉ DE L'UNITÉ. L'amour est une interdépendance entre tout ce qui est, mais cette vérité est interprétée selon le niveau de conscience de chacun.
 
Le puissant changement d’énergie et le processus d’élévation actuels poussent l'humanité vers une prise de conscience plus profonde de l'unité. C'est un point de bascule de la métaphysique (essayer de troquer une mauvaise image contre une bonne image par divers moyens) vers le mysticisme (réaliser que dans l’UN, rien n’a besoin d’être changé). Au sens absolu, tout est déjà complet et parfait, car si la Conscience Divine infinie est tout ce qui est, tout doit y être intégré. Réaliser cela est le but du voyage, de l'évolution, et chacun y arrivera, lentement ou rapidement.
 
La méditation, les cristaux, les huiles, etc., sont des moyens pour vous aider à atteindre cet espace d’Unité que chaque âme cherche et espère inconsciemment. Dans la troisième dimension, ce désir inné d’être «complet» se manifeste de multiples façons – produits pharmaceutiques pour le moindre besoin, toujours plus d'argent, meilleur sexe, meilleurs aliments, meilleurs conseils d’experts sur n'importe quel sujet. Les sociétés et les entreprises croient elles-mêmes qu’elles contribuent à un monde «meilleur» (généralement le leur) en quelque sorte, mais pour y arriver elles piétinent souvent les droits des autres êtres vivants et même ceux de leurs propres travailleurs. Ces activités humaines sont des concepts de l’âme non-éveillée, et ces créations ne peuvent jamais satisfaire le réel besoin de l'âme car ce ne sont que des interprétations inadéquates de la réalité spirituelle.
 
Une réelle compréhension doit survenir avant d’aborder la prochaine étape du voyage. Trop de gens sont encore coincés dans des enseignements métaphysiques, croyant que ceux-ci représentent le summum de la vérité spirituelle. La métaphysique était un bon point de départ qui a aidé presque tous les étudiants spirituels à faire le passage de la dualité et de la séparation vers la vérité, mais il y a beaucoup plus – vous êtes prêt à aller plus loin. Il peut être difficile de jeter les outils qui vous ont bien servi durant votre voyage; donc nous vous disons gardez-les et aimez-les, mais comprenez que vous n'en avez pas BESOIN.
 
Vous avez reconnu que vous étiez des êtres divins ayant choisi l’expérience humaine à travers de multiples vies afin d’en tirer des leçons évolutives, souvent difficiles et douloureuses. Autrefois, les concepts nouveaux et plus évolués vous étaient transmis à travers la métaphysique et par des enseignants qui avaient compris les réalités profondes, mais essayez de ne pas bloquer à ce niveau. Plusieurs d'entre vous faisiez partie d’écoles de mystère ancestrales qui enseignaient de nouvelles façons d'utiliser et de manipuler l'énergie. Ces enseignements ont évolué et se sont intégrés à la métaphysique actuelle, et conséquemment, pour certains d'entre vous, la métaphysique demeure très confortable parce que familière. Quelques-uns à l’époque n'étaient pas suffisamment évolués pour réaliser que cette connaissance n'était pas un jouet, et son utilisation à des fins égoïstes marqua le début de ce qu'on appelle maintenant la «magie noire».
 
Il y avait dans l'Antiquité, et il y en a encore aujourd’hui quelques temples de haute résonance propre à la guérison où des thérapeutes évolués utilisent l’énergie, la lumière, les huiles, les couleurs et les sons pour harmoniser les champs énergétiques individuels en déséquilibre. Des êtres conscients dont la fréquence est plus élevée accomplissent ce travail sacré pour qui recherche cette forme d’aide. Plusieurs guérisseurs combinent les anciennes méthodes curatives à des nouvelles, de sorte que celles-ci se raffinent énergétiquement au fur et à mesure que le «thérapeute» lui-même évolue.
 
Ce que nous voulons signifier c'est qu'à un moment donné, chacun (enseignant et étudiant) au cours de son voyage évolutif arrivera à prendre conscience de l'unité. Cela peut se produire en un instant après de nombreuses vies de recherche spirituelle, ou cela peut être un processus lent et graduel. Il s'agit d'une élévation, d’une réalisation de cet état de conscience qui perçoit que tout ce qui est Réel est parfait et maintenu en place par la loi Divine, et que l'UN ne cesse jamais de se manifester LUI-MÊME en tant que... «What you see is what you get» dit le proverbe... Votre état de conscience interprète pour vous les concepts divins incorporés à l’intérieur de l’UN.
 
Si vous n’êtes pas en résonance avec les enseignements métaphysiques, faites-vous confiance. Cela signifie que vous avez atteint un état de conscience où vous êtes capable d’avoir accès à l’information, la guidance et l’orientation intérieures qui vous sont propres plutôt qu’à celles des autres ou des méthodes qui vous ont aidé dans le passé. La méditation est un outil qui facilite la communication avec votre moi supérieur et cela vaut la peine de l’utiliser jusqu'à ce que vous puissiez vivre pleinement votre réalité. Il s'agit d’une graduation. Ayez confiance, honorez et acceptez cela comme une vérité.
 
Laisser tomber les outils obsolètes peut être une étape difficile pour ceux dont l’ego y reste attaché (ceux qui ont construit leur identité sur l'enseignement de certaines techniques ou concepts). Mais il est temps de passer à des enseignements spirituels de niveaux supérieurs, qui ne laisseront personne sans but ou inactif, et qui se manifesteront par de nouvelles activités et pratiques.
 
Examinez plus profondément la finalité des moyens. Les techniques de méditation –  vous asseoir d’une manière plutôt qu’une autre, chanter, allumer des chandelles, vous tenir la colonne vertébrale droite, garder les pieds sur le sol, etc. – ont été prescrites pour aider les élèves à se connecter aux énergies des dimensions supérieures. La plupart vivent maintenant dans cette énergie supérieure et n'ont plus besoin des techniques qui les ont aidés à y accéder.
 
Les structures formées de vieilles croyances s’effondrent, tant à l'intérieur qu’à l’extérieur, car l'énergie nécessaire pour les supporter n'est plus présente. Physiquement, émotionnellement et mentalement le «château de cartes» de l’humanité est en train de s’écrouler. Ne craigniez rien car vous l’avez demandé, vous l’espériez et l’attendiez – vie après vie.
 
Confiance, confiance, faites confiance à votre guidance intérieure. Tout va bien et tout se déroule selon les besoins de chacun, bien que cela ne semble pas évident à l’œil non-éveillé.

Transmis par Marilyn
(Groupe Arcturien 10/02/13)

Source : http://www.onenessofall.com/about.html 
On ressent beaucoup d'énergie d'amour dans ce site.  

8 février 2013

Laissez votre cœur parler à votre cerveau

Crédits photos : Care2
 
Extraits d'articles par Sara de HeartMath Institute - liens/références à la fin  
 
Saviez-vous que le cœur contient un cerveau à part entière? Que veulent dire les chercheurs quand ils parlent des interactions cœur-cerveau? Pourquoi est-ce important pour vous?
 
Des chercheurs de l'Institut HeartMath et d'autres organisations ont démontré que le cœur humain, en plus de ses autres fonctions, possède en fait l'équivalent d'un cerveau, appelé cerveau du cœur, qui interagit et communique avec celui logé dans le crâne.

Quand j'en ai entendu parler la première fois, intuitivement cela m’a semblé logique. Ensuite, j’ai approfondi la recherche et cela a confirmé ce que je ressentais depuis longtemps : à savoir que le cœur a sa propre façon de savoir.

Jusqu'à tout récemment, les scientifiques affirmaient, et c’est ce qu’on nous enseignait, que seul le cerveau pouvait informer et envoyer des ordres au cœur; mais nous savons maintenant que cela fonctionne dans les deux sens. Le cœur et la tête communiquent via un certain nombre de voies. Entre elles, s’échangent continuellement des renseignements essentiels qui influencent le fonctionnement du corps.

Le Dr J. Andrew Armour fut le premier à introduire le terme «cerveau du cœur» en 1991. Armour a démontré que le système nerveux complexe intrinsèque du cœur pouvait être qualifié de «petit cerveau». Ce cerveau du coeur, tel qu'expliqué dans Science of the Heart publié par l'Institut HeartMath, «est un réseau complexe de plusieurs types de neurones, neurotransmetteurs, cellules protéiniques et de soutien, pareil à celui qu'on trouve dans le cerveau. Des recherches ont montré que le cœur communique avec le cerveau de quatre principales manières : neurologique (grâce à la transmission de l'influx nerveux), biochimiquement (via les hormones et neurotransmetteurs), biophysiquement (par le biais des ondes de pression) et énergétiquement (grâce aux interactions du champ électromagnétique).» Son circuit élaboré lui permet d'agir indépendamment du cerveau de la boîte crânienne – pour apprendre, se souvenir et même sentir et ressentir.


Le diagramme ci-dessus montre les voies de communication neuronale entre le cœur et le cerveau. Le système nerveux intrinsèque du cœur se compose de ganglions qui contiennent un circuit local de neurones de plusieurs types et des neurites sensoriels répartis dans tout le coeur. Les ganglions intrinsèques reçoivent et intègrent l'information du système nerveux extrinsèque et des neurites sensoriels situés dans le cœur. Les ganglions cardiaques extrinsèques, situés dans la cavité thoracique, ont des connexions directes avec des organes tels que les poumons et l’œsophage, mais ils sont aussi indirectement connectés à la moelle épinière et à beaucoup d'autres organes, y compris la peau et les artères. Les informations parasympathiques «afférentes» (circulant vers le cerveau) se déplacent du cœur au cerveau via le nerf vague de la médulla, après avoir traversé le ganglion inférieur. Les nerfs sympathiques afférents se connectent d’abord aux ganglions cardiaques extrinsèques (également un centre de réception), puis au ganglion de la racine dorsale et de la moelle épinière. Une fois que les signaux afférents atteignent la médulla, ils voyagent dans les régions sous-corticales (thalamus, amygdale, etc.) et ensuite vers les zones corticales.

«La communication le long de tous ces conduits affecte significativement l'activité du cerveau. En outre, la recherche démontre que les messages que le coeur envoie au cerveau peuvent aussi en affecter la performance.» (Science of the Heart) 

Le moyen le plus efficace pour le coeur de pouvoir communiquer et influencer le cerveau est la cohérence – c’est-à-dire en générant une stabilité, une courbe ondulatoire harmonieuse dans ses rythmes. Quand le cœur est cohérent, le corps et le cerveau commencent à bénéficier de toutes sortes d'avantages, dont une plus grande clarté mentale et capacité intuitive, y compris une facilité à prendre de meilleures décisions.

Bien que le cœur et le cerveau soient en communication constante, chacun de nous a également la capacité de consciemment et intentionnellement diriger son coeur pour qu’il communique avec le cerveau et le corps de façon bénéfique.

Quand nous éprouvons intentionnellement des émotions sincères et positives, telles que l'entraide, la compassion ou la reconnaissance envers quelqu'un ou quelque chose, le coeur gère ces émotions et le rythme cardiaque devient plus cohérent et harmonieux. Le coeur envoie ensuite cette information harmonieuse dans tout le corps tel que mentionné plus haut : neurologiquement, biochimiquement, biophysiquement et énergétiquement.

Nous avons tous eu l’occasion de ressentir les effets bénéfiques et équilibrants des émotions positives sincères. Maintenant que nous comprenons pourquoi, nous pouvons créer ces expériences en tout temps. J'utilise souvent un outil simple, appelé Technique de cohérence Quick ®, pour enclencher un sentiment positif et un rythme cardiaque cohérent en moins d'une minute. Cela peut nécessiter un peu de pratique, mais plus vous le faites, plus cela devient facile et rapide.

Essayez par vous-même la Technique de cohérence Quick ® :
- Focus cœur : Dirigez votre attention sur la zone du coeur et respirez lentement et profondément.
- Respiration du cœur : Gardez votre concentration dans le coeur en respirant doucement – cinq secondes à l’inspiration et cinq secondes à l’expiration – par le cœur. Répétez deux ou trois fois.
- Sentiment du cœur : Activez et maintenez un véritable sentiment d'appréciation envers quelqu'un ou quelque chose. Concentrez-vous sur le bon sentiment du cœur tout en continuant à respirer par la zone du cœur.

Vidéos gratuites téléchargeables :  
http://www.heartmath.org/free-services/downloads/free-download-library.html

Vous pouvez en apprendre davantage sur le cerveau du cœur, les interactions cœur-cerveau et les implications sur la performance personnelle, la santé, le bien-être et plus encore sur le site web de l'IHM : Science of the Heart 70 page e-book (gratuit). 
http://www.heartmath.org/

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La théorie de l'intelligence du cœur – un facteur sous-jacent

L'influence ou le contrôle que peuvent avoir les gens sur leur ADN peut être clarifiée par la théorie de l'intelligence du cœur du fondateur de HeartMath, le docteur Childre; d'après lui, une «connexion énergétique ou un couplage d'information» se produit entre l'ADN du noyau des cellules et des structures dimensionnelles supérieures – moi supérieur ou esprit.

Childre soutient que «le coeur est la clé d'accès par laquelle l'information des structures dimensionnelles supérieures se relie au système physique humain (y compris l'ADN), et que les états de cohérence cardiaque générés par les émotions positives sincères facilitent le transfert d'information.»

Le cœur, qui génère un champ électromagnétique beaucoup plus puissant que le cerveau, fournit un champ énergétique cohérent qui relie les structures dimensionnelles supérieures aux nombreux systèmes du corps, incluant son ADN.

Selon la théorie de l'intelligence du cœur de Childre «les personnes qui sont capables de maintenir des états de cohérence cardiaque pour des périodes prolongées ont un couplage accru aux structures dimensionnelles supérieures et seraient donc plus en mesure de modifier leur ADN».

Article complet en anglais – extrêmement intéressant! :
Can you Change Your DNA?
http://www.care2.com/greenliving/can-you-change-your-dna-2.html

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COMMENTAIRE


Surprise : nous avons un troisième cœur… dans le plexus solaire. Enfin, il est rarement présent chez la majorité des gens, et s’il l’est, il n’est pas activé. Il s’agit d’un minuscule vortex lumineux logé à l’intérieur de l’énorme et chatoyant 3e chakra qui régule les énergies émotionnelles (luttes de pouvoir égotiques) de nos interrelations.

Une fois activité, ce vortex peut filtrer toutes les énergies de nos émotions. Il faut d’abord se connecter à l’énergie du Soi et la faire circuler dans tous nos systèmes. Puis on dirige intentionnellement les énergies émotionnelles du plexus solaire vers ce point lumineux. Ensuite, on dirige l’énergie filtrée vers le cœur, puis vers le chakra coronal – le Soi; et l’on fait circuler entre les trois cœurs jusqu’à ce que la tranquillité et la paix s’installe. Et ça marche… Encore une fois, plus on pratique, plus on arrive à assainir le plexus solaire. Si le sujet vous intéresse voyez «Awakening Your Heart Centers», produit par Sanaya Roman : http://www.orindaben.com/catalog/prodno/SL105/

L’une des raisons pour lesquelles ça va si mal sur terre, c’est que la majorité des gens fonctionne presque uniquement au niveau du plexus solaire. Il est temps de passer au niveau du cœur… Mais il y a des éclaireurs. Si vous voulez en faire partie, visitez le site HeartMath, ça vaut la peine. J’ai déjà utilisé leur module de cohérence cardiaque qu’un ami m’avait prêtée, et c’est fantastique car on voit immédiatement les changements de rythmes cardiaques sur le moniteur.

7 février 2013

Si simple

I got the blues thinking of the future, so I left off and made some marmalade. It's amazing how it cheers one up to shred oranges and scrub the floor. 
~ D.H. Lawrence
 
[J’avais les bleus en pensant au futur, alors je me suis arrêté et j’ai fait de la marmelade. C’est étonnant comme râper des oranges et frotter le plancher peuvent nous égayer.]

Dans le même ordre d’idée – La parabole de Mushin :

5 février 2013

Abandon


Des fois je me sens tellement gavée de fatras matérialiste-économique, scientifique, psychologique et spiritualiste que j’en ai la nausée. Ce magma d’informations est si invasif qu’on aimerait fermer les portes de tous nos sens pour y échapper, par pur instinct de conservation. Et pour l’énième fois : pourquoi c’pas simple?!
 
Certaines personnes sont en voie de guérison depuis des années. Elles ont suivi toutes les thérapies possibles contre le tabagisme, l’alcoolisme, l’alimentation compulsive, le shopping et le sexe compulsifs, etc. D’autres ont dû se joindre aux Adorateurs Anonymes parce qu’elles avaient passé trop de temps assises aux pieds de gourous. Néanmoins, elles restent coincées dans leur quête de changement inatteignable. Pourquoi ne pas démarrer un groupe de Joyeux Imparfaits Anonymes où l’acceptation de soi et des autres, la joie de vivre et l’appréciation des petits plaisirs quotidiens seraient la norme
 
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Je n’ai qu’à demander…

Je n’ai qu’à demander et toutes choses me sont données,
Non seulement celles qui me sont indispensables mais encore celles
à quoi je ne songeais pas.
L’Esprit sait mieux que moi ce qu’il me faut et voit plus large que moi-même,
et plus loin aussi, et plus haut.
Chaque jour me trouve plus heureux et plus opulent que la veille.
Depuis que je ne fais plus mes propres affaires, tout m’échoit et me réussit.
L’esprit est mon intendant, opportun, discret, efficace.
Durant que je dors, il veille. Durant que je veille, il agit.
Si bien que je n’ai plus à souhaiter, ni à prier, ni à vouloir. L’Esprit m’exauce avant la lettre.
Tout cela parce que je me suis donné sans aucune réserve à l’Esprit.
Aussi l’Esprit m’administre comme un territoire de l’Esprit, comme une succursale de l’Esprit, depuis que je ne suis plus le directeur de moi-même, mais seulement le gérant désintéressé de l’Esprit. 
 
La Paix est assise en moi…
 
La Paix est assise en moi et les séraphins l’entourent,
mais ils n’ont ni visage austère ni épée de feu.
La Paix est assise en moi avec sa cour de sourires et ses feuillages d’oliviers.
Avant que la Paix n’entrât en moi, mon âme était une âme de guerre,
mon cœur un cœur de talion.
Je retentissais de combats, j’étais le champ de bataille du monde,
Et les coups portés par le monde se répercutaient en moi.
Puis la Paix est venue d’abord et la lutte a quitté mon âme. Je me suis vidé de désordre
et de bruit.
Puis la Paix a tendu les bras et l’Amour est venu de tous les coins du monde.
Puis l’Amour m’a assiégé et investi.
Puis l’Amour est monté à l’assaut et la Paix lui a livré les portes.
Et quand l’Amour est entré, la Paix s’est assise dans mon cœur.

~ Georges Barbarin; Vivre avec le Divin

4 février 2013

Cute ce poème!

Crédit photo : memecrunch

Poem of the year

The computer swallowed Grandma,
Yes, honestly it’s true!
She pressed 'control and 'enter'
And disappeared from view.
It devoured her completely,
The thought just makes me squirm.
She must have caught a virus
Or been eaten by a worm.
I've searched through the recycle bin
And files of every kind;
I've even used the Internet,
But nothing did I find.
In desperation, I asked Mr. Google
My searches to refine.
The reply from him was negative,
Not a thing was found 'online.'
So, if inside your 'Inbox,'
My Grandma you should see,
Please 'Copy, Scan' and 'Paste' her,
And send her back to me.

This is a tribute to all the Grandmas & Grandpas
who have been fearless and learned to use the Computer... 
They are the greatest!

We do not stop playing because we grow old;
We grow old because we stop playing...

NEVER Be the First To Get Old!

(Author unknown – unfortunately!)