23 novembre 2011

Changement de fréquence 6

Autoguérison par les sons et la musique 1 

Matisse

Les médecines alternatives ont parfois mauvaise presse. Beaucoup de gens vont chez le thérapeute une fois et imaginent qu’ils en sortiront guéris. Les miracles ne courent pas les rues et personne ne guérit avant d’être prêt. Inverser le processus prend du temps car cela exige de profonds changements intérieurs. On met du temps à se rendre malade et souvent il en faut autant pour guérir. Et peut-être que nous ne guérirons pas non plus. C’est correct aussi. Personne n’a le même agenda.

La médecine traditionnelle ne nous guérit pas plus que la médecine alternative; on nous bourre de médicaments, on nous enlève des morceaux, etc. Or, les gens ont une confiance aveugle dans le système – les dieux de la médecine sont considérés infaillibles. Pourtant, nous servons de cobayes, exactement comme en médecine alternative. Je ne conteste pas l’utilité de la médecine dure, loin de là, mais je pense qu’il serait plus que temps d’au moins combiner médecine dure et médecine douce.

Le langage phobique des «experts» (traditionnels ou alternatifs) en santé, nutrition, etc., nous disent : «si vous suivez nos directives, votre état s’améliorera, nous avons passé des années à mettre au point ces directives et nous savons ce qu’elles peuvent faire pour vous.» Ce qui comporte du vrai. Mais cela sous-entend aussi que si nous ne faisons pas à la lettre ce que le praticien prescrit nous n’améliorerons pas notre état. La personne en crise est vulnérable et risque d’avoir peur, de perdre son discernement et d’accepter n’importe quel traitement.

Nous avons tout ce qu’il faut à l’intérieur de nous pour faire des choix éclairés. Si nous nous donnons la peine de nous écouter, nous savons ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas – que ce soit traditionnel ou alternatif. Il est très important de développer cette écoute intérieure pour retrouver notre pouvoir sur nous-mêmes. La vie physique implique de nombreux défis, mais je reste convaincue que nous naissons avec l’équipement nécessaire pour y faire face.

Je vous encourage donc, comme d’habitude, à suivre votre intuition et à rejeter tout ce qui sonne faux pour vous. Chacun doit respecter ses croyances, sa vérité du moment. Il faut se rappeler que tous les systèmes de croyances (individuels et collectifs) sont des vérités temporaires; on ne s’en aperçoit que lorsqu’on accède à des vérités plus vastes.

S’harmoniser…

Utiliser des sons pour guérir le corps, c’est comme accorder un instrument de musique. L’expression vocale (chanter ou même siffler) et l’écoute de sons particuliers ou certaines musiques peuvent aider à nous accorder.

L’écoute active (chanter ou jouer soi-même d’un instrument) et l’écoute passive (écouter quelqu’un d’autre chanter ou jouer) peuvent nous renseigner sur la manière dont le son, le bruit et la musique affectent nos états d’âme et notre corps.

Le docteur Mitchell L. Gaynor, oncologue, chercheur et auteur de Sounds of Healing: A Physician Reveals the Therapeutic Power of Sound, Voice and Music (1999), disait à propos du son :

«Si nous acceptons que le son est une vibration et que les vibrations touchent chaque partie de notre être physique, alors nous comprenons que le son ne passe pas uniquement à travers nos oreilles mais qu’il voyage à travers chacune des cellules de notre corps. L’une des raisons pour lesquelles le son peut guérir au plan physique, c’est qu’il nous touche et transforme profondément tous les niveaux de notre être. Le son peut corriger des déséquilibres du fonctionnement physiologique et jouer un rôle positif dans n’importe quel traitement ou problème médical car il établit une connexion entre tous les niveaux de notre être. 
      (…) Les résultats obtenus chez les patients, ainsi que que mes propres expériences avec les bols en cristal de quartz, confirment l’hypothèse que les harmoniques qu’ils émettent possèdent des propriétés de résonance et de guérison hors du commun. Les bols émettent des tonalités en accord avec la voix humaine. Les sons pénètrent tous nos systèmes, s’accordent à notre essence, de sorte que la dissonance et le chaos intérieurs se transforment en harmonie presque immédiatement.»

Notre corps fonctionne en vertu de l’énergie subtile qui y circule. Comme pour l’électricité, s’il y a des pannes de courant à certains endroits, le corps est privé d’énergie ici et là. L’énergie circule dans nos différents organes et systèmes physiques à travers sept principaux vortex (chakras). Chacun de ces vortex est couplé à une note de musique spécifique. Par exemple, la note FA correspond à la zone cardiaque. Elle affecte le cœur et le thymus, la poitrine, la circulation, et par extension, les poumons, les bras, les mains. La zone cœur/poumons (4e chakra) est associée à la sphère de l’amour, de la compassion et du service à l’humanité. (Si les corps d’énergie subtile ne vous sont pas familiers voyez Air Karma, La robotique humaine)

Les sons utilisés en guérison peuvent réduire l’activité cérébrale, ralentir la respiration et le rythme cardiaque. En Biofeedback on mesure le rythme cardio-respiratoire – la pulsion cardiaque augmente à l’inspiration et diminue à l’expiration. Ce processus est appelé synchronisme cardio-respiratoire. Les recherches ont démontré que lorsque la respiration et la pulsion cardiaque sont synchronisées, cela crée une fréquence de résonance dans le corps, semblable à celle produite durant une session d’écoute de sons provenant de bols de cristal. Cette fréquence est extrêmement bénéfique pour le cœur. Le stress, les douleurs et autres désagréments peuvent être facilement réduits selon notre capacité d’atteindre et de maintenir cette synchronisation cardio-respiratoire.

Le sujet de l’autoguérison par le son est extrêmement vaste. Voici néanmoins quelques notions qui pourront guider vos propres recherches (vous en trouverez d’autres dans «Réactions à la musique», Changement de fréquence 7, 8, 9 et «Pollution sonore»). Vous pouvez trouver des comptes-rendus de recherche complets à propos de ce qui suit sur Internet.

Corrélation corps et son

D’après Fabien Maman, un compositeur français, acupuncteur et bio-énergiste, chaque individu porte une fréquence vibratoire unique. Cette fréquence, qu’il nomme «son fondamental», peut se vérifier au microscope. Il croit également que certains types de musique ont des effets différents sur l’esprit et le corps dépendant de l’heure du jour ou de la saison où on les écoute. Si cela est vrai, nous devons développer notre sensibilité aux messages que l’esprit et le corps nous transmettent.

Les plantes et les animaux ne mentent pas

En 1973, dans leur livre «La vie secrète des plantes», Peter Tompkins et Christopher Bird ont consacré un chapitre aux effets de la musique sur les plantes. Entre 1950 et 1960 ils avaient mené plusieurs expériences aux États-Unis et au Canada. Celles-ci démontraient que les plantes croissaient plus rapidement lorsqu’on faisait jouer du Bach, du Gershwin ou certaines fréquences sonores. Par contre elles dépérissaient lorsqu’on leur faisait «entendre» du hard rock.

En 1978, le biologiste et professeur de musique Francis Broman et la cantatrice Dorothy Retallack ont voulu pousser les recherches. Ils ont installé des courges d’été dans deux cages différentes. Dans l’une des cages, un poste de radio diffusait de la musique classique, et dans l’autre, du rock. Les courges exposées à la musique de Haydn, Beethoven, Brahms, Schubert et d’autres musiciens du dix-huitième et  dix-neuvième siècle croissaient en s’inclinant vers la source de musique, certaines s’enroulaient même autour du poste de radio. Les courges de la cage où l’on jouait du rock croissaient dans la direction opposée au poste et grimpaient même sur le grillage comme pour s’échapper de la cage.

Plus tard, Dorothy Retallack a répété l’expérience avec du maïs, des pétunias, des zinnias et des œillets, toujours avec des résultats similaires. Elle a également noté que les tiges de certaines plantes exposées au rock poussaient croche et requerraient plus d’eau. L’eau absorbe les énergies négatives. De plus, les racines des plantes exposées au rock étaient plus courtes que celles exposées à la musique classique qui étaient quatre fois plus grosses et plus longues.

La réplique de certains scientifiques de l’époque fut : «Les plantes n’ont pas d’oreilles.»

Ben oui, on le savait ça… Les plantes ne ressentent pas d’émotions, mais étant donné que tout carbure aux vibrations de l’énergie ambiante, il ne faut pas s’étonner qu’elles y réagissent et se défendent contre les agressions. Au début des années 2000, un entomologiste de l'Université de Californie, Richard Karban, a pratiqué des incisions sur des feuilles de sauge pour imiter la morsure d'insectes brouteurs. Résultat : si le vent poussait les enzymes défensifs vers eux, les plants de sauge des environs immédiats se mettaient à en produire eux aussi.

Le chercheur David Merrell ayant fait écouter du hard rock à ses souris disait : «Je n’ai pas pu continuer la recherche parce que les souris exposées au hard rock s’entretuaient. » (!) 

Nous n’avons pas besoin de tester sur des animaux pour comprendre le phénomène, il suffit de reproduire ces tests sur nous-mêmes. Si nous sommes vraiment attentifs aux réactions du corps, nous remarquons qu’il essaie constamment de compenser l’exposition aux sons disharmonieux, aux bruits discordants, et qu’il lutte contre ce chaos.

Le corps ne ment pas

Le docteur John Diamond a fait de nombreuses recherches sur les effets physiologiques de la musique qu’il a publiées, entre autres, dans son bouquin Your Body doesn’t Lie (Votre corps ne ment pas) http://www.drjohndiamond.com/ - un site extrêmement inspirant axé sur toutes les formes d’expression de la créativité en tant que sources de guérison. Son dernier livre (2011) est disponible en e-book : The Pulse of Music – pour une compréhension profonde du pouvoir de la musique et de sa capacité d’améliorer notre vie; un essentiel si le sujet vous intéresse, que vous soyez musicien, éducateur, professionnel de la santé ou amateur de musique. 

John Diamond disait, entre autres, que plus le rock métal est dur, plus il affaiblit le corps. La plupart des gens ne s’en rendent même pas compte. Ils ont au contraire l’impression d’être «énergisés» par ces musiques qui procurent un faux sentiment de pouvoir, au même titre que la vitesse et la rage au volant.

Le malheur c’est qu’on est parfois obligé d’en écouter lorsqu’on attend à un feu de circulation en ville. Da, da, dumb, da, da, dumb. Ce rythme syncopé utilisé dans le rock métal provoque un stress inconscient. Étant donné qu’il est contre-nature, il produit de l’inconfort. Le beat syncopé inverse l’harmonie naturelle de la mesure à trois temps, et conséquemment, il déstabilise. (Dans la mesure à trois temps, utilisée pour la valse par exemple, on met l’accent sur le premier temps : un, deux, trois, un, deux, trois.)

La musique peut donc adoucir les mœurs mais aussi les barbariser… Beaucoup de médecins déconseillent l’écoute du hard rock (au concert ou en voiture) car selon les statistiques, cela provoque chez plusieurs des problèmes pulmonaires pouvant déboucher sur un pneumothorax. Sans parler de l’apparition d’acouphènes chez certains auditeurs après un concert rock métal.

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